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On me demande de créer 10 logos différents pour une même marque, en me disant juste qu’il faut relier trois points qui symbolisent les trois pôles d’un hôpital. Non mais ils ont des façons de bosser bizarre des fois. Je sais que c’est pour m’occuper parce que Sujata cherche constamment des trucs à me faire faire et vendredi après midi j’ai eu environ trois heures à faire ce que je voulais.

Dans cette boîte, il embauche un testeur de site Internet. Je ne sais pas quelles sont ces origines, mais il traîne un accent terrible lui aussi. Tout ça pour dire qu’hier nous sommes partis au même moment et qu’il a engagé la conversation sur mon sac de pc portable. C’est la deuxième fois que ça étonne, mais c’est vrai qu’on a l’impression de voir un escargot avec sa maison sur le dos… Bref, je l’avais entendu parler aux membres de l’équipe d’une voix frêle, aigue et pas rassurée mais lorsqu’il me parlait, c’était tout le contraire ! J’étais incapable de ne pas lui faire répéter ce qu’il me racontait, mais j’ai quand même compris qu’il connait au moins de nom la Bourgogne, puis il m’a demandé ce que je faisais dans l’entreprise aussi et pourquoi j’étais là. Il a été extrêmement surpris d’apprendre que je n’étais pas payé pour mon boulot en me faisant répéter pour être sûr que j’ai bien compris le sens de sa question et s’est exclamé « Strange ! ». Bref, il y a fallu que j’explique que c’est une pratique courante dans mon pays !

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Créé le 03/02/2009 à 09:27:03 - Pas de modification

C’est la rentrée des classes ! Et oui les jeunes gens reprennent du service ! Je vois donc depuis deux jours des étudiantes en uniformes se rendant à l’école. Leur « costume » se compose d’une jupe bleu foncée  qui descend sous le genou (ca dépend aussi de la façon dont elle remonte leur jupe ^^), une chemise à manche courte bleu pâle, joliment cintrée pour épouser la taille de ces demoiselles et un pull bleu foncé brodé sur la poitrine aux armoiries de l’école. Elles portent des chaussures noires, le plus souvent fermées (style rangers pour enfant) ou des sandales toujours noires et qui doivent faire partie d’une liste de chaussures autorisées. Parfois, je vois des jeunes filles voilées avec un tissu bleu pâle et d’autres ajoutent un collant ou des chaussettes montantes, toujours noires. Vous remarquerez que je ne parle que de jeunes filles, eh bien c’est que je n’ai pas eu le loisir de voir de garçon ! Je suppose donc que je travaille près d’une école pour filles. Toutefois, les enfants en âge d’être en école primaire ne portent pas d’uniforme.

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Créé le 08/02/2009 à 05:26:14 - Pas de modification

Un peu de glandouille aujourd’hui est la bienvenue. Le problème est que nous sommes en plein été, et travailler sur le rapport de stage dans la chaleur est soporifique. J’ai juste envie d’aller piquer une tête dans les vagues de la crique que nous avons visitée hier. Car oui, en effet, hier nous nous sommes rendues, Charlène et moi, sur une île habité par des retraités aisés, du nom de Waiheke, à 40 min de ferry du port d’Auckland. Nous avons couru pour prendre un bus, patienté un moment pour prendre le billet et total, ils ont fermé l’embarcation 30 secondes avant que l’on arrive en courant… c’était le festival d vin sur l’île alors forcément, il y avait un monde incroyable qui s’y rendait. On pouvait voir des bourgeoises en robe de soirée autant que du touriste en short et appareil photo. Très beau tableau mais à cause de ce merdier on a couru toute la journée. Les bus étaient chers et encore moins ponctuels que sur le « continent », et les cartes de chemins pédestres pires que tout. Les petits chemins de randonnées s’arrêtaient devant les champs de chevaux, on a été obligé de grimper sur les barrières, qui pour un peu, étaient électrifiées… Enfin bref, on a vraiment perdu du temps pour pas grand-chose, mais on a trouvé un merveilleux point de vue qui valait le détour et la sueur pour y monter. On s’est retrouvé dans un bois denses ou on s’entendait à peine causer à cause du boucan des sauterelles, grillons et cigales pas farouches. Ensuite nous avons réussi à monter dans un des vieux bus qui arpentent l’île, et j’ai eu l’impression d’être monté dans un bus dans les pays asiatiques, où on partage les places avec les bestiaux et où l’on monte sur le toit s’il n’y a plus de place. Ca piaillait de partout dans toutes les langues, ça gesticulait et gueulait, bref. Plus tard, on s’est baigné dans les douces vague d’une crique du nom de « Palm Beach » (ben voui on ne fait pas les choses à moitié dans le coin). D’ailleurs ils sont fous, je me suis rendu aux toilettes publique de la plage (c’est comme à la piscine, pas le droit de faire pipi dans l’eau, ATTENTION !) et au lieu de l’habituel cabinet qui pue, j’ai trouvé un trou qui pue… Quelle différence ? Imaginez les toilettes du moyen âge, une planche de bois avec un trou. Eh bien là, on avait le siège de toilette (quand même ce ne sont pas des rustres), mais au lieu d’une cuvette avec de l’eau, eh bien c’était un trou noir. Noir c’est noir, lorsque j’ai jeté un morceau de papier toilette, au bout de deux secondes je ne le voyais plus. Quel terrible dilemme ! Non mais c’est une histoire à se créer des phobies, j’y suis restée un moment à me demander comment faire… ^^ Après cette épisode, je me jette dans les vagues et à peine une demi heure plus tard, il fallait déjà rentrer. Snif, trop court.

