Hatake Jioshu
Race: Elfe de sang
Classe: Voleur
Niveau: 80
Serveur: Conseil des Ombres
Jeu: World of Warcraft
Etat: Termin
Infos
25 articles
1 commentaires
3 images
Du même auteur
Rejoignez-nous !
Publiez vous aussi les exploits de vos personnages en ouvrant un compte sur rp.azrelia.fr !
Site hors-charte
Choisissez une catégorie
25 messages - Cliquez sur un titre pour afficher la page dans une autre fenêtre

Mon état s'aggrave lentement, très lentement, mais il s'aggrave indubitablement. Je ne sais plus quoi faire, sinon méditer, réfléchir au plus calme. Depuis hier je ne fais plus de tâche physique, et je n'arrive plus à me battre avec les autres Mag'Har.

Ils cherchent une solution, j'ai atteint un rang parmi eux qui dépasse le simple patient. Je suis comme un frère pour certains, une promesse pour d'autre. Mon maître me dit que je n'ai que peu de temps, qu'il ne me reste plus de réelle solution. A moins, bien sûr, que j'accepte de rentrer dans une faille de la méditation, avec les dangers que cela implique. Il s'agirait de plonger mon esprit si loin dans mon for intérieur, que mon corps lui même se verrait plongé dans une dimension, qui ne serait autre chose que mon for. Ainsi, de l'intérieur, je pourrais me soigner, me regénérer comme lors d'une hibernation. Cela ressemblerait à une mort. Mais pour le moment, c'est la Faucheuse qui attends au bout du chemin, et je m'approche d'elle sans m'arrêter.

J'aimerais voir une dernière fois ceux qui comptent pour moi, ne serait-ce qu'en conscience élevée. Dire adieu, laisser tomber tous mes masques et faire un adieu à celles et ceux qui me rendent ce que j'ai offert, sans rien demander en retour.

A Klow, il y aura une copie de mon journal, les arrangements sont déjà faits. Cette entrée dans mon journal est une des dernières, et je ne peux plus faire demi tour: j'ai vécu plus longtemps que quiquonque dans ma famille, plus longtemps que je n'aurais dû, et pour ça, je suis reconnaissant au temps; il m'en a donné, même si je n'ai pas toujours su l'utiliser.

Un ami m'a dit, un soir à Hurlevent "Le printemps est la belle saison, mais elle se termine toujours, même si il dure plus moins longtemps, il se termine pour laisser l'été le bercer".

Quelle ironie, le Berceau de l'Été sera ce bras qui me bercera.

Poster un commentaire - Commentaires (1)
Créé le 10/04/2009 à 20:04:41 - Modifié le 11/04/2009 à 15:46:39

Premier jour de ma mort.

L'endroit dans lequel je me retrouve la journée et pour ue grande partie de la nuit est exigu. Mais lorsque je me mets en transe, je découvre un espace immense, spatialement infini, spirituellement sans limites. Sans repère spatial, sans notion du temps, rappelé uniquement par les appels de mes maîtres, j'erre mentalement vers mon for, me regénère à la manière d'une chenille dans son cocon. Je suis encore bien faible, je sens encore le poids de l'âge et il est dur d'y résister. Néanmoins, la nouvelle de ma "mort" est parvenue aux oreilles des concernés.

Aliciae, Klow, Avà. Ne manque de Nesfalia et Aríel.

Fawlkes a joué son rôle à merveille. Lui même ne sait pas où je suis, comment vais-je. Son nouveau compagnon d'arme aussi a joué les messagers.

Quelle peine pour Aliciae, mais je dois m'en tenir au plan. Après tout, rien ne doit m'arrêter dans mon chemin du salut. Rien, ni personne. Quelle femme, cette amazone! Même mort, elle se refuse de l'admettre, elle me scande qu'elle m'en veux. Sa manière de dire que je lui manque. Ma chère Aliciae, je reviendrais, mon serment n'est pas encore accompli. Je reviendrais la voir souvent, grâce à cette transe, quand mon état se sera amélioré. Je sais qu'elle aime me savoir dans le vent qui caresse son visage.

Klow, Klow, Klow... Toi qui ne m'a jamais, ou presque, vu sans armure, tu as remarqué la supercherie. Dur de trouver un Sin Dorei aussi peu musclé de que ça dans les environs de Garadar, le tuer et l'emporter sans attirer l'attention. Trop musclé, la cicatrice du coeur trop récente. Même avec le feu lèchant son corps tu as remarqué. D'autre part, je te connais assez pour avoir apprit ton silence mutique de plaques. Tu lis ces lignes en même temps que je les écrits; alors, je te souhaite bon voyage et prend soin de ce journal symbiotique. Cache le, lis-le, brûle le mais ne le laiss pas entre des mains lambdas.

