Hatake Jioshu
Race: Elfe de sang
Classe: Voleur
Niveau: 80
Serveur: Conseil des Ombres
Jeu: World of Warcraft
Etat: Termin
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Je n'aurais pas cru qu'elle eut osé venir, ici, à Ravenholdt. J'avais oublié la plume, ce passe-droit, ce ticket d'entrée immuable. Mes pensées ont changées comme un vent de montagne. Avisant trois de mes agents, qui fouillèrent le manoir de fond en comble, et deux autres qui firent le tour des terres, je ne voulais pas être dérangé pendant mon entrevue, surtout que je préssentais un piège. Bondissant des caisses, aussi mal cachée qu'à son habitude, elle fuit jusqu'à l'arène, où évidemment j'allais, de ce pas lent qui soulève les questions, qui laisse le temps de réfléchir. Tout d'abord, savoir comme elle était là, ensuite, qui la suivait, pourquoi ma mort... Et finalement la congédier. Mais, comme à notre habitude... Rien ne change. Tout recommence. J'ai su comment, et je n'ai pas résisté longtemps, la lame de Klow, se collant à sa gorge, pendant que je la laissais savourer cet instant. Je savais qu'approchant mon visage, baisserait la garde de cette amazone...

La plume de retour avec moi, Layra fit son entrée... Au grand désarroi de ma protégée... Qui encorre joue avec moi, joue encore et jouera toujours. Fausse sortie, vraie entrée en matière. Il est horrible d'être lié au contrat, au serment de protecteur, de tomber en abîme si souvent. Je n'aurais pas dû la sauver, je l'ai fait. Pourquoi?

 

Je ne sais que trop bien... Que je suis le bouclier de sa Majesté. L'épée au fourreau, le Veilleur prend sa garde. Le rempart de l'ombre.

 

Au diable le mari, au diable cet incapable libertin plus menteur qu'un serpent... Mon serment passe avant.

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Créé le 15/10/2009 à 14:36:06 - Pas de modification

Je repars vers Garadar. Je repars maîtriser ce qui ma été offert.

Mon passé m'atrappe au détour des ruelles, et Aliciae en a profité. Cette attirance n'a en rien changé, j'en suis sûr, je le ressens encore. Mais je dois le renier. Renier mon attirance pour ne plus être un sombre mensonge de plus. Geler mon coeur à nouveau. Ce qui est nécessaire n'est pas forcément agréable. C'est ainsi. Il est nécessaire d'être malhonnête avec moi même pour être honnête avec le monde. Refouler tout ce que j'ai fera aussi partie de mon entraînement. L'adieu fut dur, chaque baiser était une lame dans ma détermination... Et quand le moment fut venu, je finis par dévoiler mon apparence. Mon apparence nouvelle l'a fasciné, heureusement pas effrayée. La sentir contre mon pelage m'a réchauffé, tout entier, et, emplis de ce sentiment, je n'avais qu'une enfie: ne plus la lâcher, rester toute la nuit avec elle blottit dans ma fourrure. Ma décision prise à l'avance, je ne réaliserais pas ce rêve ce soir. Je devais terminer ma transformation...

Devenir le rempart silencieux, l'épée au fourreau. Je n'ai de cesse de lutter, et je finirais par vaincre mes pulsions. Le malheureux finit toujours par trouver sa voie.

 

Si je ne vois plus le soleil, je ne pleurerais pas, car j'y verrais les étoiles.

