Klow
Race: Tauren
Classe: Guerrier
Niveau: 81
Serveur: Conseil des Ombres
Jeu: World of Warcraft
Etat: Termin
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La taverne est presque vide, seul une table est occupée par un tauren et un gobelin dont le tablier le désigne comme le propriétaire des lieux. Les chopes et le pichet presque  vident indique qu’ils sont là depuis un moment. Malgré les volets fermés on peut entendre la tempête de neige qui fait rage dehors. Le tauren s’occupe à graver avec sa dague, un dessin dans un morceau d’écorce grand comme sa main. Après quelques secondes il lève les yeux de son ouvrage et regarde le gobelin.

 

Donc en échange d’une histoire vous m’héberger pour la nuit … Vous êtes pas banal pour un gobelin, enfin moi ça m’arrange je vais donc vous racontez mon histoire.

Je m’appelle Klow OmbreGriffe. Je viens d’un clan qui a toujours vécu dans les tarides, pour suivre l’enseignement de notre esprit gardien : OmbreGriffe, un esprit que l'on ne voyait que la nuit ou par les  rares journées pluvieuses des tarides. Nous l’honorions et il nous protégeait.

Mon clan avait un moyen très simple de choisir la voie que devais suivre ses enfants, lors les chamans du clan le décidaient, les jeunes taurens partaient seul dans les tarides pour rencontrer OmbreGriffe. Plus tard le tauren revenait, porteur d’un signe laisser par l’esprit lors de leur rencontre qui désignai quel serai la voie qui lui conviendrai le mieux. Aucuns membres ne s’en étaient jamais plaints, bien aux contraires tous étaient fiers de ce qu’ils faisaient.

 

Et me voici à mon tour à errer dans les tarides, attendant de voir OmbreGriffe. La pluie est tombée toute la journée et l’orage commence à s’éloigner avec la venue du crépuscule. C’est alors que je ressenti une étrange sensation sur ma nuque.

Je me retourne, l’esprit est bien là, à 5 mètres, ces yeux semblables à 2 charbons ardents luisent dans l’ombre des hautes herbes, elle est comme l'ont décrite les rares membres de la tribu qui ont pu le voir. Un félin à la fourrure noire comme la nuit avec 2 bandes blanches sur les flancs, et ses griffes rougeoie comme du métal en fusion. L'animal - esprit lève la tête et regarde le ciel, le tonnerre gronde au loin et la pluie s'arrête pour de bon, sa tête se rabaisse et il me contemple de son regard de braise. Puis d’un coup ! Il me bondit dessus, je tombe à la renverse, le félin s’éloigne d’un bond souple. Je sens une grosse branche noueuse sous ma main, je me relève en la saisissant et me tourne vers le félin, celui-ci court dans ma direction pour un deuxième assaut … La lutte fut violente, et elle se termina aussi violemment. Alors que la bête me saute au visage, je tente de l'esquiver mais pas assez rapidement, elle me lacère le visage, de la mâchoire jusqu'à l'œil ; sa force me projette au sol et me sonne. Alors que je me relève, encore étourdi, un rugissement venu d'un autre monde retenti derrière moi. Faisant demi-tour j'aperçois un centaure, tenant la hampe d'une lance qui traverse le cou de l’animal - esprit, souriant comme un démon en regardant le cadavre. Il retire la lance d’un mouvement sec déclenchant une pluie de sang qui lui asperge le torse.

Le tauren lâche la dague, saisi la chope boit une gorgée et reprend son ouvrage.

Les évènements qui suivirent je les vois comme à travers un fin voile rouge sang. A la vue de cette scène je sens une rage sans bornes me submergeait. Je fonce ainsi sur le centaure, celui-ci s’en aperçoit et recule en dégainant une épée et tente de me porter un coup par la même occasion. J'esquive son coup, en roulant à terre et me relève derrière lui, je place un de mes sabots sur une patte arrière et le force à baisser son arrière train, je place alors mon autre sabot à la base de son torse et utilise tout mon poids pour le clouer au sol. Le centaure se débat pour se relever mais il est trop tard pour lui, je saisis sa tête à deux mains juste sous le menton et commence à tirer dessus,  la créature essaye de résister tout en poussant des hurlements de plus en plus fort tandis que son dos descend jusqu’à toucher sa partie chevaline dans une suite de craquements sourds. Je pars ensuite chercher ma branche et revient près du centaure affaler sur le sol.