Ma surprise fut le monde à l'innumation de Arwin, car tel était le nom de cet ahuri. Layrà, Sintael n'étaient pas prévus. Même Sintael m'a surpris par ses gestes. Cet imbécile c'est tout de même rendu bête, se rendant compte que ma mort  avait attiré les grâces d'Aliciae plus que jamais, et en essayant d'autant plus de la cajoler. Mais arrête toi une minute, crétin! Laisse la faire un deuil, elle ne te renie pas! Laisse le temps à chacun de se reprendre. Quand comprendras-tu qu'elle t'aime. C'est vrai, je l'aurais traité de tarlouze, ou plutôt de flan moisi trop mou.

Avà. Oh, Avà. Entre les fourberie et les vrais signes d'amour, où sont lesquels? Tu dis que tu m'aimes encore, que je ne dois pas mourir. C'est étrange, ce sentiment de manque quand une personne disparaît. Elle ne se souciait pas trop de mon état en vivant, ni de mon sort, et là, grande révélation: elle m'aime encore. Alors; ce beau gosse blonde de Fenahil n'est qu'un passe temps? Dur de la croire. Au fond de moi, je doute, mais je préfère jouer avec elle. Si naïve par moment, j'attends mon jour de naissance avec impatience. Lire ses yeux avec les miens, juger de son mensonge. Me venger!

 

Comment fais-je pour venir? Ma transe chamanique est mon plus grand atout. Cela ne dure pas, voir même pas du tout, mais qu'importe, je suis capable de venir à l'autre bout des mondes, écouter, penser, voir, parler par le vent. Je garderais un oeil sur Aliciae, et ses enfants. Je reviendrais, et j'espère renaître après un moment, pas trop vite, pour ne pas passer pour le fuyard.

 

Nous verrons...

Poster un commentaire - Commentaires (0)
Créé le 19/04/2009 à 09:21:12 - Modifié le 19/04/2009 à 09:21:51

Ils ont réussit. Ils s'y sont mis et ils m'ont ramené à mon corps.

 

Je devrais m'en réjouir... Mais non. A peine revenu que déjà je sens les karma noires et ocres sur mon dos. A quoi bon me sauver si c'est pour me tuer?  Je ne comprendrais jamais ce fonctionnement impulsif. Mon refuge au Berceau de l'Hiver a été ma seconde naissance, retrouvé par ceux qui se sont battus. Avà; Sheandril, Alema, Drellian. Ces quatre noms qui pour moitié n'ont aucun intérêt à venir m'extirper des abîmes de mon esprit brisé. Mes membres endoloris, comme mon for intérieur, sont revenus à la vie, s'agitant, redevenant ceux que j'avais laissé à l'abandon. Après une journée et une nuit à me battre avec moi même, libre et piégé dans mon corps comme une prison de pierre; ma prison est redevenu mon instrument de liberté.

 

Lune d'Argent... Ville sans âme, où je ne ressens rien, je ne suis qu'un errant de plus sur cette terre désolée. Cette ville a été le foyer de mes plus grandes peines, et encore maintenant elle me torture. Premièrement, Avà, qui m'a vu et avec qui, ma foi a parlé, nous avons parlé. J'ai essayé de tirer quelques informations, quelques bribes de novueautés, pour rattraper le temps passé à hésiter entre la mort et la vie.

C'est ensuite Sintael... Sintael... Qui vient à moi, bras ouverts, me traitant comme un ami de longue date. Quelle mascarade des plus pitoyable, pathétique, inefficace, contre toute subtilité. Subterfuge affreux et mensonge criant. Je suis toujours aussi abasourdit par tes plans aussi aisé à déceler, voué à l'échec. Son double discours, sa double langue affichée, son impulsivité... Comment diable a-t-il survécu plus de trois ans en champs de bataille? A moins d'avoir survécu en fonçant dans le tas. Les fous font les meilleurs chairs à canon paraît-il...

Par la suite, c'est Aliciae... Cette muste, féroce force qui mine autant qu'elle relève. La voir, changée, hargneuse, j'en sens encore les karmas noirs combinés de son mari et d'elle même, agissant, pour l'un, comme un ami, pour l'autre, en personne réelle, emplie de rancoeur. La rancoeur vive, encore sous le feu de la réaction. Quelqu'un a parlé, quelqu'un a dévoilé un secret des plus compromettants, plus embêtant. Même mort, je continue à créer des malheurs pour Aliciae. Je vais trouver notre indic, le faire taire à jamais, et... Et laisser Aliciae. Ou commencer par laisser Aliciae. Ne plus l'approcher, ne plus venir à Lune d'Argent. Fuir Sintael, sa fourberie criarde.

 

J'ai promis de ne plus céder aux pulsions de violences, plus céder aux accoups impulsifs, ni tomber dans des pièges aussi grossiers. Car il a beau avoir des plans bancale, sa force physique n'est pas encore négligeable. Bien que je sache parfaitement comment rendre une armure de plaques un enfer... Mais non. J'ai juré à Aliciae, ce soir, de ne plus m'approcher d'elle, ne plus me mêler de sa vie. Disparaître pour lui laisser un vrai bonheur... Une promesse prête à être brisée je le sais par un pacte fait il y a longtemps... J'espère qu'elle m'oublierais vite, ce pacte avec.