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Créé le 16/10/2009 à 12:47:25 - Modifié le 16/10/2009 à 12:55:45

Vue de la fenêtre, ce trouve le verger, avec ses arbres désormais dénués de leurs feuilles. A côté, le puits, recouvert à présent de planches de bois, trône en silence. Le vent, sec et froid comme le Nord balai le paysage en sifflant de façon sourde et continue. L’aube ne va pas tarder à pointer et je suis déjà levé depuis longtemps, une tasse de thé brûlant mes mains à travers le récipient. Derrière moi, dans le lit, dort encore Mallyn, qui à nouveau a su se glisser sans me réveiller. Après ces années d’apprentissage à la cathédrale d’Hurlevent, j’avais cru qu’elle se détacherait de moi, pour se rapprocher des siens. Que nenni, plus le temps passe, moins nous aimons mes absences, plus elle profite de ma présence fugace sur le domaine. Ce ne sont pas de grands élans d’affection qu’elle m’envoie ni n’affiche, mais des attentions bien plus pleines qu’aucunes autres. Tout ce temps où Ravenholdt m'a couvert. Depuis mon insertion chez les pirates en fait. Je ne suis plus de Ravenholdt, je n'y ai plus grand pouvoir. Je suis avec Mallyn, et pas en mission. je n'ai plus tué que par spectacle pour laisser l'illusion d'un elfe noir comme la suie. je suis bleu-nuit comme la mélancolie et le retour à la joie de vie. Jorach à pour ça le côté humain qui me plait le plus: la compréhension de l'âme.

 

L’aube perce la lisière de la forêt et pointe sur la maison, y apposant un rayon de soleil aveuglant. La voir ainsi, dans le creux de mes draps, son corps se soulevant doucement au gré de sa respiration, cette vue me fait rappeler toutes mes promesses perdues. Mes promesses à Mary. Etrangement, je reste à l’étage, mon thé brûlant toujours entre mes mains, avec ce léger sourire béat. Je la vois encore enfant, quand je fuyais Andorhal en proie au Fléau nouvellement apparu. Ce fut d’abord l’orphelinat de la capitale humaine ; je ne pouvais pas m’alourdir d’une enfant et Mary non plus. Mais elle lui rendait souvent visite, lui lisant mes lettres lui étant désignées. Lorsque Mary disparue, je pris sur moi de venir jusqu’à Hurlevent, comme s’il était temps que je vienne et non pas Mary. Au début, j’inventais des lettres de Mary. En y repensant, je pense pas avoir été très crédible. Aussi, ces visites étaient pures folies ; mes premières dans une longue et heureuse lignée d’erreurs.

 

La seconde erreur fut un soir où, après l’avoir bordée sous le regard bienveillant de Shellene, qui fait partie de ses êtres en apparence frêles qui savent garder la force intérieure de mille remparts et mille châteaux, Mallyn s’accroche à moi, pour ne plus me laisser partir. La nuit avançait, sans que cela ne change sa résolution de jeune fille. Je la pris avec moi, un accord silencieux entre la directrice et moi. A l’époque, je ne savais pas ce que j’allais faire d’une enfant humaine de quatorze ans. Comment l’éduquer, l’habiller, en prendre soin ? Mais surtout, comment la protéger ? Mary l’aurait fait si j’étais le disparu.

A cette époque, je n’étais pas encore parmi ceux du crâne pirate ; mais mon travail à Ravenholdt était alors celui d’instructeur, astreignant et ne me laissant faire escale que peu auprès de Mallyn. Elle séjournait alors chez une amie de longue date, au fin fond de la Marche de l’Ouest.

 

Plus tard je fus assigné aux pirates. Mon but avait été de les espionner de l’intérieur, d’en apprendre un maximum sur chacun des membres, des navires, des mœurs, des mouvements. J’entamais là ma dernière mission au sein de Ravenholdt. Pour Jorach, à terme, la mission fut un réel et total succès. Ils en savent plus désormais et sont plus aptes que les pirates que j’ai laissés sur place. De Gorg à Belletrogne en passant par Wicca, Samaana et le capitaine Neithan, pour ensuite connaître Klow, ce fameux Klow ; puis Chromatica, Marà, Arìel et tant d’autres. Katan aussi… Kryack… Zalouz… Turik, Swormer.

 

Swormer… frère qui ne su rien, et qui partit, sans que je ne sache rien, douce vengeance.

