nzealand
Etat: Actif
Infos
31 articles
37 commentaires
185 images
Rejoignez-nous !
Publiez vous aussi les exploits de vos personnages en ouvrant un compte sur rp.azrelia.fr !
Site hors-charte
31 messages - Cliquez sur un titre pour afficher la page dans une autre fenêtre

Les gens sont parfois, souvent même, étonnant ici. En allant au travail, je croise une femme blonde en jolie robe blanche à motifs noirs, mes yeux descendent (non je ne suis pas homosexuel, je m’occupe ^^), la robe s’arrête aux genoux et laisse voir des mollets de campeuse (jusque là ça va), et je m’aperçois que cette jeune femme est chaussé d’une immonde paire de basket toute crotteuse pour compléter sa tenue. Son sac à main vernis n’était malheureusement pas assez grand pour contenir une paire de chaussure plus adéquate, même des tongs j’en déduis qu’elle partait au travail dans cette tenue (surtout que je l’ai recroisé ce matin avec les mêmes pompes mais en tenue d’aventurière). Enfin bref.

 

Un autre matin de la semaine, j’attendais le bus pour me rendre au boulot lorsque j’entends une bonne femme brailler. Au bout d’une bonne dizaine d’exclamation du même genre, je me retourne en me demandant ce qu’elle gueule comme ça pour me rendre compte que c’était ma directrice dans sa jeep, la porte ouverte qui criait mon prénom pour m’emmener au boulot ! Ben vi quoi, je m’y fais pas à mon nouveau nom « Moaline », ce n’est pas très courant.

Passons maintenant au weekend qui vient de s’écouler. J’ai pris mon vendredi, pour partir sur une plage à 3/4h de route d’Auckland. Malheureusement il a plus toute la journée presque sans discontinuer. Le matin nous sommes donc partis sur Queen Street pour faire des emplettes, et j’ai acheté une partie des cadeaux pour qu’ils en remmènent dans leurs valises ! L’après-midi nous nous sommes donc rendus sur cette plage, Piha, absolument déserte et dont les falaises environnantes étaient cachées par les nuages ou un brouillard épais qui descend bien bas. Nous avons pris un chocolat chaud bien mousseux avant de se rendre sur une autre partie de la plage pour se faire tremper en une minute sous une averse qui s’est arrêté au moment ou on rentrait dans la voiture pour repartir ! Quel temps de m…

Samedi matin, grand départ pour Coromandel, une espèce de presque île qui regorge de belles plages. On s’arrête assez souvent pour ramasser des coquillages (on va en ramener un sacré paquet s’ils nous laissent passer à la douane des aéroports) et prendre des photos comme d’habitude. Sur une petite crique, on rencontre une dame qui nous explique qu’elle a trouvé des espèces de puddings rouges accrochés aux rochers ! Je ne sais pas si ça s’apparente aux méduses mais leurs couleurs étaient étonnantes. Elle se met à nous causer de tout et de rien puis nous demande si on vient de Suisse ou d’Allemagne, et lorsqu’on lui répond « France » : « Oh France ? Mon fils est là-bas ! » Eh ben le monde est petit dis-moi. Son fils musicien s’est posé à Pézenas, un petit village près de Montpellier réputé pour être le repère d’artiste en tout genre… Oh bout d’un moment elle nous laisse partir et nous reprenons la route tortueuse qui longe l’océan pour se rendre à Coromandel town, une petite ville pas bien intéressante lorsqu’on y passe en coup de vent mais qui doit regorger de petits coins sympas. On s’arrête manger et prendre un café ou chocolat chaud, puis nous nous rendons à « New Chums Beach » une petite plage totalement paumée mais réputée pour être une des dix plus belles plages du monde. On traverse un village pour arriver dans un cul de sac, on prend les sacs, et s’avançons sur une belle plage de sable blanc, vagues, surfeurs, soleil et coquillages, bref tout ce qu’il faut. Roselyne et moi nous déshabillons vite fait pour aller piquer une tête mais lorsque les vagues viennent lécher nos pieds, problème : elle est vraiment gelée. Cinq minutes plus tard, une pluie arrive, on se rhabille, nous sortons parapluie ou k-way et prenons la direction présumée de la plage de rêve en espérant que la pluie n’est qu’une averse et que le méchant nuage va bientôt partir. Nos espoirs concernant le temps sont fondés mais on se demande comment accéder à la petite plage. Charlène arrête deux jeunes surfeurs (du moins ils en avaient la tête mais pas la planche) pour leur poser la question. Résultat, nous voilà partis à crapahuter sur des gros rochers polis par la mer à moins d’un mètre de là pour rejoindre un petit chemin bien boueux où on doit escalader de gros troncs d’arbres pour continuer son chemin. Moins d’une demi-heure plus tard, nous nous retrouvons dans un paysage de carte postale. Le soleil au rendez-vous, une étendue presque vierge de sable blanc, fin et doux, une mer turquoise, des falaises à pics tout autour coiffées de toutes sortes d’arbres tropicaux et des vagues impressionnantes qui s’échouent bruyamment mais avec grâce sur le rivage. Un paradis de surfeur, d’âmes romantiques, ou de n’importe quel aventurier en quête de beaux paysages. Les photos ne rendront pas toute la majesté du lieu car il manque le chemin parcourut, le bruit des vagues, la chaleur du soleil sur la peau, le sable sous les pieds, la brume sur le visage et la senteur du vent marin dans les narines. Mais bon faudra s’en contenter ! J’ai eu un gros pincement au cœur en partant car c »était réellement majestueux.

