Klow
Race: Tauren
Classe: Guerrier
Niveau: 81
Serveur: Conseil des Ombres
Jeu: World of Warcraft
Etat: Termin
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Autant le faire par moi.

Pourquoi j'écris comme si je m'adressais à quelqu'un alors que je cache ce journal dans un des endroits où on n’irait sûrement jamais le chercher ? Si vous continuez à lire la suite peut-être comprendrez-vous.

Monstre, héros, traître, ami, ennemi, salopard, aventurier...

Et moi là dedans. Je ne sais pas ce que je suis vraiment.

Là seul chose dont je suis certain, c'est que je suis un survivant. Oh non ! Pas l'un de ses gars, foudre de guerre, qui aurait défié les plus grands dangers pour y survivre. (Bien que question couilles et plongé dans la merde. J’ai de quoi me vanter d’en avoir eu un bon lot.) Je suis un survivant car je suis l'un de ses gars qui se lèvent chaque jour en se demandant pourquoi il le fait. Si j'en ai tellement marre de vivre, pourquoi je n'y mets pas de fin ? Simplement car ce geste causerait une immense tristesse à des gens que j'apprécie énormément. Et cela je le refuse... Déjà que la mort non-voulu est difficilement compréhensible ou admit par beaucoup de monde. La mort désiré est d'autant plus choquante pour ses personnes. Alors je vis. Pour eux. Et peut-être qu'un jour je trouverais ce que ce monde me refuse à me donner. (Bien que j'en doute.)

Dans les qualificatifs que j'employais plus tôt. Chacun est vrai. J'ai été chacun de ses mots. Je le suis encore pour certains.

Je me nomme Klow. Pour le nom de famille ou de clan suivant vos origines. Je n'en ai plus. Remercier et banni par les ancêtres.

Je suis originaire du clan OmbreGriffe. Clan de tauren des tarides, aujourd'hui disparu. Par une nuit de feu et de sang. Ca risque d'en emmerder certains mais pour les curieux, je vais vous faire un résumé d'où je viens.

Comme pas mal de taurens, je suis né dans les tarides. A la différence des autres clans, une partie du notre à voulu demeuré dans les tarides auprès de l'esprit gardien de notre clan : OmbreGriffe. Les autres qui suivirent Cairne se sont mêlé aux autres tribus. Mes parents et moi-même furent de ceux qui restèrent. Et tout commença quand je fus envoyé seul dans les tarides pour ma rencontre avec l'esprit gardien. Seul de cette saison là, à avoir l'âge pour y participer. Nous allions seul dans les tarides, avec comme seul chose dans l'estomac la potion de vision des ancêtres. Voir OmbreGriffe, nous permettait de comprendre quel voie nous prendrions. La mienne de nuit fut une de ses rares nuits d'orages qui touche ce pays si sec. Pour moi se fut une nuit d'errance, qui se termina abruptement par un court affrontement avec OmbreGriffe. Moi seulement armé d'une grosse branche, lui de ses crocs et ses griffes. Deux échanges. C'est le peut de chose que j'ai partagé avec lui cette nuit là. Au deuxième je fus jeté à terre et sonné. Le temps de me relevait, un centaure avait transpercé la gorge de l'animal mystique avec une lance. J'ai découvert le propre du talent des guerriers à ce moment là. La rage. Et mon premier mort, le centaure finit la tête éclatée à coup de branche.

Mais l'horreur ne s'arrêta pas là. Mon clan fut rasé par un raid de centaures possédés par une énergie démoniaque, ils se sont entretués. Aux ruines du camp, un ancêtre dans son dernier souffle me demanda de retrouver les quelques survivants qui avait pu fuir dans les tarides. Cette tâche me prit quatre ans. Durant la première année, je partis aux pitons du tonnerre, demander de l'aide à Cairne. Ce dernier m'envoya au camp Narache pour y être former en tant que guerrier tandis qu'il envoyait des chasseurs retrouvés les survivants de mon clan. La deuxième année à la sortie d'un entraînement intensif, je retournais le voir, pour qu'il m'apprenne que les survivants avaient étés enlever par des satyres d'Orneval et que les pistes s'évanouissaient dans la forêt. Je fus alors envoyé en poste à la croisée au service de la horde. De là-bas les choses bougèrent, mon clan retrouvait en Orneval. La horde montait un groupe pour les sauver, en me laissant à l'écart.