 

Le tauren marque une pose. Donne un léger coup de dague un peu plus fort, le visage serré et le regard dur, puis il reprend.

 

Mes coups répétés finirent par lui faire éclater sa tête comme un fruit trop mûr. Je me sens alors vider de toutes mes forces, et le voile rouge avait disparu. Je contemplais  les corps gisant à mes sabots, quand soudain je sens une odeur de brûlé venant de l'est là où se trouve le campement de mon clan. Je mis précipite aussi vite que mon corps fatigué le permet, hélas à mon arrivé tout n’est que désolation, je commence à parcourir le camp silencieux tel un fantôme, marchant à sur des restes de tentes éventrées et brûlés, enjambant les corps de mes proches comme ceux des pillards centaures.Quand tout à coup ! Une main s'agrippe à mon sabot, un ancêtre du clan est encore vivant gisant parmi les corps de dix centaures.

 

« Klow! Tu es vivant! Que soi remercié la Terre-Mère, je t'ai cru mort lorsque OmbreGriffe a rugit dans son dernier souffle. Ces centaures n'étaient pas normaux leurs yeux brûlés du feu des démons. Pour nous tuer ils ont été jusqu'à passer un pacte avec la légion ardente, mais ils sont tous morts aucuns n'a survécu à cette bataille. » L'ancêtre tousse en crachant du sang « Quelques jeunes ont pu s'enfuir vers le nord, trouve les, Klow! Et ensuite allez prévenir Cairne Bloodhoof à Thunderbluff et demander leur de vous aider. De sombres évènements vont se produire, le peuple tauren doit être mis au coura…» Sa phrase meurt dans son dernier souffle.

Je contemple ses yeux vides que toute vie à quitter, son âme est partie rejoindre la grande chasse près de la Terre-Mère. Je me relève, je dois effectuer une tache que moi seul peut faire. Je me regarde dans une flaque d'eau et de sang, et là j'aperçois ma blessure au visage pour la première fois: la cicatrice semble rougeoyer comme un feu, le sang ne semble même pas avoir couler, tandis que mon oeil qui fut touché est devenu noir comme un puit d'obscurité. Mais j'y vois parfaitement bien avec. Mais cela m’importe peu. Je me relève et  commence à rassembler les corps de mes proches.

Le tauren s’arrête de graver et c’est d’une voix lointaine qu’il dit.

Le soleil apparut à l’horizon, quand les dernières langues de feu du bûcher funéraires moururent. J’ai dû me résoudre à brûler les dépouilles ne pouvant toutes les enterrer rapidement.

Le tauren reprend sa gravure et poursuit d’une voix normale.

 Quand aux cadavres des centaures, les mouches qui leur tourne autour de leur vivant ce sont fait une joie de continuer de le faire dans leur mort.

Puis je rassemblais quelques affaires, et commençait à chercher la piste de ceux qui avait réussir à fuir le champ de bataille.

Le gobelin lève une main. Votre histoire m’intéresse beaucoup et je sens qu’elle n’est pas encore fini, mais permettais moi d’aller remplir le cruchon de bière nous serons plus à l’aise pour la suite. Le tauren hoche la tête en souriant, et le gobelin part vers le comptoir en emmenant le cruchon.

 

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Créé le 21/12/2009 à 10:01:16 - Modifié le 21/12/2009 à 10:03:12

Le gobelin revient avec le cruchon rempli de bière. Il rempli les 2 chopes et se réinstalle sur sa chaise, sort une pipe et commence à la préparer. Bien, vous pouvez continuer votre récit, Mr OmbreGriffe. Le tauren pose la dague, boit une gorgée de bière et reprend son ouvrage.

 

Klow suffira. Me voilà donc prêt à partir, après un tour du camp je repère une seul piste qui part vers le nord. Pour un chasseur du clan, elle aurai été aussi facile à suivre qu’un sentier, pour moi habitué à aider à la forge, et creuser la terre se fut une autre histoire. Tant et si bien que 2 heures plus tard un nouvelle orage éclata, et ma fatigue cumulait au temps me fit perdre la piste.

