Hatake Jioshu
Race: Elfe de sang
Classe: Voleur
Niveau: 80
Serveur: Conseil des Ombres
Jeu: World of Warcraft
Etat: Termin
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Je suis arrivé à Nagrand... Les Mag'Har sont, à leur honneur, accueillants et ouverts. Après quelques explications, deux ou trois heures pour être précis, les fils de la foudre ont consentit à m'aider dans mon mal. Je dois reprendre des principes chamanique, et méditer plus intensément qu'auparavant. La méditation elle-même est différente, les énergies sont imbibées de quelque chose qui les rends étranges, mais agréables. Après deux jours, je ne vois aucun changement, mais je suis stable dans mon état et les Fils de la Foudre semblent d'hors et déjà heureux des résultats. Je sais qu'il n'aiment pas les elfes d'ordinaires; et je les comprends que trop bien. Je travaille plus dur, mes exercices phyisque m'éreintent, et je dois lutter comme un diable pour tenir le pas avec les combattants locaux. Selon Yal'Hah, faire ses exercices en plus des méditations et enseignements chamanique sont un mal nécessaire. Garder l'esprit sain sans le corps est inutile.

Mais avec cela, mon régime est changé, la nourriture est d'ailleurs plus infecte que celle mangée en prison. Mon masque est prohibé, et j'ai la parole d'honneur que nulle ne révélera le premier trait de mon visage à quiquonque. Je dois me purifier quatre fois par jour dans l'eau glacée, et je sens mes articulation ne pas aimer ça à chaque fois.

J'espère vraiment que tout ces efforts ne seont pas inutiles...

Alors que j'écris ses lignes, je remarque un teint brunis, et mes rides aux mains et bras moins apparentes. Le début de la guérison? Ne sautons pas de joie, la fin est précédée d'un dernier soubresaut.

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Créé le 31/03/2009 à 23:30:57 - Modifié le 31/03/2009 à 23:31:04

Je crois, que je dois dresser le portrait de ceux qui me hantent encore aujourd'hui, surtout les disparus.

 

Tout d'abord, feu ce qui fut d'abord mon ami, puis mon frère: Swormer.

Pour ainsi dire, nous avons grandit ensembles, sur de différents chemins. Lui, avec ses parents d'arcanes et les miens de lames. Le Fléau, et surtout la traîtrise des déshérités ont eut raison des siens et nous l'avons prit sous notre aile sans se faire prier. Swormer, mon ami, mon frère, toi qui avec ton zêle m'a dépassé il y a longtemps dans les arts de la morts. C'est amusant, de se voir dépasser de la sorte, alors qu'avant, manier un couteau relevait du défi pour lui. On se suivait mutuellement, allant à gauche, à droite. Et puis, tu as eus envie de voir ailleurs; la curiosité des arcanistes hein. Tu as rejoins les pirates et tu m'a embarqué avec toi. Au final, c'est bien grâce à toi que je suis là. D'abord le Solstheim, et ce fut ton dernier acte que de m'embrigader chez les "Sans Dieu ni Maître". Au fil du temps, ta fascination pour le Léviathan, et la sienne pour toi t'as consumé plus que lui. Au fil du temps, tes accès de folies et de meurtres sont devenues pressantes, et récurentes. Puis... Tu as disparu soudainement, sans rien dire, enlevé, emmené, on ne saura jamais. Je sais juste que je t'ai retrouvé avec les pirates en haut d'une tour, en slip, avec ton tabard comme seul atout et ton couteau fétiche. Tu es revenu parmi nous, quelques temps seulement. Belletrogne et toi avaient des accès de folies, surtout toi.

Au final, tu es reparti, sans rien dire. Juste un mot. J'ai. comme toujours, caché ma rage et rancoeur derrirère mon masque, mais j'aurais voulu te revoir et te dire tant de choses.

Que t'es mon frère, que je t'aime comme tel, que j'aurais voulu finir dos à dos en pleine bataille, côte à côte dans les égouts et souterrains d'une ville pour la piller sous le Pavillon Noir.

Tu me manques mon frère, et j'espère que, où que tu sois, la vie est à ton goût, à ta guise, et que tu ne te fais plus de soucis. Mon ami, mon frère, Swormer.