Je désertais et partais pour Orneval. Je pus m'introduire dans la place des satyres en suivant de loin le groupe de sauvetage. De là, à commencer mon Errance pour de bon.

L'opération a foiré. Les satyres s'enfuirent à nouveaux avec les membres de mon clan, et moi je découvris que j'étais pourchassé pour désertion. Je passais deux ans à courir à travers le monde à la suite des satyres. Pour finir devant la porte noire, où la horde me rattrapa. Un travail suicidaire comme chance de rédemption : Atteindre Hyjal et en faire un rapport. A la surprise de tous (et y compris de moi d'un certain côté.) Je réussis à remplir les objectifs. Suite à cela, j'errais sur Azeroth. Jusqu'à mener un vieil ami à Hyjal, voulant voir le puits de ses yeux et y plongeait. Il y disparue. Et moi devant le refus de la horde de m'aider à monter un moyen d'aller le chercher, je me mis à piller tout ce que je pouvais trouver pour réunir suffisamment d'ors pour monter ma propre opération de sauvetage. Évidemment, cela n'a pas plus à la horde. Et je fus à nouveau pourchasser et attraper. Je me suis enfui de nouveau, et décider de rejoindre une confrérie de pirate à Cabestan.

Mon clan dans tout ça ? Et mon ami du puits ?

Mon ami a disparu dans le puits. Quant à mon clan, je le sauvais mais bien plus tard. Pour découvrir ainsi que le raid des centaures n'avait pas été qu'une simple attaque de pillage. Mais je le raconterais une autre fois, quand je reviendrais écrire quelques lignes ici. Au final je me suis écarter du sujet de départ, moi et ce qui m’arrive ses derniers temps. Mais un regard en arrière peut aider parfois...

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Créé le 09/03/2009 à 14:23:09 - Modifié le 02/05/2009 à 16:32:37

Et me revoilà à écrire là-dedans. Toujours pour des raisons obscures à mes yeux et sûrement aux autres. Mais je dois admettre que d’un certain côté, ça soulage un peu.

 

Autant poursuivre l’histoire que j’ai commencée dans l’entrée précédente.

 

J’ai rejoint alors une confrérie de pirate.

Après quatre années de solitude sans famille proche. Ce groupe fut un peu une bénédiction à mes yeux.

Comment une bande de tueurs, pilleurs et autres raclures de bas étages peu devenir une famille vous demandez-vous ? Et bien il faut avoir connu un certain point de non-retour aux yeux de la société en général et un grand sentiment d’incompréhension des autres envers soi-même. (Bien que pour le sentiment d’incompréhension cela ne m’a pas réellement quitté.)

Je suis devenu un pirate. J’avais déjà franchi un bon cap dans la chute et la déchéance. Avec eux, je franchissais le point de non-retour. Et sans remords sur le moment. Le sourire aux lèvres. Je me mis à piller, tuer et brailler en foutant le feu.

Pour les victimes, nous ne sommes que des bêtes assoiffées de sang et d’or.

Pour nous-mêmes, nous nous voyons … Autrement. C’est une forme de revanche. Enfin je le percevais comme ça. J’étais accepté tel que j’étais ; et un des quatre capitaines de la confrérie qui m’avait accepté,  avait également décidé de me soutenir pour aller chercher mon ami disparu. Mais le temps parfois joue contre nous.

J’ai perdu mon ami avant de pouvoir réunir ce qu’il fallait pour monter l’expédition.

Restant dans cette confrérie. Retourner dans la horde signait mon arrêt de mort.

 

A partir de là, parfois les choses bougent d’elle-même.

Apprenant que les choses bougeaient de nouveau du côté de la porte des ténèbres. Je partais voir de quoi il en retournait là-bas. Une tempête de poussière dans les terres foudroyés m’a plongé dans une maladie de délire. Dans cet enfer de cauchemar du passé, il revient. OmbreGriffe. Ne sous-estimer jamais un esprit. Surtout quand on est un guerrier marquait par le dit esprit. Alors mon passé repris le pas sur ma vie.

Ce fut l’époque où l’on découvrit que la porte allait se rouvrir.