Je décidai alors de rallier Thunderbluff, comme me l’avait demander l’ancêtre. Jeune et ignorant, troublé par le chagrin, j’étais parti sans armes ; et après 3 jours à fuir ou à me défendre contre la faune sauvage avec encore qu’une branche comme arme je m’évanouis alors aux milieu des tarides. Le tauren marque une pause et le gobelin s’aperçoit qu’il n’a toujours pas allumé sa pipe et s’empresse de le faire. Je me réveillai alors sous arbre, une odeur de viande grillait me vint aux naseau ; je m’assis et vis un orc plutôt âgé assis près d’un feu à faire cuire de la viande.

« Te voilà réveiller mon gars. Eh ça va bien faire une demi journée que tu dors, tu as de la chance que se soit mon bestiau qui t’ai trouver et pas une de ses fichus hyène du coin. Allez viens manger un morceau. »

L’orc me dit se nommer Pralvas, il me dit également être un vétéran des guerres entre la horde, l’alliance et la légion ardente. Ce fut a peu prêt tous ce qu’il me raconta, pour le restant de ce qu’il dit je ne compris qu’une suite de marmonnement. Je lui racontai mon histoire et il décida de me montrer un chemin sûr pour arriver à la ville de Cairne.

 

C’est ainsi que je me liai d’amitié avec ce vieil orc un peu ronchon et pas très causant. L’orc m’ammena dans le village de la croisée, et m’indiqua la route pour atteindre Thunderbluff.

« Voilà p’tit gars, si tu suis cette route et les panneaux tu arrivera à destination, moi je te laisse ici, encore pas mal de choses à faire dans le coin. Ah ! Si un jour tu passes à Ogrimmar, va à la taverne tu m’y trouvera sans doute, sinon si tu me cherches laisse y un mot ils me préviendront. Et essaye d’apprendre à te servir d’une arme avant que l’on se revoie, de mon avis tu devrai essayer la hache bâti comme tu es, ça te sera toujours plus utile que de brasser de l’air avec ton bout de bois. » Et il parti en grommelant sur l’éducation au combat des jeunes d’aujourd’hui qui laissai vraiment à désirer.

Un jour et demi plus tard j’arrivai à Thunderbluff après un long trajet effectué au pas de course, car je n’avais perdu que trop de temps, la vue de cette ville perchée me laissa pantois.

Certes j’avais entendu les récits sur la capitale de mon peuple, mais de là à imaginer ça ! Je restai sans voix pendant un bon quart d’heure. En me dirigeant vers les ascenseurs je me demandai si il était possible qu’une ville pareil puisse disparaître ou même si quelqu’un oserai s’y attaquer ; à la sortie de l’ascenseur je demandai à un garde de m’indiquer la tente de Cairne. Il était connu que Cairne ne refusai jamais de recevoir quelqu’un sans bonnes raisons.

Cairne me reçu et écouta mon récit sans dire un mot, quand j’eu fini il me dis ceci :

 « Voilà une bien triste nouvelle, je vais envoyer quelques taurens dans les tarides à la recherche des survivants de ton clan. Quand à toi, après ce que tu as traverser tu devrais faire un bon guerrier, tu es résistant et possède déjà une bonne force. Si tu t’entraînes il ne fait aucun doute que tu deviendras plus fort, je ne force pas mais prend cela comme un bon conseil. » Je partis alors suivre une formation de guerrier dans la vallée d’entraînement des taurens, j’avais alors 19 hivers.

 

Trois années plus tard, après l’affrontement à armes réel du matin, mon enseignant me convoqua et me dit qu’il n’avait plus rien à m’apprendre. « Pour le reste tu l’apprendra toi-même. » me dit t’il en me donnant un paquetage contenant une armure de mailles et une hache, arme que j’avais appris à manier en suivant les conseils du vieux Pralvas. Je me mis en route le jour même pour la capitale, durant ces trois années où je fus retenu dans la vallée je n’avais eu aucunes nouvelles de mon clan, ni même de message envoyé par Cairne, hélas la nuit me surpris en chemin et je décidai de faire halte au village Bloodhoof. Après avoir souper je sorti me promener sur les bords du lac en regardant les étoiles se reflétaient sur sa surface, quand brusquement j’entendis un son au rythme complètement chaotique parvenir d’un peu plus loin devant moi, j’en découvris la source avec la découverte d’un morceau de minerai noire. Lorsque que je le pris en main le son s’arrêta, intriguer je le mis dans ma sacoche et rentrait me coucher à l’auberge. Le lendemain matin en rassemblant mes affaires, je vis que le minerai été tombé de ma sacoche et puis soudain mon œil griffé le vis sous la forme d’une chaîne. J’empruntais alors les outils du marchand d’armes du village et me rendis au feu de camp du village, quelques heures plus tard non sans difficulté j’avais forgé une chaîne dans le minerai. Je l’attachais à mon bras gauche et repartais pour la capitale voir Cairne Bloodhoof.