 

La veille, c'est-à-dire vendredi, c’était le dernier jour férié dont je bénéficierais durant mon stage. Hem, on commence à s’y faire aux weekends de trois jours… C’était jour de fête nationale, pour le Waitangi day, jour de signature du traité entre colons anglais et Maori. Mais c’était aussi le jour de fête pour le nouvel an chinois. Nous avons flâné l’après midi dans la rue commerçante d’un quartier d’artistes (il n’y avait que des galeries d’art et des cafés), puis nous avons migrés avec la populace, dans un grand parc surpeuplé pour voir les lanternes (cf. galerie photos) chinoises du nouvel an. Nous sommes redescendus en ville pour acheter quelque chose à manger de très américain parce que mes deux compagnons refusaient de se mêler à la masse compacte devant les innombrables stands de bouffe chinoise ou asiatique. Je dis « bouffe » parce que c’est vrai que l’odeur de la nourriture graisseuse mélangé à la sueur des corps qui se pressent les uns contre les autres, ne donnent pas vraiment envie. On était dans une rue d’environ 8 à 10 mètres de large, 50 stands alignés des deux côtés, la grande majorité vendaient de la nourriture, le reste faisait de la pub pour les différentes religions… Hum hum. Tout ça pour dire qu’il était impossible de s’approcher à moins de deux mètres des stands pour voir à quoi ressemblaient leurs produits. Jamais vu ça.

 

Nous sommes donc revenus à la nuit pour voir les illuminations et entrapercevoir via un écran géant, ce qui se passait sur la scène montées pour l’occasion. C’était bien moins impressionnant que ce que nous avons vu au sortir de la Sky Tower, m’enfin c’était des chinois qui vivent depuis un certain temps en nouvelle Zélande.  ^^ En tout cas c’était très jolie à voir toutes ces lanternes !


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Créé le 08/02/2009 à 05:27:22 - Pas de modification
Petite liste de ce qui me manque le plus ici :

-          le pain sorti de la boulangerie (encore mieux lorsqu’il sort du four)

-          les bons chocolats chauds à l’ancienne

-          le tonnerre et l’orage (jamais un bruit ou un éclair lorsqu’il tombe des trombes d’eau)

-          dormir sous des couvertures moelleuses et chaudes dans un froid de canard

-          le noir et silence absolu la nuit

-          le fromage

-          les rôtis de maman le weekend !

-          les longues listes de desserts alléchant dans les restos

-          faire des câlins aux chats

 
Ce qui va me manquer en rentrant en France :

-          les sushis

-          les cookies Mrs Hoggings

-          les plages de coquillages

-          les palmiers

-          faire la touriste le weekend

 

Question boulot maintenant, lorsque c’est l’anniversaire d’une personne de l’équipe, le staff paye le gâteau d’anniversaire ! Pour 18 personnes c’était un peu petit mais bon, on ne se plaint pas c’est bien sympathique ! C’était jeudi dernier, l’anniversaire du senior designer qui se balade pied nus, je ne sais pas son âge, je ne l’ai pas compris, mais il a eu droit à un gâteau style gâteau au yaourt avec une espèce de gélatine sucré goût citron tartiné par-dessus. Pas mauvais, mais ça vaut pas la pâtisserie française, désolée d’être aussi conservatrice ! Sinon hier j’ai pu observer que les gens amènent des fringues de rechange pour les gros changements de température pendant la journée. L’un d’entre mes collègues était en short et t-shirt le matin, polo et pantalon serré l’après-midi, rebelotte short le soir. ^^ Tranquille.

