ils ne savent pas ce que nous sommes nous les avons laissés avec leurs maîtres respectifs, ils vont certainement apprendre beaucoup certainement plus qu'avec nous. J'ai de la peine car, je déteste les laisser seul loin de moi mais, il est des choses qu'ils ne peuvent pas voir ni entendre.

Acacia a grandi et commence à devenir une jolie personne. Gabriel devient de plus en plus charmeur c'est à croire qu'il a récupéré cela de son père.

J'ai vu les progrès de mes enfants, mais je ne les vois pas grandir les jumeaux marchent déjà et moi je suis proche de ramper.

Gabriel se tourne dangereusement vers la lumière, il faut croire que son air d'ange et ses boucles blondes lui donnent toutes les capacités pour exceller .

Acacia ressemble de plus en plus à son père, elle est têtue, elle ose dire tout haut ce que tout le monde tait, elle déteste les remontrances et l'autorité, mais elle est remplie de sentiments juste. Je pense qu'elle se destine à l'assassinat. Son désir de vengeance est parfois si intense qu'elle me fait peur au fond de moi . Je vais bientôt devoir l'emmener voir les amazones avec Lysinda.

Lysinda et Ysild, mes deux enfants inséparables, ils passent leur temps ensemble l'un avec l'autre, l'un contre l'autre. Parfois je vois des objets voler, je ne sais lequel des deux fait cela. Ils unissent leurs petites mains et tout autour d'eux se transforme enfin se déplace et se démoli.

Ils n'ont pas revu leur parrain Klow et leur marraine Layra depuis longtemps. Comment leur dire que l'un a disparu et que l'autre a trahi leur mère. Impossible, ils sont trop petits pour comprendre.

Dans cette pièce éclairée par les deux Lunes Bleues,

tu es venu ...ton odeur pas complétement inconnue , tes phallanges contre mes omoplates et mon coeur qui vascille ... je sens ton souffle contre mon ame et tu sais ou ton coeur peux venir m'embrasser .

Je tremble dans la pénombre , je ne prends pas la peine de chercher à illuminer la pièce .

Je tressailles de tes baisers au creux de mon cou, au creux de ma vie.

J'ai pas besoin de t'entendre pour te comprendre seul tes yeux me parlent mais ce soir il fait si noir dans le fond de mes regrets et je comprends ton langage des signes.

Tu effleures du bout de tes doigts mes lèvres chaudes, tu as les lèvres glacées et moi je frémis à l'idée que tu t'échappes encore et encore loin de moi .

Le silence est ta parole et dans la nuit résonne ton pas qui fuit encore et encore... de peur que ma soeur ne te croise dans un couloir . Qui fuis tu ? Est-ce moi ou ta vie ?

Je ne sais pas ce que nous allons faire comme chemin ensemble mais une chose est sure c'est que tu vas marquer une étape, un morceau de vie.

Ton nez caresse le mien et tu amènes tes mains près de mes oreilles et tu caresses du bout des doigts les lobes de mes oreilles ornés des boucles que tu m'as fabriqué . Lorsque tu as plongé tes yeux dans les miens et que tu as offert ce présent, mon coeur à bondit de joie.

Ne te joues pas de moi , car la nuit cache bien des choses et je suis à nouveau perdue quand le jour se lève.

Mes doigts fébriles caressent ce doux manteau froid qui me gèle le sang et pourtant je suis brulante ... la fièvre est là .

Ils ont perdu et je me suis perdue.

Je prends cette neige si pure et si blanche du bout de mes doigts roses et je laisse fondre la boule de coton glacée  dans mon cou .

J'ai perdu le gout ... Personne ne sait ou je suis et personne ne saura.

Seule Layra connait ce lieu mais elle ne viendra pas ... elle ne viendra plus .

J'ai besoin de disparaitre.

J'ai plongé mon corps nu dans la neige , je tremble mais mes idées restent fraiches ...

Je refuse cette vie , je refuse cet environnement qui m'est insupportable. Le froid me glace les veines et je ne suis plus tout à fait sure.

Ma vie défile dans ma tête et même si je lutte contre moi-même il est évident que je dois partir . Je sors de la neige et je remet mon armure .

J'ai les lèvres bleues mais peu importe .

La neige n'a rien purifiée je suis toujours la même .

Je suis repartie plus déterminée que jamais à disparaitre mais avec le froid si insupportable comme compagnon.

Je ne sais pas ce que je vais faire mais il est possible que demain je ne sois plus de ce monde.

Je ne sais encore pas pourquoi je suis passée à Raven, j'étais chez lui et cela m'étais complétement égal.

Comme toujours j'y suis allée à l'heure la plus mortelle et mon passe droit que j'avais gardé précieusement me fut d'une grande aide cette plume qui virevoltait au vent fut majestueusement utilisée pour ma sauvegarde. Sans cela les gardiens de ce manoir de l'horreur m'auraient déjà égorgé. Peut être que je recherchais cela au final de manière si consciente .

Je l'ai dérangé, comme toujours il a été avertit trop rapidement ... jamais d'effet de surprise avec lui malheureusement .Il m'a vu errer dans un coin paumé de la cour du manoir,je l'ai vu, je suis sortie. Lui seul connait ce que je suis et sait reconnaitre mes invitations et mes défiances. Il m'a suivi comme escompté.