Cairne me reçu à nouveau, mais ma visite ne semblai pas le rendre heureux, voir même anxieux.

« - Vous devez vous rappeler de moi Cairne, je suis venu vous apprendre la destruction de mon clan il y a trois ans de cela. Vous avez envoyé vos hommes chercher les survivants, vous m’avez envoyé suivre une formation de combattant. Puis plus de nouvelles pendant trois ans, alors je viens moi-même les chercher.

Cairne jette un regard au dehors, et regarde les allers venus des passants pendant quelques secondes. Puis il commence à parler d’une voix lointaine comme perdu dans ses pensées.

- Je m’en souviens très bien. Mais hélas, le retour du groupe ne ramena aucunes bonnes nouvelles. Le groupe revint deux semaines plus tard, ils avaient trouver trois survivants, enfin survivants ne convient pas trop dans ce cas. Trois cadavres, voilà ce qu’ils ont trouvés. Ils ont remontés une piste qui partait des restes d’un campement de fortune au nord de ton ancien camp. Après deux jours, ils ont trouvés les cadavres de trois adultes ; le premier avait été à moitié dévoré, le torse était ouvert, ainsi que complètement vidait, quand aux bras et aux jambes ils étaient rongés jusqu’à l’os ; le deuxième avait été débiter en petits morceaux, doigts, oreilles, mains, même des morceaux de peaux arrachés traîner sous le cadavre ; le dernier était le moins pire, il était juste décapité la tête posé aussi sous le corps pendu. Mais tous ont une marque dans le dos comme faite avec un fer chauffé à rouge. La marque est ronde, deux traits parallèles passe près du centre du cercle sans en sortir, deux corps avait les traits verticaux l’autre les avait en biais, et pour finir un losange englobait chaque cercle. »

 

Le bruit de la pipe tombant sur le sol, fait relever la tête du tauren de son ouvrage. Il voit le gobelin se précipitai derrière le bar puis l’entend vomir tripe et boyaux. Le tauren reprend son ouvrage avec un léger sourire narquois.

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Créé le 21/12/2009 à 10:02:58 - Pas de modification

Le gobelin revient quelques minutes plus tard avec un sac. Le tauren le regarde d’un œil amusé.

- Souhaitez vous que je m’arrête ?

- Non, non ça va passer. Ca m’a juste rappelé de mauvais souvenir, continuez à raconter.

- Bien. Alors à ce moment Cairne se retourne vers moi et poursuit son récit.

« Au pied de l’arbre ils ont découvert plusieurs traces, celle appartenant à des taurens et les autres étaient celle de satyre, ils ont comptés une vingtaine de satyres, environ huit jeunes taurens d’une quinzaine d’années maximum d’après la profondeur des traces.

Le groupe s’est alors séparé en deux, certains restaient pour enterrer les corps et revenir me faire un rapport, les autres ont continué de suivre la piste du groupe. La traque les a menai dans la forêt d’ashenvale, mais les satyres ont tenu un rythme de voyage rapide rendant la poursuite ardu, et lorsque que finalement mes agents les ont rattrapés ils ont du se battre et une partie des satyres à emmener les prisonniers dans leur camp au plus profond du bois. Mes agents étaient trop fatigués ou blesser pour continuer la traque et ils sont revenu me faire leur rapport, qui est le récit que je vient de te faire.

- Mais cela c’est passé il y a plus de trois ans ! M’exclamai-je. Vous n’avez pas envoyé un autre groupe pour attaquer le camp des satyres et les sauver ?

- Et tout le monde connaît la situation qui règne là bas depuis ce temps ! La horde et l’alliance se batte pour le contrôle de cette forêt. Sans compter les autres menaces qui y rôdent, depuis toujours et aussi depuis la grande guerre contre la légion… La horde a quand même put installer un poste avancé. Les espions sur place n’ont remarqué aucuns changements dans les camps satyres connus, mais je suis tenu informé de toutes nouvelles découvertes que la horde fait. Et je ne t’ai pas tenu informer car cela n’aurez suffit à rien qu’a te déconcentrer de ta formation.