Ce fut l’époque où l’esprit me poussa à me préparer à retrouver mon clan une bonne fois pour toute. (Je sais plus si j’avais dit que mon clan avait disparu par delà la porte des ténèbres. Juste sous mes yeux, alors que la horde me rattrapait.) S’ensuivit une longue très longue période de préparation pour être prêt à tenir tête à ce qui m’empêcherait de retrouver mon clan dans le monde par delà la porte.

Elle apparut un jour à Cabestan … Warlim, une jeune chasseuse orque. Je l’aidais pour un travail. J’étais devenu un pirate mais sans savoir pourquoi en dehors des pillages, je me sentais le besoin d’aider, parfois contre une récompense, parfois pour rien. Je me sentais juste sans ce besoin de bataille. Sans ce besoin de me battre.

 

Je l’aidais pour son travail disais-je. On discuta durant le chemin, elle me parlait de son passé dans la horde. Je lui parlais de ma vie dans la confrérie. Elle se décida alors à la rejoindre. Moi, je me portais volontaire pour l’aider à s’intégrer … Pas vraiment trente six milles façons de le dire. Nos liens dépassèrent la simple amitié. La seule fois de ma vie.

Et un jour elle disparue. Sans un mot. Sans un dernier au revoir. Rien.

Je l’ai attendu. Et ça m’a détruit le cœur.

Je pensais avoir vu tout le répertoire de la douleur. Là j’en découvrais une nouvelle facette et un territoire inexploré. De cette découverte … Je dirais bien que je m’en serais passé mais … Si je ne l’aurais jamais découvert, je n’aurais jamais découvert ce que Warlim m’a fait découvrir au fond de moi.

Sauf qu’avec elle, cette histoire est finie et bien fini.

Elle est revenue un jour. Revenu me voir en s’excusant.

Ai-je eu tort de la repousser à ce moment là ? Le temps a bien passé depuis et la réponse est là. Je l’ai repoussé. Avec le recul, je vois que ça n’aurait été qu’une histoire de passage. Puis elle était partie sans un mot, sans un regard en arrière.

J’ai découvert un territoire de souffrance et je ne voulais plus y remettre les pieds. Maintenant toute l’absurdité de cette situation m’apparaît. Je recherche ce que je fuis le plus.

Être aimer.

 

Ce que je pense que je ne trouverais jamais dans ce monde. Ce que je cache sous des kilomètres de silence et de mutisme. Enfermer au plus profond de moi. La chose que je prends souvent garde de ne pas montrer en public.

 

 

Je le sors ici …

C’est peut-être le lot de chacun. Chercher à être vraiment aimer sans subir le malheur de l’abandon. Mais moi dans ce domaine, y a pas à dire. Je me démerdes bien pour ne pas être approcher.

 

Bref ! Reprenons la suite du récit « originel ». Entre l’histoire avec Warlim et avant sa disparition, je continuais à me préparer pour le passage de la porte. Warlim disparu avant l’ouverture, ce qui au final me fit encore plus me plonger dans cet objectif.

Elle revint, et comme dit plus tôt … Je la repoussé continuant à me plonger dans ma quête pour ne plus penser à rien.

Dans une déferlante de démons sur le monde la porte fut ouverte.

Après la coalition des forces de la horde et de l’alliance sous la bannière de la main d’argent, nous repoussâmes les forces de la légion et pénétrâmes dans ce qui restait des terres de Draenor connu maintenant sous le nom d’Outreterre.

 

Je traversais ce monde, guidait par ma balafre et mon œil qui contenaient ce que OmbreGriffe avait scellé en moi de lui. A dire vrai on pourrait croire que je m’entendais bien avec l’esprit-gardien, mais ce n’était pas vraiment le cas. Entre l’histoire avec Warlim et le peu de patience et le caractère d’OmbreGriffe. Notre duo était plutôt orageux.

Je finis néanmoins par atteindre Nagrand.

Et durant la nuit qui suivit le jour de la découverte où étais caché les survivants de mon clan. J’affrontais OmbreGriffe. Plus réel que jamais et non pas la réminisence qui m’avait guidé jusqu’ici. Un affrontement à mort. Lui voulant que je rentre dans Oshun’Gun sans attendre pour sauver les miens. Moi voulant attendre et réunir les pirates pour qu’ils m’aident.

Je gagnais l’affrontement. Mais appris également cette nuit là, la mort de cinq des miens.