 

Aujourd’hui je n’ai absolument rien à glander, j’ai demandé du boulot depuis 1h30 déjà et il est onze heures du matin, cela fait 2h que je cause sur skype avec ma frangine. Très pédagogique vous ne trouvez pas ? Arfff. Demain vendredi je ne bosse pas, j’ai un jour de congé pour partir à « Bay of island », là ou on est sensé pouvoir admirer et nager avec les dauphins !!! Et dimanche, on doit partir en plongée. J’espère que le weekend sera inoubliable.


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Créé le 11/02/2009 à 22:54:34 - Pas de modification
Pour être inoubliable, le weekend la été mais pas comme prévu.
 

Vendredi, réveil de bonne heure pour préparer les sandwichs et faire les derniers préparatifs d’un weekend de trois jours. Les parents sont coincés dans les bouchons matinaux sur les voies principales (motorway), nous prenons donc une demi-heure de retard. On récupère Charlène chez elle, dans un lotissement des plus chics que j’ai pu voir dans ce pays. Soit dit en passant, sa logeuse est avocate. C’est donc parti pour le nord ! On entre rapidement dans les contrées dépeuplées, recouvertes de vertes collines herbeuses ou forestière. On se croirait dans les alpes à la différences que c’est encore plus vallonnée, que les collines sont taillées à la serpe et constellées de grosses bosses, ce qui veut dire que les pentes ne sont pas planes. Les forêts sont semblables au françaises, vertes foncés avec des pins, sapins un peu bizarre mais des palmiers s’élèvent un peu partout, c’est vraiment magnifique. On croise des vaches de toutes sortes et de toute couleurs, autant certains prés sont immenses alors que d’autres sont minuscules et ils font tenir 1 vache au mètre carré, c’est inhumain. Les moutons sont très différents les uns des autres, on voit des moutons blancs, d’autres bruns et enfin des peaux noires à la laine blanche ! Ceux là sont vraiment jolis.

 

On arrive à une ville d’une taille respectable, on casse croûte à côté de l’office du tourisme puis on abandonne Quentin et Charlène pour aller visiter un parc à félin : le Zion wildlife garden. C’est un programme privé de sauvegarde des espèces de félins en voie de disparition. Les parents avaient vu un reportage sur ce par cet vu qu’on passait à côté, autant jeter un œil ! On paye 60$ pour 1h30 de visite guidée au quelle on n’a pas compris grand-chose mais on a vu de magnifiques bêtes. Une panthère noire qui est brune tachetée au soleil et noire comme la nuit à l’ombre. Des léopards, des lions et lionnes, tigres du Bengale, tigres blancs et lions blancs. Des espèces disparues ou en voie d’extinction, du moins le tigre blanc n’existe plus en liberté, des programmes de réinsertion du tigre dans son habitat naturel sont en cours. J’ai de belles photos malgré le grillage mais il m’est impossible de les publier sur Internet car j’ai signé un papier de non diffusion des photos. Je vous les montrerais à mon retour. Nous sommes ressortis enchanté de cette visite et des images plein les mirettes même si les félins faisaient pratiquement tous la sieste. De mon côté, je trainais tout le temps derrière, ils étaient obligé d’attendre que je finisse mes photos ou que je m’aperçoive que j’étais toute seule pour continuer la visite. Je me suis attardée devant la cage d’un lion blanc qui devait être assez irrité par le va et vient des humains, il longeait le grillage dans ma direction, j’ai donc pris une photo avant de m’apercevoir qu’il me fixait et qu’il s’était arrêté le plus près possible, de mon visage c'est-à-dire à moins de 40 centimètres du sien puisque j’étais accroupie à sa hauteur. Eh bien je dois avouer que mon estomac s’est contracté et que pour la première fois j’ai béni les couches de grillages qui nous séparaient. Le regard imposait le respect et la crainte, j’ai été réellement impressionnée. D’autant plus que les jeunes tigres blancs ne font pas du tout le même effet, au contraire, on a envie de les embrasser.

 

Bref, nous avons fini par retrouver les deux compères pour filer admirer une cascade dont m’avais parlé mon collègue sri-lankais. Cf. photos. Puis nous avons repris la route pour Bay of island. Sur le chemin, nous avons eu le pneu arrière droit crevé par un clou ! On s’arrête, on enlève le chantier dans le coffre et on sort le matos. Voici qu’une voiture ralenti et fais demi-tour pour venir à notre aide ! Un jeune homme les mains noires de crasse en sort, fonce à son coffre chercher son matériel et sans un mot s’installe pour changer notre roue. Au bout d’un moment, il daigne nous parler mais je suis tellement choqué par sa voix que j’entends à peine ses paroles. C’est une petite voix de gamine de dessin animé qui sort de cette bouche de jeune garagiste. Il mâche ses mots, on ne comprend rien mais ça ne l’empêche pas de finir sa besogne et de faire la tête en partant rapidement. C’est au moment où ma mère lui coure après pour lui remettre un billet de 20$ qu’il retrouve son premier sourire. Au premier abord, on s’imagine un jeune homme prompt à aider autrui, au final on trouve un opportuniste qui conduit comme un malade sur la route soit dit en passant. M’enfin, ici tout travail mérite salaire !