- Alors je demande à être en poste à ashenvale.

- Non, cela a déjà été choisi. Tu pars pour les tarides, voici ton ordre d’affection.

Cairne demande à un garde de s’approcher.

- Les tarides ont pas mal changé en trois ans, la faune est devenue plus agressive. Ce garde te servira d’escorte jusqu’à la croisée, c’est là que tu es affecté. Ceci clos notre entretien, bonne route, guerrier.

Le tauren regarde sa gravure non terminée, rengaine sa dague avec un soupir, prend sa bière et gigote sur sa chaise pour trouver une position plus confortable.

- C’est ainsi que j’ai été envoyé dans les tarides dans une campagne contre les hurans locaux. On me trouva un talent pour dessiner les cartes et je fus groupé dans l’unité d’exploration et de relevés. Un mois plus tard, je reçus une lettre de Cairne qui me disais que la horde avait découvert me dernier camp des satyres, mais que néamoins je devais rester en poste dans les tarides, la horde avait suffisament de soldats entraînés en Ashenvale pour remplir cette mission.

Mais moi je décidais n’avoir que trop attendu, ne pas participer à la mission cela je le comprenait, mais qu’il ne me permette pas de revoir les membres de mon clan dés leur libération, je n’étais pas d’accord. J’eu vite fait de mettre mon plan sur pied.

Mon travail de cartographe me permis de faire une copie des cartes d’Ashenvale et de la route qui y mener, ces contrées mettant inconnus. Je réunissais rapidement des vivres et un équipement pour un long voyage solitaire et les cacher loin du camp lors d’une sortie pour soi disant remettre à jour mes cartes.

2 jours plus tard, je profitai de ma journée de repos pour m’esquiver. Je fis semblant de partir vers Ogrimmar voir mon ami Pralvas, et je bifurquais loin des regards vers Ashenvale. Passer le poste frontière fut un jeu d’enfant, mes cartes m’indiquant une brèche dans la palissade à l’est. La traversée de la forêt fut plus rude que prévu mais je réussi quand même à atteindre le poste du pays après, cela m’avais prit un jour et demi de marche et de course forcé. Je me cachai alors sur une corniche qui surplombais le camp, et attendit.

Le lendemain, un régiment parti du camp. Tous étaient en armes et prêt pour la bataille, cela ne pouvait être que pour cette attaque. Suivre un bataillon pareil fut un jeu d’enfant, ils tombèrent sur le camp des satyres à l’aube du jour suivant. Ils ne laissaient aucuns survivants derrière eux, je n’ai eu qu’à suivre ce chemin fait de sang et de morts, ceci me mena droit à un arbre immense. On avait tailler un renfoncement dans l’arbre, duquel partais un couloir qui descendait sous terre.

Je dus faire attention à ne pas glisser dans les flaques de sang, ou même chuter sur les cadavres. Je sorti finalement du couloir, celui-ci débouchai sur une salle souterraine, le plafond et les murs étaient envahis par un enchevêtrement de racines qui descendaient jusqu’au sol. Des 2 couloirs qui partaient de cette salle montaient des échos de luttes, je me demandais lequel prendre quand soudain j’entendis des bruits de sabots qui venaient de derrière un mur de racines. Je n’eu que le temps de précipitai dans l’ombre du couloir duquel j’arrivais, avant que les racines ne s’écartent pour voir un nouveau couloir duquel plusieurs groupes de satyres armés en sortirent. J’eu un choc en m’apercevant que tous les satyres avaient le même regard que le centaure qui m’avait attaqué.

Les groupes se séparèrent dans les 2 couloirs où avaient lieux les batailles. La salle redevenu calme, je m’approchais des racines et me tailler un passage à l’aide de ma hache. Je découvris au bout de ce couloir un puits d’où montait une étrange litanie.

 

Un choc sourd résonne soudainement contre un des murs de l’auberge, faisant sursauter le gobelin et le tauren attablés. Ils remarquent que la cause n’est qu’un volet décroché par le vent. Le gobelin se lève pour le raccrocher et le tauren rengaine discrètement la dague qu’il tenait caché sous la table.