Voilà pourquoi OmbreGriffe tenait à ce que j’intervienne maintenant. Sauf qu’il ne me le dit jamais. Pas même avant de m’affronter.

 

Des jours plus tard, je revenais avec la confrérie, et dans un assaut contre Oshun’Gun, nous retrouvâmes les miens dans une salle cachée. Plonger dans un étrange sommeil.

Sans attendre nous les réveillâmes, et avant qu’ils ne découvrent qui était vraiment leurs sauveurs aux mains ensanglantés, la confrérie et moi-même les escortâmes jusqu’à Shattrath où ils furent inviter à traverser le portail pour les pitons du tonnerre où les attendez les anciens pour s’occuper d’eux. Moi je ne traversais pas. Pirate aux mains recouvertes de sang. Orphelin et seul, j’avais infligé ce calvaire à d’autres êtres vivants pour mon seul plaisir. Je n’avais plus ma place parmi les miens.

 

Pour cela … Je me juge hors d’atteinte de toutes rédemptions aussi fort puis-je tenter de l’atteindre. Mais parfois même les monstres ont leur utilité.

 

Et mon utilité était loin d’être fini. Mais je raconterais cela un autre jour.

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Créé le 20/03/2009 à 02:14:02 - Modifié le 02/05/2009 à 16:32:25

Marà a refait une crise ce soir.

A peine ai-je le temps de rentrer tranquillement dans la quille brisée, que Higanbana m’appelait et me disait que Marà avait un problème.

A la voir allongeait sur le lit en tremblant, je mis rapidement un doigt sur le problème.

 

Une nouvelle crise due au léviathan.

 

Araja, Higanbana et une elfe de la nuit assistait à la scène. La chance a voulu que j’arrive au début de la crise. Marà n’avait pas encore eu le temps de s’en prendre aux gens autour d’elle.

J’ai donc dû intervenir rapidement.

Et devant l’air perdu des trois présents. Le naturel revint au galop.

Adieu Matelot Higanbana. Adieu Capitaine Araja.

Il restait seulement Higanbana et Araja a mes yeux et moi pour coordonner le tout et faire en sorte que la chose tourne le moins mal possible.

Et c’est là le truc le plus drôle.

Un simple mousse file des ordres à un capitaine.

 

Du bol pour moi que le capitaine m’ait à la bonne et que le matelot n’ai pas l’air d’avoir trop réfléchi au ton que j’employais …

Marà fut ainsi rapidement maitrisée. Poignets et chevilles fortement attachés. Si je me souviens bien, la dernière fois, elle avait failli craquer les liens ou les avaient vraiment craqués. Bref je préférais être trop prudent que pas assez.

Je l’ai éloignée de la ville, mais sans effet notable sur son comportement. Faut croire que mes observations de la dernière fois n’étaient pas les bonnes. Araja a tenté un sort de sa composition appelait Brise-âme sans effets. Quant à l’ancien Grumegueule, il a été aussi inefficace. Le Léviathan l’a chassé en l’effrayant. Avantage d’être un guerrier et ne pas avoir pour l’instant à affronter la chose dans mon esprit. Je le crains moins à le savoir enfermer. Même si ça n’empêche pas certaines emmerdes.

 

Au final, on l’a ramenée vers Cabestan quand on est tombé sur une bande d’alliés enragés.

Et vu les rumeurs qui faisaient état d’une attaque en règle sur les pitons. Nous choisîmes de ramener Marà à l’île plutôt que la taverne pour plus de sécurité.

Une fois là-bas, vu ses tentatives pour se libérer ses poignets et mollets furent mis en sang en partie par la corde. J’ai donc choisi de l’attacher à un lit avant de la libérer de la corde pour qu’elle se blesse moins. Peu de temps après elle semblait être totalement calme et elle revenait à elle.

 

Ah oui ! Elle n’avait plus la pièce qui semblait appartenir à Médivh que je lui avais donné et qui semblait à l’époque la seule chose qui puisse la calmer.

Je me demande si Karazhan ne renfermerais pas un objet similaire à cette pièce ou aux effets qu’elle semble avoir sur ses crises en attendant de trouver une solution plus définitive à ce problème.

 

 

Et au vue de l’entrée précédente. Je me dis que je devrais peut-être poursuivre mon histoire.