 

Un soir, durant mon premier temps de piraterie, je revins à quais, sûrement avec une tête à dresser les cheveux gelé d’Arthas, pour changer, mes débuts étant des déboires. Arrivé au verger elle ne cessa de me bombarder de questions, pour finalement choisir une nouvelle voie : devenir prêtresse et pour ce faire retourner à Hurlevent, étudier.

 

De là vint ma troisième erreur. Qu’importe, elle fit ses bagages le lendemain et s’en fut avec Rayne, ma louve, pour l’accueillir avec joie sur son dos. En y repensant, d’entre toutes, c’est bien la seule que Rayne ne chasse pas à son approche.

 

Ah ; alors que ces lignes s’écrivent, la voilà qui ouvre un œil perturbé par le soleil qui se lève paresseusement. Ma plume viendra plus tard se promener.

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Créé le 07/01/2010 à 00:56:15 - Modifié le 07/01/2010 à 02:16:03

J’ai promis à Mallyn de lui faire découvrir le monde. Je lui ait promise. J’ai commencé par Strangleronce et sa magnifique vue surplombant la ville. Plus tard, nous sommes remontés Cabestan, ville qu’elle a toujours voulu voir. Malheureusement ville fantôme depuis trop longtemps, les forbans sont loin à se dorer la pilule ou saillir des elfes dans un coin sombre d’une jungle. Nous sommes revenus à la maison ensuite, dormir. Comme souvent, je me réveille avec un corps collé au mien, presque en boule. Si j’étais un loup, je l’envelopperai de ma toison. Mais je ne suis que moi.

 

Assis d’où je suis, je la vois penchée sur la table de notre petite salle à manger, portant un de mes habits, trop ample pour elle. Elle parcourt mes cartes et carnets de voyages, les yeux en soucoupes, brillants comme des perles jaggales. Sans relâche elle retrace mes parcours, et veut visiter mes retraites, y voir mon monde. Si curieuse, si avide de voir une parcelle de mon parcours, pour des raisons qui lui sont propres, que j’en ai le vertige. Et je souris toujours, bêtement, mais je souris. Un sourire heureux, je crois que comme celui-là ; c’est un sourire qui m’a manqué. Comme le sourire que j’eus en pensant être père comme n’importe qui d’autre. Père et avec une mère pour le futur enfant.

 

Maintenant, juste père, d’une grande et belle enfant qui n’est pas de mon sang. Père d’une jeune avide de savoir, de vues, de vécu. Baie-du-Butin, Berceau-del’hiver, Berceau-de-l’été, Féralas, Steppes ardentes, Un-goro, les Grisonnes. Alors qu’elle se trace son parcours à travers le mien, j’échafaude un voyage pour elle, pour moi, pour nous. L’œil rouge de la Horde et les cris de guerre dorés de l’Alliance se centrent sur Arthas, et le moment est on ne peut mieux choisit. Qui parmi les gardes-frontières prêteront attention à un elfe accompagné de ce qui semble vaguement elfe aussi ? Voyager avec elle agrippée à moi sera bien plus aisé.

 

Enfin, la voilà qui monte dormir, après mes injonctions. Elle ne dormira pas. Elle attendra que j’aille me coucher pour me rejoindre. Un ballet connu. Je monte dormir et je fais mine de m’assoupir. Mais je veille. Je guette. Je guette, endormi, une venue qui vient vite et qui ne crée aucune vague dans mon karma. Heureusement que je vis seul, car la limite de l’immoral est franchit pour beaucoup. Je suis immoral. Qui garderait une humaine de pas vingt ans dans ses draps la nuit tombée ? Qu’importe, elle est mon joyau, une pièce maîtresse de ma construction présente. Personne ne connaît son existence.

 

Mais, ma fille, ce soir, il n’y aura pas le ballet du sommeil d’attente.