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Créé le 21/12/2009 à 10:04:37 - Pas de modification

Le gobelin se rassoit, rallume sa pipe, et écoute le tauren poursuivre son récit.

Une échelle de corde descendait dans le puits. Après avoir vérifier qu’elle supporterais mon poids, je descendis dans le puits. Ce que je découvris en bas me donna un frisson à l’époque, j’avais atterri sur un balcon qui surplombait une grande salle. En bas se tenait une douzaine de satyres qui portait de grands manteaux à capuches. Un couple de jeune taurens, d’une douzaine d’années, était attaché sur une sorte d’autel. Je reconnus alors 2 enfants de mon clan, lors de l’attaque c’était encore des petits qui traînaient dans les jupes de leurs mères, mais l’autel attira mon regard, je m’aperçu que celui-ci était fait d’une pierre noire mais qui reflétai la lumière comme ma chaîne. Et c’est sur cette constatation que tout tourna de travers.

 

Ma chaîne se mit à siffler et à briller d’un coup, ce qui attira évidemment l’attention de tous les satyres. J’étais découvert, alors n’hésitant plus, ma hache à la main, je sautais du balcon, écrasai deux satyres  à ma réception et enfonçai ma hache dans le thorax d’un troisième. Je  me retrouvais à faire face à cinq satyres armés qui m’empêchaient d’atteindre l’autel derrière eux. Le sifflement brillant de ma chaîne s’arrêta pour être remplacé par une sorte de deux rythmes de battement mélangés de façon chaotique. Avant d’avoir eu le temps de comprendre ce qui se passait deux gigantesques satyres sortirent de derrière un rideau, saisirent les deux enfants et les emmenèrent avec eux derrière le rideau, trois satyres les suivirent également.

A ce moment, j’entendis plusieurs chocs suivit d’une sorte de bruits de roulement sur le balcon d’où je venais. Les satyres levèrent la tête pour voir, et moi j’en profitais pour tenter une percée. Je saisi celui devant moi à la gorge et l’envoyer violemment au milieu de ses camarades, le chemin jusqu’à l’autel étant libre je m’y engouffrais, bondissait sur l’autel, resautai par-dessus le satyre qui restai et atterri devant le rideau. Je l’arrachais, le jeter sur le satyre derrière moi et en profitai pour lui décrocher un coup de sabot qui le jeta contre l’autel. Je n’attendis pas que les autres réagissent et je partais dans le passage où les enfants avaient été amenés. J’entendis des coups de feu parvenir de la salle que je quittais, le bruit du balcon devait être les soldats qui avaient atteint cette salle.

 

Le passage débouchais au milieu d’une paroi à pic, en bas coulait la rivière furie du sud. Des embarcations flottaient contre la paroi et un satyre ramenait à lui une échelle de corde, une douzaine de taurens se trouvaient également sur ses embarcations. Les plus éloignés étaient trop loin pour voir si je les connaissais, mais pour ceux qui étaient dans l’embarcation au pied de la falaise je pus en reconnaître quatre ; les deux enfants vus plus tôt, un tauren qui été sans cesse avec les cueilleurs, et une tauren qui elle s’occupait à tanner le cuir du clan ; les deux derniers devaient à peine avoir un an de moins que moi. Une lueur m’éblouit à ce moment, elle venait du bracelet que portait la tauren la plus âgée.

Le tauren tapote sa chaîne.

Je remarquais alors que tous les taurens avaient  une sorte de collier ou bracelet dans lequel on avait serti un éclat de cette pierre noire. Et ma chaîne repris son manège de lumière sifflante pendant quelques secondes, mais plusieurs rythmes semblaient s’être rajouter après que le sifflement est disparu. J’allais sauter dans la rivière quand soudain le bruit de ma chaîne s’arrêta, ce qui me surpris et me fit stopper nette.

 

« T’as bien fait de t’arrêter mon gaillard. Maintenant pas de gestes brusque et tu te retournes doucement. »

L’ordre venait de derrière moi, et je le suivais à la lettre. Un orc se tenait au milieu de deux autres qui me tenait en joue de leurs fusils. Ils semblaient s’être arrêté de presser la gâchette au dernier moment.

«  - C’est bien lui mon adjugent, la balafre et l’œil ne trompe pas.