Je disais que parfois même les monstres sont jugés comme encore utile.

Les esprits des anciens de la tribu me remercièrent pour ce que j’avais fait. Sauver les survivants, même si cela pris énormément plus de temps que tous ne l’escompter.

Ils m’ont également banni, et cela fut compréhensible, pour la manière dont je m’y étais prise.

Le nom de OmbreGriffe me fut repris. Je ne pouvais que garder Klow.

Depuis cette époque, je n’ai pas vraiment trouver d’autres noms qui me convennaient.

Représentatif de la totalité que je suis.

Je reste simplement Klow.

 

Et je disais donc que mon utilité pouvait encore être trouver.

OmbreGriffe, contrairement aux anciens, n’en avait pas encore fini avec moi. Libérer les survivants au final ne lui avait servi qu’à me montrer la vraie histoire qui se cachait sous ses évènements lointains.

La suite peut sembler être une histoire un peu folle et tirer par les cheveux, mais …

Un orc avait durant ces dernières années, travaillait sur le rêve d’émeraude. Son essence, son accessibilité, sa relation avec les druides. Et il était démoniste.

Pas assez prudent, il fut trahi par le plus faible de ses démons. Son diablotin.

Ce dernier profitant d’une faille dans son allégeance. Parti tout raconter à nazthérim. Et le nazthérim y vit un moyen de se tailler une meilleure place dans la légion en montant un plan d’invasion d’Azeroth via le rêve en se servant de taurens, races aptes au druidisme et donc proche du rêve.

Tout cela fut fait de façon très discrète, même au sein de la légion. Le nazthérim ne répondant seulement à quelques maîtres obscurs qui se servait de lui comme de fusible de test, vu qu’il n’y croyait pas trop. Le plan marchait, tant mieux. Il échouait, le nazthérim serait l’entier fautif et sa mort conclurait le silence total de cette affaire.

 

Ainsi est l’histoire. Parfois certaines histoires restent cachés et disparaissent dans le torrent du temps.

Il est évident que je réussis via un coup de pouce de OmbreGriffe à foutre tout cela en l’air.

Si l’on considère que se faire tripatouiller l’âme, le corps et aller savoir quoi d’autre pour se faire changer en druide à l’aide d’une étrange magie ou repasser guerrier et un bon coup de main. A mes yeux, c’est surtout une grosse merde qui me lie un peu plus au rêve, à OmbreGriffe et au vol vert. Des chaînes.

 

Que l’opération eut été un grand secret pour tous, amis comme ennemis m’a bien aidé.

Les participants étant peu nombreux, j’étais suffisamment habile pour me débarrasser de tous. Le nazthérim dont la mort semblait être une chose à part pour ceux de sa race, fut enfermer par un sort dans une balle en vrai-argent que je lui tirais dessus.

 

Balle et faculté de choisir entre le druide et le guerrier. Je remis tout cela à OmbreGriffe à nouveau. Je me voile ainsi la face en me disant que je ne leur dois plus rien. Mais si je ne meurs pas avant. Je reste certains que le vol vert me rappellera un jour à mon souvenir, sans vraiment chercher à me laisser à nouveau le choix pour intervenir sur ce cauchemar qui le ronge.

Force étant quand même d’admettre, que leur but visé, va aussi d’une certaine manière dans mon sens.

 

 

Mais une dernière question me trotte.

Cela, serait me mentir de ne pas admettre que j’espèrerais une rédemption pour ce que je suis et ce que j’ai fait.

Force met juste d’admettre une chose. Quelle serait la personne la mieux placé de plus juste façon pour me pardonner mes crimes ?

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Créé le 25/03/2009 à 02:19:15 - Modifié le 02/05/2009 à 16:32:11

L'éternel question qui me ronge.

Là sur les vagues des mers du sud en route vers la capitale des gobelins, cette question ressurgit et me hante à nouveau.

Je fais voile à nouveau pour tuer. J'ai répandu le sang sur le chemin que j'ai suivit dans ma vie, je continue à le faire et je prépare à l'avance d'en faire couler autant. Surtout pour une telle histoire. Un qui propos vraisemblablement. Sauf que l'employeur de mes agresseurs semble complètement plonger dans sa démence, sans chances de raisonnement.