 

Car ce soir est morne. J’ai lu ce qu’il a écrit. J’ai lu et j’ai ressentit. Ce soir, je mets mon bandeau noir sur mon épaule à nouveau et pleure de mon âme. Ce soir, Klow est mort, au repos, un repos qu’il a cherché longtemps par la lutte. Ce même repos auquel j’aspire et que je finis par trouver auprès de mes souvenirs. Klow s’en est allé doucement, s’adonnant à un sommeil qui je pense, lui avait échappé si longtemps.

 

Klow, mon vieil ami, ancien ennemi, ancien officier et rival. Klow, mon partenaire d’aventures, de pêche, d’infortune… Je bois à ta santé. Je bois pour adoucir ma peine et empêcher une larme de couler. Je bois. Je bois. Je bois…

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Créé le 07/01/2010 à 01:28:39 - Pas de modification

En pénétrant les sentiers perdus et abandonnés d'Elwynn, un voyageur remplit de chance put voir par une sombre nuit parsemée d'étoiles brillantes de mille feux, une silhouette attablée. L'elfe, au regard bleu lagon taillait un calame avec une lenteur, le mouvement quasi mécanique. Enfin, quelques rouleaux de parchemins déroulés devant lui, il se mit à écrire lentement dans une écriture calligraphique, avec une patience de chasseur.

 

Klow,

 

Te souviens-tu de mon groupe de terreur ? Féandil, Turik et bien sûr Swormer. Te rappelles-tu les premiers mots que tu m’aies dits ? Je te saluais de manière protocolaire, et tu m’avais rabroué, me rappelant que nous n’étions pas à l’armée. Je me souviens encore de ma bêtise, et surtout celles de Féandil. Celle de Turik aussi, qui avait laissé Cupidon le frapper pour cette cruche blonde d’elfe saoularde. Des conneries de cette ogresse qui finit au trou. De notre sauvetage qui nous paru héroïque, qui répété fut un désastre retentissant.

Tu t’étais chargé personnellement de Turik et moi. Dans la forge de cabestan, tu nous as, à Turik et moi, rappelé l’utilité d’un ordre hiérarchique, des principes de disciplines, remuant un tison chauffé je crois, à blanc. Et lentement, ce même tison s’est approché pour être fiché si près de mon visage que je pouvais entendre crépiter le métal et le bois sous la chaleur. Ma peau aussi a crépité. Trop fier pour le montrer.

 

Et puis un soir, on est partit à Maraudon. Ah, quel soir. C’est un soir où je vis Klow l’officier du Brume-Funeste sous un autre angle. Un autre Klow. Peut être même le plus proche du “vrai“ Klow d’antan qui sait ? Toujours est-il, je te haïssais. Je t’ai estimé.

 

D’estime à amitié il n’y a qu’un pas, toujours emprunt de respect. Très vite (tout est relatif je sais), Tu es devenu « Klow », plus « Quartier maître » et je venais te voir souvent. Une rareté en soi, moi qui m’efforçait de n’approcher personne hormis mon capitaine et Swormer. Klow qui me sauva la vie le jour où le poison s’était foutu dans mon cœur. Ce même Klow qui, lorsqu’il me présenta Aliciae se rendit compte de sa bêtise. L’erreur est une enjambée nécessaire et connue de nous deux. Surtout de moi la concernant.

 

Ce même Tauren qui, lorsqu’une dégénérée d’elfette complètement à côté de plaque m’ouvrit le cœur à peine cicatrisé, au sens propre, empoigna sa chevelure pour la trainer à l’eau et presque la noyer. Ce massif de plaques muettes qui effondrait sa défense face à mon levé de masque pour des moments de fraternité bien plus solides et perdurant qu’aucun autre dans l’Histoire de la camaraderie.

 

Te rappelles-tu, oui j’en suis sûr, de ton procès ? Surtout ses causes. La seule fois où je pus, à mon souvenir, te rendre une partie de ma dette envers toi. Mille manières de s’échapper, mille façons de disparaître. Deux alliés dont un qui ne t’avait pas lâché une seule fois du regard. Tout entendu ce que je jury disait, tout compris, toujours souriant. Une bête de plaque emmurée pour le meilleur et le pire.