Je me suis assise dans la cour des miracles comme on pourrait dire mais elle n'est en rien utilisée à cela .

J'ai posé mon fessier sur l'estrade mal rafistolée... ce lieu est de plus en plus perdu ...il y a un temps ou ...non... ne rien écrire de ce temps, il est révolu et personne ne doit savoir.

Son regard m'a transpercé l'ame... comme lorsque'il se refusait d'avouer ses sentiments envers moi.J'ai vu sa lutte intérieure et j'ai vu qu'il refuserait tout compromis. Je l'ai laissé agresser le premier , je n'ai pas peur de lui, il le sait . Chaque fois qu'il me touche même pour me poser une lame sur la gorge je n'ai pas peur. Je pourrai passer des heures avec sa lame sur mon cou que la peur ne viendrait pas . Il ne peut pas, il ne brisera pas de nouveau le pacte.

Après ses habituelles questions désordonnées, il a enfin sorti sa lame . Peut être que je suis finalement venue chercher cela . Ma propre  mort chez mon Voleur d'ame.

Il a osé me retirer la plume dont j'avais hérité... la lame sur la gorge, il a retiré la plume de mon coeur ,il a percé ma vie avec ,sa plume qu'il m'a retiré ... je ne supportes pas cela ...il n'aurait pas du ... je suis si triste , et si désemparée.

Layra était la , je suis partie , je savais qu'il me retrouverai , consiencieusement j'ai pris le chemin inverse de la sortie vers les montagnes qui entourent le manoir.

Il a fini par me rejoindre et j'ai enfin compris son getste ... il a cru que je voulais sa mort autant que Sin ... il est évident qu'il ne me connait plus ...Sa plume étant mon serment ... jamais je n'aurais touché à Hatake ... Jamais ...

J'ai joué mon merveilleux chantage avec la mort , reculer d'un pas dans le vide les yeux fermés et lui a couru pour me sauver je savais que sa main me retiendrai le corps et que le vide ne serait plus s'il était proche de moi .

Il m'a rendu une plume qui n'était pas la mienne ... je ne sais pourquoi mais ... l'essentielle est qu'elle respire son odeur . Il la portait contre son torse, j'adore sentir le musc de sa peau.

J'ai rattaché ma plume dans mes cheveux et Klow a débarqué de l'inconnu ...
Je suis restée silencieuse ... les paroles n'atteignent plus Klow.

Je suis partie  loin d'ici ...et j'ai à nouveau senti son souffle chatouiller mes oreilles.

Une joie m'est venue du plus profond de mon être .

Je ne l'ai pas perdu ... au fond de moi je l'ai toujours su ...

Je suis allée à Lune et j'ai erré comme si je faisais un dernier adieu à cette vie qui m'emprisonne l'ame .

Il est arrivé dans mon dos comme à son habitude mais il est encore plus méfiant qu'a son habitude ... je crains que toute cette histoire ne l'ai vraiment changé et qu'il se soit perdu au find de ses tourments .

Il refuse de me retrouver , il refuse mon contact , il me défie souvent du regard et je déteste qu'il me repousse . Je suis haineuse envers tous et lui me rend folle de rage.

Je suis bien décidée à trouver sa faille . Je crois que nous avons vieilli trop vite et que notre jeunesse a filé comme l'eau qui glisse entre nos doigts.

Je suis frustrée de son attitude, je suis devenue féline à son contact . Je ne suis plus la même lorsqu'il me repousse , je deviens violente et cette violence me pousse à cracher mon venin.

Je l'ai mordu, il n'a pas bougé , il n'a rien fait ... il n'a pas blémi, ni frémi , ni hurlé .

J'aurais voulu qu'il m'attrappe le cou violement et qu'il me brise la nuque.

Je veux que ma mort soit donnée par ses mains mais son pacte l'en empêche . Je tente de l'excéder au point qu'il ne se controle plus mais il est d'une serenité que je ne comprend pas.

Je l'ai apaté vers la forêt vers chez moi ...je m'y sens mieux qu'a Lune, les dangers je les connait et lui aussi .

Il me parle sans cesse de son changement mais lorsqu'il a montré ses canines si finement ouvragées et pointues commes des dagues éffilées,  j'ai blémi silencieusement . Un frisson d'adoration est monté en moi et je crevais de me faire mordre par ses dents si blanches.

Puis il a commencé à me regarder bizarrement et j'ai vu ... j'ai vu ... j'ai vu ...

Mes yeux se sont embrumés et je savais qu'il serait...

Son pelage si doux , son ame offerte et je n'ai pu me retenir... je me suis jetée sur sa fourrure et j'ai aimé me coller à son odeur si animale . Je crois que ce soir j'ai eu une révélation . Ce pacte n'est pas la pour rien . Rien n'est jamais la par hasard.

J'aurais aimé arracher des poils pour son souvenir mais je respecte trop l'animal .

Il a fuit ensuite des larmes sont montées dans ma gorge et il m'a annoncé son départ,  il part encore et encore en exil.

Son absence , je devrais m'y habituer . Il a changé, ses lèvres n'ont plus le même gout, chacun de ses regards est un défi à ma vie .

Je ne sais plus si je dois attendre qu'il revienne ... il saura surement se perdre loin de moi à nouveau .