Quand à mes agresseurs... Je peux rajouté quatre morts à ma longue liste de victimes. Vu leurs niveaux, j'aurais pu simplement les maîtriser sans arriver à les tuer. Sauf qu'ils m'ont attaqué ! Et j'ai répliqué comme je réplique toujours dans ce genre de cas.

 

Mortellement.

 

Une histoire de con… Comme trop souvent.

J’ai été vu en train de discuter avec un elfe que j’ai rencontré par hasard dans l’auberge du camp de la horde en Orneval.

Une simple discussion sur la vie et la mort, et les choix de vie.

Maintenant on me croit de mèche avec cet elfe. Un simple trappeur à ce qu’il disait. On pouvait voir à son sourire, la bonne affaire qu’il avait faite. Un bon salaire pour une simple cargaison de peau de cerf.

Mais les peaux de cerfs servaient à dissimuler la vraie cargaison de l’employeur. Cargaison qui fut attaqué et volé. Quant à l’elfe, on le soupçonne d’avoir été le manipulateur de tout.

Rien qu’à voir sa personne, ses habits, sa façon d’être. On y voit qu’un simple et ancien soldat reconvertit en trappeur sans histoire.

 

J’ai fait parler le dernier des quatre. Faire parler n’est pas compliquer. Un peu d’imagination et une connaissance anatomique de base suffit le plus souvent.

L’employeur est un riche gobelin (à croire que ces êtres verts me sont liés souvent pour les emmerdes.) qui veut retrouvé sa cargaison. Le hic, c’est qu’il est devenu parano et prêt à tout, sans chercher à comprendre s’il se plante ou non.

 

Moi j’ai contacté une autre connaissance gobeline pour me procurer un petit navire personnel. Pour ce genre d’histoire j’aime traiter à ma façon et seul. Pas question de faire appel à la confrérie.

 

La confrérie, tiens !

Putain de nostalgie ! On repense au bon vieux temps et on espère le retrouver. Mais on ne le retrouve pas.

La confrérie que j’ai connu n’est plus et ne reviendrais jamais…sauf dans mes rêves ; Ou mes cauchemars.

J’admets que la balancer du haut d’un barrage n’était pas une chose logique normal à faire.

Mais depuis quand je suis la logique normal moi.

On m’a accusé de trahir la confrérie en m’en prenant à des alliés. A trahir des pactes.

 

FOUTAISES !!

 

Tous des putes vendues au plus offrants sans plus aucuns sens de l’amitié ! Seul quelques-uns ne méritent pas cette insulte, et je pourrais les compter sur mes six doigts.

J’ai trahi les Sindelores en jetant Avà du haut du barrage. Je pourrais le refaire que je le referais sans remords.

Avà a attaqué Sintaël. Et des pirates l’on aidait. A la base, ce n’était qu’une affaire entre le Lotus Pourpre et les Sindelores. La confrérie n’aurait du interférer en rien dans leur histoire.

Sauf que certains pirates, amis avec Avà, étaient sur place et l’on aidait en passant à tabac Sintaël du Lotus.

 

Sintaël est un vieil ami, et je défends toujours mes amis. Avà a finit jeter du barrage pour ça.

Elle a survécu, dommage.

Si je n’avais pas été là par hasard pour retenir Sintaël. Ce con y serait retourné et la confrérie aurait eu une guerre ouverte. Si je n’avais pas été là, les autres pirates seraient revenus à la charge pour finir leur tâche de cons. Si je n’avais pas conseillé Aliciae d’en discuter avec Aphra pour demander un peu de justice, on aurait une guerre ouverte et un

Le Lotus… Je dois être actuellement le plus vieux pirate au sein de la confrérie à me souvenir d’eux quand ils étaient encore installer à Cabestan.

Nos différents, et plus souvent et bien plus solides alliances. Ils ne l’ont pas connus, cette ancienne époque.

Les sindelores. C’est à peine si on les voyait passer à Cabestan, une fois toutes les morts d’anciens. En plus Avà et Drellian magouillaient avec le murmure.

Et le murmure a menacé Aliciae et Sintaël.

Cela encore j’aurais pu l’oublier. Ils sont adultes, ils savent assumer leurs actes.

Mais ils ont menacé les petits. Et ça … Ca n’est pas passé. Les enfants n’ont pas à payer pour les conneries de leurs parents. Le Murmure n’aurait pas du chercher à les menacer. Ni même seulement les utiliser pour leur faire peur.