- Bien, tout semble prouvais que vous êtes le soldat Klow Ombregriffe des troupes de Thunderbluff. J’ai ordre de vous traîner devant le conseil des chefs de la horde, les mobiles sont désertion et désobéïsance à un ordre direct d’un chef de la horde. Alors tu vas me donner tes armes et rester tranquille, d’accord gamin ? »

Je voyais l’orc s’avançait parlant et souriant en même temps. Je me mis à réfléchir à toutes vitesse. J’aurais dû deviner qu’on me collerait un avis de recherche aux basques, un coup d’œil  me permit de voir les embarcations remonter la rivière en restant bien au milieu pendant que j’enrageais à être retenu par des crétin de soldats. L’orc s’arrêta face à moi, le sourire disparu de sa face cicatrisé verte.

«  - Donne tes armes ou le conseil jugera un tas de plomb troué. »

Je décidais que c’était quite ou double, je levai ma main, le manche de la hache vers l’orc, celui-ci fit un geste rassurant à ses collègues qui se détendirent, je fit alors décrire un arc de cercle à ma main et je frappais sa mâchoire avec le manche de ma hache à tous vitesse, celle-ci claqua avec un craquement, des dents cassées sans doute. A vrai dire je ne restai pas pour vérifier, je continuais mon mouvement pour me retourner et me jetai dans le vide. J’entendis une balle ricochait sur mon épaulière et je tombais à l’eau.

 

Le tauren saisit sa chope et bois. En la reposant il voit le gobelin à la tête d’un vert  pâle. Comme si il venait de voir sa dernière heure arrivait. Et puis il se met à bafouillez.

- Vo…Vou…Vous êtes un déserteur ?

Le tauren part d’un grand éclat de rire.

- Non, non. Cela c’est passé il a bien … trois mois et des poussières. L’affaire a été réglée depuis longtemps.

Le gobelin soupire de soulagement, et se met à regarder la chaîne accrochai au bras du tauren.

- Si j’ai bien compris, vous êtes lié aux autres taurens par cette chaîne ? Et depuis que vous en avez parlé il me semble entendre un battement chaotique, mais de façon très légère.

- Vous n’êtes pas loin. Je m’explique, rare sont les personnes qui arrivent à l’entendre. On peut l’entendre que dans trois cas, soi en étant une personne maniant les arcannes et qui la voit directement, pour les non arcanistes il faut d'abord que je les y autorise, mais comme vous il faudra encore la voir directement et se concentrer pour seulement l’entendre un peu, soi et c’est le cas le plus rare, en étant une personne aveugle. Tous les aveugles n’y arrivent pas, mais certains l’ont entendu alors même qu’elle était cachée sous mes vêtements. Ils semblent que pour eux les règles précédentes ne rentrent pas en compte.

Mais noter bien que seul un aveugle "spécial" ou un arcaniste peut l'entendre de lui même si il est courant quel fait du bruit. Pour les autres il faut que je les guide.

Bref, pour en revenir sur votre histoire de lien, j’en est déduis depuis le temps que ma chaîne me transmet les battements de cœur d’une personne qui porte une pierre noire qui est synchronisé avec ma chaîne, ce qui cause ce battement chaotique est dû au nombre élévé de pierre auquel ma chaîne est synchronisé. Evidemment un rythme disparaît si un porteur de pierre ne la plus près de lui, ou si un porteur est mort, et quand à moi je l’entends en continu sauf peu de temps avant que je me retrouves en grand danger, mais cette règle est instable car cela ne se produit pas toujours.

- C’est vraiment un drôle d’objet que vous av…

Trois coups frappés à la porte de l’auberge interrompent le gobelin dans sa tirade. Celui-ci fait un petit geste vers le tauren, se lève et se dirige vers la porte en essuyant les mains dans son tablier et en braillant qu’il arrive. Dans l’auberge, le tauren écoute le silence que seul le bruit de pas traînant  du gobelin trouble.

 

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Créé le 21/12/2009 à 10:05:41 - Modifié le 06/01/2010 à 08:58:24

Je pousse un soupir de soulagement. Un ventre plein, une bonne pinte de bière et un lit douillet pour la nuit. Après plusieurs jours à avancer dans la neige, à se nourrir de pain sec et dormir à la belle étoile. Cela était devenu un vrai luxe à mes yeux. Et pour obtenir tous ça je n’ai eu qu’à raconter mon histoire à ce gobelin - aubergiste que je regardais partir vers la porte. Je soupirai à nouveaux en me laissant bercer par le rythme traînant des pas du gobelin, seul bruit qui troublait le silence et je me mis à me balancer sur ma chaise.