Nous repartons en vitesse car il faut encore faire du chemin pour atteindre le village ou nous avons prévu de passer la nuit. On arrive à 6h30 mais tous les backpackers sont plein et nous sommes obligés de louer un studio pour la nuit. 150$ divisé par 4, mais Charlène et moi partageons un clic-clac pas vraiment confortable avec plein de bosses. Bon ça ira pour la nuit… Nous sortons pour acheter de quoi déjeuner puis cherchons un bon resto pour le soir, nous faisons presque tous les restos avant de trouver un Indien qui proposent une ribambelle de plats et surtout du poisson car ma mère l’exige ! On choisit enfin et on nous apporte quatre petits plats creux rempli de sauce avec des morceaux de poulet pour moi, agneau pour papa, coquilles Saint-Jacques pour maman et poisson pour Charlène. Tout le monde avait demandé un plat moyennement épicé et moi un peu plus fort car je crains moins que la plupart des Français, mais alors là ils ont quand même eu la main lourde. J’ai fini mes morceaux de viande avec environ 750 ml d’eau au total. Les autres ont gouté sans pouvoir avaler plus que le bout de leur fourchette. C’était terrible mais très bon, je pense qu’à cause des épices je n’ai pas pu sentir le goût de la mangue avec laquelle était cuisiné mon poulet m’enfin c’est bien passé. L’accompagnement était constitué uniquement de riz (à part ça les gens d’ici connaissent pas grand-chose mais c’est la base de l’alimentation asiatique donc on ne peut pas leur en vouloir après tout). J’ai du réclamer la carte des desserts, comme chaque fois dans les restaurants, et Charlène et moi avons opté pour les desserts typiquement Indien. Total, Charlène s’est retrouvé avec une coupe de glace aux épices telles que cannelle et gingembre assez bourrative, et j’ai eu droit à une boule de glace aux saveurs inconnues au bataillon mais néanmoins délicieuses, et quatre petites boules de pâte sucrée couleur prune, servi chaud dans un sirop de sucre de canne épicé bien sûr. Un vrai délice mais bien bourrant.

Dodo après ça, et réveil à 7h30 pour aller visiter les  « Catredral Cove », une plage très connue où la mer a taillée la roche de la falaise en un trou d’ogive rappelant les cathédrales. On y accède avec une heure à peine de marche sur un chemin bien indiqué car touristique, contrairement à la plupart des chemins de randonnée vraiment impossible à s’orienter. On prend des photos, on s’extasie et on fulmine contre un couple complètement timbré décidé à passer pour des imbéciles en se prenant mutuellement en photos à moitié nus dans des positions de bodybuilder en plein milieu de ce trou mondialement connu. Non mais je vous jure, en plus les gens commencent à arriver en masse et ce petit monde à l’abri de la civilisation se transforme bientôt en lieu touristique des plus côté. On entreprend le chemin du retour et s’arrêtons voir une crique qui s’avère être tout aussi magnifique que la précédente. On se serait bien arrêtés là pour plonger dans l’eau claire si on ne devait pas repartir pour aller se mouiller sur une plage d’eau chaude.