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Créé le 02/04/2009 à 14:35:34 - Modifié le 02/04/2009 à 14:36:25

Ah, Turik, vieux forband. Un pirate du Brume-Funeste, une tête de mule de tauren avec le crâne comme un roc et le rire d'un vieux croulant. Le deuxième du quatuor pirate que nous formions avec Swormer et Féandil. Un sacré tauren, un franc type et un ami. Lui aussi a disparu sans mot dire, comme ça,d 'un coup. Je me rappelle encore les conneries dans le Lotus Pourpre, se faire jeter par Dorelah, Zanatho et Drellian, quand il y travaillait. Nos sorties, nos pillages, nous quatre, toujours à boire, taper, tuer, piller, tout en se lançant des injures dignes de notre rang. C'est à grâce à des gars comme Turik que j'en suis venu à oublier ma mission auprès de Ravenholdt. C'est ces journées, soirées avec une bande de mec comme lui qui ferait un beau bordel, mais un bordel vivable.

Il me manque aussi. Encore un qui est partit sans rien dire. Et ça, peut après qu'il soit tombé raide de notre ogresse: Féandil. Ah, celle la. J'espère que toi aussi Turik, t'as une belle vie, peu importe où t'es. J'espère aussi que tu te fais pas jeter de toutes les tavernes pour l'ouvrir trop.

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Créé le 02/04/2009 à 15:46:40 - Pas de modification

Aliciae.

 

Voilà un visage que je suis pas prêt d'oublier. Un des rares visages Sin Doreï qui ne me donne pas instantanément envie de le rendre à l'état de bouillie. Je me rappelle l'avoir rencontré à son mariage, ironique non? Swormer était un ami de son mari, l'entêté ahuri d'impulsif Sintaël. Heureusement, ou non, je n'ai pas eut un seul vague sentiment en la voyant. Ce n'est que plus tard qu'elle a craqué quelque chose de censé rester immobile. Je me souviens que Sin' avait disparu de la surface de la terre sans rien dire. Que Klow, que je tenais en haute estime depuis quelques temps, l'avait recueillie pour l'aider ou la protéger. Je n'ai jamais vraiment demandé, ce n'était pas mes affaires et je devais juste veiller sur ces deux elfes. A l'époque, cette tâche était pire que récurer les chiottes du Sols' après une beuverie, et c'est rien de le dire. Et puis, allez savoir comment je ne m'en souviens pas moi même, quelque chose a craqué pour cette hystérique manipulatrice. Quelque chose a craqué et ce que je pris pour une fière amazone est devenu une elfe. En ces temps, encore plus que désormais, les femmes sont un luxe que je ne peux m'offrir et dont je ne ressens pas le besoin. Aliciae est, elle, souvent revenue à Cabestan, très souvent même. Elle venait pour Klow, Klow qui ne venait pas, et alors elle s'énervais de cette colère qui m'a ensuite plue. A force de la calmer, j'ai finis par l'apprivoiser, ou était-ce l'inverse?

Plus tard encore, mon masque est tombé, encore une promesse de perdue. J'aurais pas dû, Klow nous a surpris, et assez vite; quoi de plus normal, un limier pareil ça ne s'invente pas. nous avons parlé longuement de ce sujet, et j'ai su calmer l'ardeur du tauren, et sa colère silencieuse. Klow est pire qu'une anguille.

N'empêche; j'ai vu Féandil morte de curiosité et de haine contre Aliciae, et ça, ça valait tout l'or du monde. J'ai eus ces bons moments, comme ces crises d'hystérie à envelopper pour la calmer.

C'est d'ailleurs comme ça que l'histoire se termine: une crise d'hystérie et mon réveil à la réalité. Elle porte un anneau, qui la relie à Sintäel, quand bien même il a fui comme le dernier des lâches finis. Cet anneau m'a réveillé et m'a arrêté. Je n'ai pas le droit de prendre celle d'un autre. Du moins, ça c'est terminé officiellement. J'ai longtemps nourrit le désir de cette amazone, cherché un regard, quelque chose, me réprimant à chaque fois. Heureusement, Lune d'Argent n'est pas l'endroit de mes rêves ni de mes convotises et je ne m'y approche en réalité pas, mais c'est pour elle.

Récemment, Sintaël est revenu, à mon grand damne, mais sa joie, donc la mienne. Oh, bien sûr, j'ai connu d'autres, mais une amazone vous laisse une trace comme un fouet.