 

Au final, il ne me reste que quelques lieux où je serais en paix. L'orphelinat, mes refuges, Ravenholdt... Puisse les esprits être assez cléments pour m'accorder un répit.

Poster un commentaire - Commentaires (0)
Créé le 25/09/2009 à 01:01:34 - Pas de modification

Je reprends une vie comme j'en avais la routine: méditer, m'entraîner et dispenser les cours aurprès des initiés. Layra à Ravenholdt à cependant quelque chose d'étrange. Je sens que je ne suis pas libre, et pourtant... Et pourtant elle a voulu me sauver. Reste que je dois désormais compter sur deux choses: mon instinct et mon savoir en combat.

 

Plus rien ne m'est familier. Klow est un paladin, ou presque. Aliciae cherche ma mort, Sintaël aussi. J'attends la première pour la raisonner, le deuxième pour soit périr de sa main, plus volontiers pour lui faire avaler son dernier souffle. J'ai une seconde chance, et je ne la manquerais pas. J'ai trop longtemps hésité sur des choix qui ne faisait pas l'ombre d'un pli avant. J'ai affaiblis mon âme pour mieux vivre parmi les autres. J'ai adouci mon jugement pour ne plus re vivre le passé. J'ai renié beaucoup choses que j'aurais dû gardé. J'ai accepté des choses que je n'aurais pas dû et j ai tenté de modifier l'ineffable. Désormais, je voue ma seconde chance à mon totem, son esprit, mon sanctuaire, et surtout, à ne plus hésiter.

 

Elle a su percer mes couches de plaques, me laissant nu et faible. Il est temps que je forge à nouveau ces murs mutiques, ces semblants, ces attitudes fermes; ces couches solides qui m'ont laissé le temps de survivre. Je dois à nouveau renaître sous un jour obscure, évacuer la rancune à travers le silence. Elle a su prendre le meilleur de moi, et ce maudit pacte qui me relie encore à Elle...

 

Aliciae Caelistis... Un pacte me lie à toi et il est  inébranlable tant que je vis, bien que tout s'oppose à ce qu il continue. Je méditerais pour que rien ne t'arrives. Que je ne te revois plus, sous peine de perdre; de voir mes efforts devenir vains et obsolètes. Je maudis le jour où Klow nous a présenté, ce jour où mon masque a fait office d'aimant. Plus jamais. Plus jamais je ne devrais être faible, encore moins pour une femme, surtout pour une femme, pour elle. Jamais... C'est un serment.

Poster un commentaire - Commentaires (0)
Créé le 30/09/2009 à 23:28:22 - Pas de modification

Je doute pouvoir me défaire de mon passé, jamais. Mais c'est mon avenir que je peux changer. Klow me parle du tournoi... Et si j'y allais? Ou plutôt, si je retournais là où je ne sentais que le soleil sur mon dos: Garadar. Hier encore je répétais la "le vent du Nord", lentement, comme je le faisais au Berceau-de-l'été. Dans ces instants où chaque mouvement est contrôlé, calculé, fluidifié afin de ne faire qu'un avec la lame, le sol, devenant un vent du Nord. Le temps s'arrête, mes sens se mettent à l'éveil, sereins, j'entendrais jusqu'à l'herbe pousser dans ces moments... Et c'est Layra que j'ai entendu. J'ai sentis sa chevelure, en raélité j'ai sentis la pluie sur elle, alors qu'elle approchait de l'arène. Que j'aime ce moment précis, ce moment où rien ne m'échappe, aussi éphémère soit-il. Qu'importe les intrus, je finis mon mouvement et mon entrainement pendant que mon invitée séchait, jetant sa robe pour la remplacer par quelque chose sec.

 

Moi même, en âge, malgré cette lenteur, mon esprit fatigué, je partis pour le banc. S'en suivit la longue discussion, une des première que j'eus avec elle sans qu'un événement vienne nous surprendre... Comme lorsque nous l'avions kidnappée, droguée et faite parler avec Klow. Amusant de ne voir aucune rancune dans ses gestes. Certaines personnes sont comme ça. Sans masques, ni d'elle ni de moi.

Layra, encore plus dangereuse que je ne l'aurais cru. Plus comédienne que je ne l'avais estimé. Je la garderais près de moi, sait-on jamais, comme Klow je préfère l'avoir à mes côtés, ni derrière, encore moins en face. Un étrange mélange entre la sauvagerie contrôlée et la passion explosive. J'ai appris pas mal de choses. Elle en a apprit certaines. Nous sommes arrivés là où chacun détient de quoi faire chuter l'autre, nous voilà liés et alliés. Amis pour elle. Je renie mes amis. je les perds.

 

 

Poster un commentaire - Commentaires (0)
Créé le 15/10/2009 à 14:13:59 - Pas de modification
Pages: 1   2   3   4   5