Mais un truc me chiffonner, il me manquai quelque chose. La mémoire me revient brusquement, il manquait le son de ma chaîne, comment j’avais pu ignorer ça ! Ce silence avait toujours précédait les emmerdes. Ce brusque rappel me fit perdre l’équilibre et avant que ma tête ne passe sous le niveau de la table, j’eu juste le temps de voir une explosion  réduire la porte de l’auberge en miette et envoyai le gobelin valser plusieurs mètres plus loin.

 

La foudre s’abat devant à 50 mètres devant moi et me jette au sol. Ma tête résonne comme un tambour de parade, la terre tangue sous moi et je ne peux qu’assister impuissant à la fermeture de la faille dimensionnel de la porte noire qui emmène loin de moi ceux que j’avais promis de retrouver et de protéger. Un être vert se place devant moi et me décroche un violent coup de masse sur mon casque. Un voile noir envahit ma vision et je me sens chuter dans une abysse sans fond.

 

La fumée de l’explosion a envahit la pièce. Je me masse le crâne, ma tête a frappé le mur derrière moi lors de ma chute. Je me relève accroupi, attrape la table devant moi et la fait basculer en avant. Puis je m’adosse derrière cette barrière de fortune en dégainant ma dague.

Des détonations éclatent, mais les quelques balles qui touchent la table ne traverse pas son bois épais. Loué soi le désir de qualité de l’aubergiste. J’entends deux sifflements qui proviennent de dehors. Je passe alors ma tête par-dessus ma « barricade » pour apercevoir un loup et un énorme scorpion surgir de la fumée mourante. J’estime rapidement que le loup sera le premier arrivé, dû à sa vélocité et aussi qu’il peut sauter par-dessus la table. Au moment où il saute, je lâche ma dague, m’accroupi en l’attrapant à la gorge et roule sur mon dos pour lui faire « embrasser » le mur. Le scorpion surgit à ma droite, je ramasse ma dague et roule sur ma gauche. Je n’ai que le temps de courir et rouler maladroitement par-dessus le comptoir pour y atterrir derrière aussi maladroitement en poussant un juron, que d’autres coups de feux éclatent à nouveaux.

J’ai bien fait de laisser mes affaires près de la porte de l’écurie qui est derrière le comptoir, je me penche pour les prendre quand une voix résonne derrière moi. Une voix que je n’aurais jamais souhaiter réentendre un jour. 

-         Tu bouges un doigt et ce qui te sert de tête va être éparpillé sur tous les murs de cette pièce. 

Prenant l’ordre au sérieux je reste immobile et voit un orc nous rejoindre en sautant par-dessus le comptoir, et se met à parler à son collègue.

-         Bien joué, Ghort !

-         Ferme là et attache lui les sabots et ses mains. Et ne traverse pas ma ligne de tir. Je connais bien ce salaud, il a de la ressource.

-         Bien, bien.

L’orc s’exécute en grommelant. Une fois entraver, il se relève et fait un léger signe de tête pour dire qu’il a fini. Derrière moi, j’entends le cliquetis d’un chien de fusil remis au repos.

La personne derrière moi, m’enjambe et s’adosse au bar pour que je la voit. 

-         Zog zog, Klow. Comment on se retrouve hein … Tu te souviens de moi, non ? 

Je regarde l’orc qui me fait face, celui-ci me sourit laissant voir un creux parmi ces dents. Là où je l’avais frappé avec le manche de ma hache. 

-         Oui, bien que maintenant j’ai le désagrément de connaître votre nom, Adjudant Ghort.

-         Heureux de l’apprendre Klow. Mais de la route nous attends alors on discutera plus tard. 

Ghort se rapproche et m’assomme d’un violent coup de crosse de son fusil. Juste avant de perdre totalement connaissance, je l’entends dire à son collègue. 

        - Va chercher Kyorc. Son kodo est derrière et on ne sera pas trop de trois pour le mettre dessus. Ah oui ! N’oublie pas les sédatifs aussi.

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Créé le 21/12/2009 à 10:12:23 - Pas de modification
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