Pour ce qui fut d'Avà, c'est une autre histoire...

Toujours est-il, lorsque ma reine est en danger, je me retrouve assez près pour m'interposer. Le garde du corps de sa Majesté, un titre qui m'a manqué. Avant de m'exiler ici à Nagrand, je l'ai emmenée à Kamagua selon ses désirs, afin de la protéger des Sin Delore, elle et Layrà. La protéger, mais avec son mari, mort et rongé par la peur et la jalousie, tentant de me prendre un beau rôle que je ne pense pas avoir. Partant même, sous une phrase bien sentie, j'ai lutté pour ne pas profiter d'un moment de solitude avec Aliciae. Non, ce n'est pas correct, je suis monté voir Sintaël, lui dire des choses qui sonnaient par mes gardes, fausses dans ma bouche. Non, il n'a pas à s'en faire. Quand bien même je suis fragile à sa femme, je ne manquerais pas à l'honneur et m'en défend.

 

Je l'attends tout de même au tournant, le mari. Il ne vaut pas mieux que moi au final. Sauf que je suis un crevard de pirate qui ne laisse rien transparaître. Lui c'est un serveur impulsif trop démonstratif.

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Créé le 02/04/2009 à 16:13:37 - Modifié le 02/04/2009 à 16:14:24

J'ai atteint un nouveau stade.

Ils appellent ça: la conscience élevée. En méditation, le vide de l'esprit est le résultat escompté. Mais l'esprit ne part jamais complètement, il s'en va ailleurs. La conscience élevée me permet de contrôler cet esprit qui déambule. Je me suis retrouvé au dehors de mon corps. Au fil du temps, mes journées n'étant que labeur et méditation, accédé au contrôle extérieur. J'ai su dompter mon esprit afin de me voir. J'ai su me déplacer de ma manière immatérielle.

Mon maître m'a apprit que mon corps est, à ce moment, comme un escargot qui se débarasse de sa coquille: vulnérable comme jamais. Je ne dois donc pas me mettre en transe près du danger, humain, bestial ou naturel. Cet état me fatigue d'ailleurs énormément et risque de réduire à néant mes efforts pour ma regénération.

Avant hier, mon esprit c'est envolé, et sans que je veuille réellement. La conscience élevée mets à fleur de peau tous mes sentiments, ressort mes vieux démons, mes joies et mes peines prennent des ampleurs qui s'approche de l'éxagération. ce soir là, Aliciae m'a appellée, plus que de l'esprit, cela venait du coeur. Je me suis retrouvé au Sud de Lune d'Argent, et j'ai vu une reine accoucher. Entourée de son Sintaël, Layra et Alema, j'ai vu, et ressenti l'arrivée au monde de deux petits êtres, nés de cet union de deux serviteurs de la lumière. Au fil de ma présence, les chants Mag'Har ont résonnés encore plus forts en moi, et mon impression de présence matérielle était presque complète. Aliciae, ma véritable et seule reine, après Mary. En voyant les deux bambins, ressentant le souffle de vie comme une brise, enveloppé dans ces ondes de bonheurs qui suivirent la douleur qu'a endurée leur mère, le nom de "Aviria" est venu à moi. Malgré mes efforts pour contenir mes mots, ma pensée s'échappa vers l'esprit de sa mère, lui soufflant.

En me voyant, j'ai vu un sourire qui, il y a longtemps, avait fait craqué quelque chose en moi, et encore maintenant, fait vibrer un pilier de mon fort intérieur. C'est un réel mystère que mes sentiments envers cette Reine, mais une chose est sûre, ils ne sont pas simples comme j'aime à le croire. Elle est bien plus que ce que je ne dis. Bien plus...

Maintenant, mon état n'est plus aussi prometteur qu'espéré. Mon maître n'est plus aussi enjoué et je crois que l'escapade de mon esprit n'a rien aidé. J'ai rajeuni, c'est indiscutable, mais l'état est encore trop sérieux pour ne pas être dangereux. Je me fatigue pour rien. Je n'arrive presque plus à accomplir les tâches que l'on me donne.

Combien de temps me reste-t-il vraiment? Je commence à douter de ma progression

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Créé le 10/04/2009 à 19:56:17 - Modifié le 11/04/2009 à 15:47:36
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