 

Ils ont évoqué la possibilité. Allez savoir dans quelles conditions extrêmes, ils pourraient finalement se décider à le faire. Jeter Avà, fit parti de ma revanche sur cela aussi.

 

Et pour ça je suis passé en tribunal pirate. Tribunal …

Quelle farce ! Ce tribunal fut aussi lamentable que l’idée que j’ai de la confrérie actuellement.

Une vaine parodie de la plupart des présents pour espérer briller autant que ceux qui les ont précédés.

Mis au banc. Rejeter. Même pas chercher à être compris, ni à prendre en compte ce que j’avais fait pour cette confrérie par le passé. Ce que j’y avais investi. Ce que j’y avais sacrifié.

Traiter avec moins de considérations que celle qui fut attaqué et qui ne faisait même pas parti de la confrérie.

Dans le passé, j’aurais tout fait pour faire survivre cette confrérie. Mon implication dans le Murmure y fut liée. Soit disant, ils infiltraient tous les groupes avec des taupes. Afin de chercher à les manipuler sans être vu. En jouant sur les émotions, tout le monde est manipulable. Moi y compris. Détruire le Murmure. Faire la lumière sur cela. Je le faisais aussi pour éviter que ça ne touche la confrérie.

Peine perdue.

 

Maintenant, je me rappelle que tout à une fin un jour. Tout.

Qu’ils crèvent ! Cela m’importe peu. Je ne chercherais qu’à sauver ceux qui en valent la peine. Et ça semble déjà bien parti, vu que la confrérie s’est prise une dérouillé magistrale de Théramore dans l’histoire du blocus.

Je ne m’y retrouve plus.

Tiens en parlant du blocus ! Le message de l’autre troll, Aphra. Lui aussi, il m’a bien montré que je n’y avais plus ma place. Savoir enfin de quel côté je me trouve.

Au tribunal, ils m’ont mis à côté de la porte. La personne la plus proche de la porte de sortie. Hatake. Autant dire personne si j’avais décidé de prendre la fille de l’air. Tout mon matériel sur moi. Mon sac à potion, ma boîte à outils, mes bottes et mes gants trafiquer. Pyro-fusées sur les gants. Nitro-survolteurs sur mes bottes. Mon système d’occultation gnome prêt à être activé à tout moment.

 

Je suis resté jusqu’au bout car je voulais seulement montrer que j’étais du côté de la confrérie. Que je l’avais toujours été.

J’aurais pu prendre la fuite 15 fois. Rien pour me retenir. Rien pour m’arrêter. Je suis un tauren en armure de plaque. Et jusqu’à maintenant, je n’ai vu personne d’assez malin pour me faire douter de ma méthode de fuite.

Je suis resté pour la confrérie. Je pensais que ça se serai vu. Que ça aurait été compris …

Rien.

Ils disent qu’ils vont enfin voir de quel côté je suis … Trop tard.

Je suis de mon côté maintenant. J’ai posé les charges pour le profil. Pour leur laisser croire.

Ce que j’ai fait aux navires de Théramore. J’aurais pu le faire à ceux de la confrérie.

Je partirais en traître ou en lépreux. Chasser d’après eux. N’ayant aucunes valeurs de piraterie.

Aucunes valeurs d’appartenance à leur confrérie.

Ma confrérie n’est plus …

 

 

Je suis un traître. Un tueur. Un héros. Un ami précieux.

Je suis moi.

Je suivrais les valeurs qui me sont précieuses. Même si elles peuvent changer au fil du temps.

 

Bientôt un gobelin mourra. Comme il le craignait.

Je le ferais partir dans un enfer de flammes. Assistant au spectacle de loin.

Ni vu. Ni soupçonnait.

Je serais tel une panthère dissimulait dans les hauteurs d’un arbre prête à sauter sur la nuque de ma proie pour la briser en un instant.

Tel un aigle cachait dans l’immensité bleue du ciel fondant sur le lapin.

Le cadavre découvert, je serais déjà loin.

 

Une mort insoupçonnée…

 

Une mort tombant sans crier gare…

 

Une mort venu du ciel.