 

Nous continuons notre petit bonhomme de chemin et arrivons sains et saufs jusqu’à notre hôtel. Nous avons dormi dans un dortoir de 8 lits, avec toilettes, douche et cuisine commune à tous dormeurs de l’hôtel, cela se nomme les « backpackers », qui signifient routard. Nous nous rendons ensuite au pied à terre de la compagnie sensée nous mener en bateau voir les dauphins. Nous soupçonnions la réservation sur Internet d’avoir correctement planté, c’était bien le cas puisqu’il n’avait rien à notre nom ! Du coup, le monsieur a été des plus serviable en expliquant clairement et simplement tout ce que nous devions savoir. La réservation sur Internet bénéficiait d’une remise qu’il nous a faite mais ce n’était pas encore le prix de notre réservation via le site car leur système n’est pas très précis donc du coup il m’a fait le prix que j’avais prévu. Vraiment très commerçant.

 

Le lendemain rendez-vous sur les quais du village à 7h45 pour l’embarquement ! Sur deux douzaines  de personnes, 7 sont françaises, comme Quentin le dit «Vachement dépaysant le pays ! ». Nous avons longé des côtes éblouissantes et les photos ne peuvent leur rendre leur majesté, toutefois, 3h30 à scruter l’horizon pour chercher les dauphins ça endort, même avec le bruit du moteur. A 11h30 enfin, le bateau ralentit et s’approche de trois autres bateaux ou se frottent les dauphins. Ce sont des cargos à la place de notre petit coucou bas, qui nous permet d’approcher nos têtes à moins de 1 mètre des dauphins ! Les dix minutes d’observations sont bien trop vite passées et les batelières s’excusent de ne pas avoir le temps de nous laisser nager avant de foncer droit vers le port pour nous déposer à pile 12h00 ! Déçue mais contente tout de même d’avoir pu les observer un peu.

 

L’après-midi nous partons à l’assaut d’une colline pour arriver à un beau point de vue, puis nous faisons les magasins pour vous ramenez des souvenirs ! Total, lorsque l’on finit notre shopping, la pluie se met à tomber et la séance plage nous passe sous le nez ! Je me retrouve trempé en 3 minutes de course effrénée sous la pluie.

 

Le lendemain, nous nous levons moins tôt car la plongée à été retardé d’une heure et demi en raison du temps pluvieux. 20 minutes avant qu’ils viennent nous chercher devant l’hôtel, la compagnie appelle la propriétaire pour annuler en raison du vent et de la pluie qui s’annonce. La goutte d’eau qui fait déborder le vase. Du coup on a trainé un peu n’importe où dans le coin pour aller voir des monuments et on s’est cassé le nez deux fois sur des entrées payantes et chères. Du coup vous pourrez voir une maison en pierre sur les photos, c’est une attraction à ne pas rater ici puisque à part quelques églises et cette bâtisse, tout est en bois. Ils en prennent tellement soin qu’ils ont décrété que la route qui passe devant polluait trop et abimait la maison, résultat ils ont abattus le petit pont, coupé la route et bâti un autre pont plus grand (et certainement plus couteux) un peu plus haut sur la route. Non mais je vous jure.

 

Nous avons échoué en fin d’après midi sur une petite plage de galets, très sympathique et déserte. On y accède avec un petit quart d’heure de marche dans les bois, vous pouvez voir quelques photos. On a trouvé des coquillages vivants et plein de coquilles vides, des scènes de crime (un crabe totalement déchiqueté et une plume blanche de mouette à côté ^^), et notre premier pingouin en liberté : malheureusement mort et rejeté sur la plage. Ca a fait mal au cœur, du coup Quentin lui a confectionné un monument funéraire en bois style Drakkar viking. Mais il n’y a pas mis le feu question sécurité.

 

 

Enfin voilà ensuite nous avons repris la route et pris pas mal de photos sur le retour. C’était amusant car presque seul les femmes sortaient, appareil photo en main et les hommes attendaient patiemment que cela se passe…^^

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Créé le 16/02/2009 à 09:04:18 - Pas de modification
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