 

Jamais, Ô grand jamais j’avais imaginé lire dans ton glyphe jumeau, que tu allais mourir de lassitude. Un échec ta quête, peut être. Nous n’avons pas tous le luxe de trouver un salvateur. Tu as vécu des atrocités, rattrapés maintes fois par ton passé ; revenu à chaque fois avec ce même entêtement et cette détermination folle. Pas tout à fait folle, puisque je te comprenais. Je voyais au-delà de tes gestes erratiques. Comme le faisait le capitaine Neithan. Klow, mon regret fut de ne pas avoir pu me battre contre toi, une fois.

 

A chacune de nos sorties, je me voyais, dans un futur aléatoirement lointain, fouetté par la pluie, le masque au cou, souriant, riant, toi de même, dans un duel sans merci, sans règles, sans fin possible à deux. Car les frères finissent ennemis, un jour serait venu que l’on se serait trahis. Tout comme elle m’a trahie et que tu m’as vengé. A vrai dire, j’ai été inquiet pour Avà. Le temps de savoir qu’elle vivrait. Après, je t’ai approuvé. Tu avais raison depuis longtemps. Plus versatile dans l’esprit, plus pragmatique dans les actes. Tu es et resteras gravé quelque part au plus profond de moi.

 

Je me souviens de nos préparations avant de nous attaquer au Murmure Sanglant. On avait l’impression de partir en guerre avec le monde entier et même plus. Mais avec toi, j’irai souriant en enfer, passer toutes ses portes, sans fléchir, sans m’arrêter, pour peu que tu sois à mes côtés.

Ni en face.

Ni derrière

Simplement à côté de moi.

 

A un compagnon d’arme, un pirate exemplaire qui a sur perpétrer une tradition qui s’est perdue dans un néant incongru et impromptu, un officier élevé part les meilleurs instructeurs. A un guerrier pensant avec la tête avant d’aller aux bras.

 

Simplement à un ami, le seul encore en vie. Le seul que je pleure.

 

Je te dis adieu. Adieu et attends-moi foutredieu de démon chié de l’enfer.

 

Attends-moi, je ne serai pas long. Du moins pas trop.

 

Tu te rappelles Klow ? Un jour, je t’ai demandé si les dieux existaient, et si un jour on serait pardonnés pour tout.

 

Tu m’as répondu non. Mais au fond, on s’enfoutait, car notre place dans le brasier nous attend de pied ferme.

J’en ai eus peur. Plus maintenant. Maintenant je te pleure. Et je souris, je te souris, car je vais te rejoindre et on sera repartis…

 

Attends-moi bordel, avant de commencer à semer le chaos chez les damnés, attends-moi, au moins que je puisse en profiter.

 

Hatake Jioshu.

 

L’elfe se releva lentement, posant son calame sans le tailler. Pliant la lettre en trois, une larme tomba dessus, et un sourire content se posa sur le visage serein du Kal Doreï. Avec une lenteur solennelle, il décrocha sa broche d’un crâne et deux clé à mollettes, pour piquer la missive à la façon d’un cachet. Puis, il décrocha la seconde broche, pour faire de même de l’autre côté.

Se tenant droit comme à une revue, il s’avança vers un long coffret qu’il ouvrit. A l’intérieur luisaient deux sabres, deux lames de gangracier forgées par le tauren. Les deux dernières œuvres qu’il fit. La lettre y trouva un logement, au centre.

Il s’arrêta un instant, reprit par tout ce qu’il vécu, les yeux posés sur les deux lames faites avec maestria.

 

 

Plus tard dans la nuit, Dans les ombres de Désolace, au centre du lac aux pieds des cascades magnifiques du dédale, un elfe s’en fut au fond pour y déposer le coffret. On put entendre peu après, le bruit de pales de gyrocoptère décollant et s’en allant.

 

- Une dernière promesse à briser mon ami… Rien qu’une dernière…

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Créé le 07/01/2010 à 02:08:03 - Pas de modification
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