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Créé le 26/04/2009 à 20:39:15 - Modifié le 02/05/2009 à 16:31:54

Elle me semble tellement semblable à celle que je voyais. Mais je la sens aussi grandement différente. A l’instar de tout ce qui m’entoure. De tout ce que je vois ou croise. Hier encore, tout était familier. Aujourd’hui je fais face à une inconnue. Qu’est ce qui a bien pu tout changer ?

 

Je sais tout ce qui à changer. Où plutôt ce qui en est la cause.

Nouveau monde.

Les lignes directrices de l’histoire n’ont pas changé. Je me demande si je devrais en remercier le ciel ou la terre-mère pour cela ? Le reste a changé. Les gens, les groupes, les bars… Des différences minimes à la taille du monde et de ce qui le bouleverse. Une dévastation de ma vie à mes yeux.

Offrande aux flammes du destin, de pratiquement tout ce à quoi je tenais vraiment, pour changer d’existence.

Je l’avais convoité. Encore un vœu qui ne se réalise pas exactement comme je le voulais.

Méfiez-vous de vos désirs, car souvent pour d’obscures raisons, ils se réalisent en prenant un malin plaisir à passer du stade de désir à celui d’horreur.

 

Au sein de ce nouveau monde, je croise des gens qui ressemble à ceux que j’ai connus où qui m’y font penser.

Pour une poignée d’or et pas mal de curiosité. J’ai accepté de un boulot qui me semblait inoffensif et facile. Un simple test d’un nouveau genre de déchiqueteur dimensionnel gobelin. Résultat…L’engin me pète à la gueule en ouvrant une faille comme je n’en avais encore jamais vu : Un globe d’un noir d’encre bordé d’éclairs bleus.

Globe de merde. Saloperie de réaction chaotique due aux pièces de récupération fatiguée. Maudit soit les gobelins et leur sens de l’économie aussi poussé que leur sens des affaires. Ils mériteraient que la création leur chie directement dans la gueule ou alors c’est eux qui en sont issu de cette merde.

 

En quelques secondes, la petite cabane où j’avais décidé de me retirer au sein des îles du sud fut totalement prise à l’intérieur du globe. J’ai le souvenir d’une sensation d’apesanteur et le voile noir, pour ensuite me retrouver plongeant vers les eaux maritimes à l’est de Lune d’Argent. Il est toujours plus agréable de se prendre un mur d’eau, que de goûter le contact du sol. Croyez-moi, j’en parle d’expérience.

Le corps engourdi et douloureux, j’ai pu néanmoins regagner la surface pour assister à la suite du spectacle.

Le globe noir stagnait dans l’air à cinq ou six mètres. Crachant des amas d’éclairs bleus aux formes variés. Certains percutant la plage derrière moi, brûlant, noircissant et vitrifiant le sable touché par ce phénomène. Le plus dingue dans tout ça, c’est que je n’entendais aucuns sons autour de moi. Ni même en moi. Pas de percussion du sang me battant les tympans, et pourtant je le sentais faire.

Après une série de boules qui touchèrent l’eau dans des gerbes de bonnes tailles. Je vis remonter à la surface mes deux montures. Ce qui me permit de comprendre que le globe craché mes affaires dans le périmètre. Prenant conscience que la saloperie – entre nous digne d’un sort de l’ombre à effets « pleins les mirettes » qu’aurait inventé un crétin au cerveau gangréné shooté à la ponction d’âme – risquait de me régurgiter à la face ma cabane, je m’empressais de regagner le rivage et courir me mettre à l’abri du phénomène en installant entre lui et moi une bonne distance de sécurité. Je finissais de regarder entre nausée, maux de têtes et sidération cette pluie d’amas plasmique se déversait de cette sphère issu d’une des plus belles ratés de l’ingénierie gobeline que j’avais pu voir.

 

Il me fallut alors une demi-journée pour rassembler mes affaires. Ayant eu par bonheur, pu retrouver le coffre en métal où j’avais rangé mon matériel d’aventure.

Ré-équiper de pied en cap, je me mis en chemin vers Lune d’Argent. Où je trouverais sûrement le Lotus Pourpre. Aliciae et Sintaël m’aideraient sûrement en m’offrant un remontant conséquent.

Vu ce que je venais de traverser, j’estimais bien en avoir besoin.


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Créé le 27/09/2009 à 20:58:33 - Pas de modification
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