Oui je sais j’ai loupé un jour ! Simplement il ne faut pas trop que je me répète, les journées se suivent et la routine s’installe… Donc côté stage, j’ai du boulot justement, enfin plus ou moins ça dépend des jours. Je bosse pas mal sur Photoshop, en ce moment, j’ai 25 images, plutôt dessins à faire pour représenter des catégories, par exemple agriculture, chasse, finance, électricité, environnement… Le seul hic est que je ne connais pas vraiment Illustator, qui serait certainement plus approprié, mais ils n’ont pas vraiment le temps de m’apprendre à utiliser un logiciel donc bon je me spécialise avec Photoshop ce n’est pas si grave ! Ah oui, et j’ai compris hier que le design de la page « contact » (voir mardi) est en fait une page temporaire pour un site en construction ! Donc on m’a demandé deux fois de faire des petits changements et puis je l’ai codé avec deux langages web simples ce matin (html et css pour ceux qui connaissent un peu).
Voilà pour le tour du boulot, c’est dommage, je ne cause pas beaucoup vu que je reste le nez planté sur mon ordi du matin au soir mais au moins je les entends discuter, j’espère que ça m’habitue à l’english.
Selon les prévisions météo il risque de pleuvoir ce weekend. Ce serait franchement moche pour nous qui avons prévu plage et journée zoo cette fin de semaine !
Tiens au fait, ce sont des fous du volant ici. Hier, en prenant le bus matinal, j’ai aperçu un vélo qui roulait entre le bus et le trottoir. Déjà, ça on évite si on ne veut pas se faire tuer. Le cycliste accélère pour dépasser le bus alors que ce dernier commence à se rabattre pour faire une pause à l’arrêt de bus ! Pour ma part petite panique, pour le chauffeur, un gros coup de frein qui propulse tous les passagers vers l’avant. Le vélo continu son petit bonhomme de chemin et personne autour de moi ne semble affecté, tous affichent la torpeur habituelle (qui plus est matinale) accrochée à leur visage. A peine dix minutes plus tard, lorsque je finissais le chemin qui mène au travail à pied, j’ai failli assister à la collision entre une jeune femme et un cyclomoteur.
Nous sommes à la sortie d’un pont, lorsqu’une espèce de mobylette arrive en pétaradant et prend de la vitesse dans la descente. Une jeune femme s’engage sur le passage pour piéton (un petit morceau qui ne dispose pas de signal lumineux ou sonore). Et voilà qu’au lieu de ralentir, la mobylette klaxonne et prend le parti de passer entre le trottoir et la piétonne ! Je n’imagine même pas le résultat si la jeune femme, surprise, aurait stoppé sa marche !
Il est 5h du soir, je vais bientôt m’enfuir du boulot. Le vendredi, tout le monde à droit a une bière, mais comme j’ai refusé, Sujata m’a proposé un verre de vin ! Un blanc, dans un beau verre à vin. Et délicieux en plus ! Peut être légèrement trop jeune encore. Du coup je lui ai demandé d’où il venait, eh bien figurez-vous que c’est un Sauvignon, eh oui ! Mais de Nouvelle Zélande ! Et puis un 2007 ! C'est-à-dire mis en bouteille il y a environ 7 mois. Il avait le goût d’un blanc français de trois ans. Je suppose que c’est le soleil… Bref, j’espère avoir droit à un petit verre tout les vendredis…
Décidément tout est un enchainement de petites poisses qui empoisonnent l’existence. Les voyages forment la jeunesse, ça il n’y a rien à redire ! Bref, nous sommes partis ce matin aux alentours de 10h pour prendre le bus. A l’heure prévue pas de bus. On attend donc 20 minutes, après tout nous ne sommes pas pressés m’enfin. On s’est baladé dans le centre ville, finalement on a vite fait le tour. Du moins des rues les plus commerçantes. On a croisé une manifestation pour arrêter le massacre à Gaza (un gros rassemblement en boule avec au milieu un homme muni d’un mégaphone). Quelques mètres plus loin, une dizaine de chinois figés dans des scènes de « tortures », militant contre le régime communiste. Je n’ai pas osé prendre de photo, à la place j’ai reçu un tract.
Bref, je ne sais pas si le blocage de la rue à ralentit les bus, mais rebelote, 1/2h de retard sur l’horaire ! Bon on prend le mal en patience, après tout on se dirige vers la plage ! Arrivé dans la rue menant au bord de mer on descend un peu à l’aveuglette et nous prenons la direction de la côte. Quelle déception ! De la boue à n’en plus finir entre nous et la mer ! Marée basse ! En plus il fait un temps couvert et on ne se trouve pas sur la plage proprement dite. On longe la côte pendant bien 500 à 800 mètres en manquant à chaque pas de glisser, on fait un peu d’escalade… Enfin on arrive à un petit banc de sable. Il se met à pleuvoir, mais rien de grave. Quentin se lance à l’assaut de la mer. Aucune vague en vue, et il a pied pendant bien trop longtemps. Pendant que le jeune homme prend son bain, puis chasse les coquillages, je bouquine.
Nous envisageons de repartir lorsqu’il se met à pleuvoir des cordes. Quentin se rhabille à la hâte et nous repartons en direction des habitations à la recherche d’un arrêt de bus. Je suis son mon parapluie, Quentin sous sa parka, mais la pluie redouble d’intensité et en 2 minutes nous sommes trempés jusqu’à la moelle des os ! Je n’ai jamais vu ça. Les routes étaient inondés et je nageait dans mes baskets. Nous courons vers la route et apercevons de l’autre côté de la rue le bus qui part sans nous ! Le pire dans les bus c’est qu’ils suivent approximativement les horaires et en plus ils ne s’arrêtent aux arrêts que si on les appelle d’un geste de la main ou s’il on quelqu’un à déposer !
Résultat, dix minutes d’attente sous une pluie tropicale qui est partie aussi vite qu’elle nous est tombée dessus ! Bien sûr elle ne s’est arrêtée que lorsque nous étions « au sec » dans le bus, sinon ce ne serait pas drôle…