Arrivée à destination : « Hot Water Beach », c’est une plage commune, mignonne mais sans plus. L’attraction est la suivante, creuser son petit trou dans le sable pour le laisser se remplir d’eau chaude. A certaines heures et dans un endroit précis de la plage qui s’étend sur une dizaine de mètres, l’eau sort du sable à une température de 60° environ. Juste en dessous se trouve une poche de « lave »qui réchauffe le sable et l’eau qui s’y trouve. Très amusant de voir les gens se monter les uns sur les autres… Roselyne se lance la première lorsqu’une place se libère dans un des trous. Charlène la rejoint mais ressort après s’être mouillé les fesses tellement les 6 centimètres d’eau sont chauds. Mon père et moi-même trempons les pieds pour tester par nous-mêmes tellement cela parait improbable avec la mer vraiment gelée à peine à 3 mètres de là. Eh bien en moins de dix secondes, la peau des pieds vire au rouge !

Plus tard, après une petite glandouille sur la plage, nous repartons en voiture pour le voyage du retour. Nous nous arrêtons à un petit « Water Garden », très joli jardin à entrée payante mais où l’on peut admirer une verdure chatoyante, des marais, des canards et un paon totalement blanc. Le chemin est illustré de scène d’un humour bien anglais comme les photos peuvent le prouver et nous trouvons sur le chemin une salle complètement remplie de canettes ! On peut admirer toutes sortes de collections à tirages limités des marques les plus prestigieuses jusqu’au plus anciennes disparues maintenant. Très amusant.

Le retour sera plus stressant car nous sommes restés coincé dans un bouchon pendant 1h30 pour faire à peine 5 kilomètres à cause de l’incapacité des ouvriers kiwis à laisser un chantier propre. Ils ont vraiment des années de retard sur certains points, c’est effarant.

Poster un commentaire - Commentaires (1)
Créé le 24/02/2009 à 08:57:10 - Pas de modification

Mon colocataire Brésilien est partit, sans même dire au revoir, pour une autre colocation (je suppose). Il a été bien vite remplacé hier par une fille de 20 ans environ, ce qui amène un nombre de 4 filles et un gars (Quentin) dans la maison sans compter le couple et leur garçon de deux ans. Deux français, deux allemandes (car la finlandaise est rentrée au pays) et une autrichienne. C’est dur de vivre avec des nanas quand même, on est toute à vouloir prendre notre douche en même temps c’est d’un pratique ! Et puis la cuisine est juste assez grande pour qu’une seule personne y travaille donc dès que je rentre vers 6h du soir je monopolise de suite la cuisine pendant une heure pour préparer la tambouille du lendemain midi. D’ailleurs j’ai testé la poêle pour faire des crêpes, ce n’est pas terrible car ça met trois plombes à cuire ou c’est trop rapide, mais en tout cas mon logeur était ravi que je lui en propose une ! « Oh you are lovely, mmmmh it’s delicious ! ». Bref, ils nomment ça des pancakes, c’est terrible ce manque de culture culinaire ! Enfin ça les empêchent pas d’apprécier l’odeur lorsqu’ils passent à côté des fourneaux. Le sri lankais aussi a bien aimé !

Samedi, Charlène et moi avons profité de la pluie persistante pour aller se cultiver au musée d’Auckland. Nous avons payé pour voir une représentation « Maori Cultural Performance », c'est-à-dire un petit show présenté par des Maoris (heureusement) ponctués de chants, explications en anglais et mouvements plus ou moins dansés avec des bâtons ou bolas. En geste de bienvenue, ils nous ont fait le Haka. Très impressionnant malgré le fait que certains des quatre jeunes hommes manquaient un chouia de motivation et de dureté dans leurs mouvements et cris. Nous avons donc passé trois heures dans les multiples salles du musée. Le rez-de-chaussée est dédié aux Maoris, et aux différentes îles situés un peu plus haut au dessus de la nouvelle Zélande, par exemple les îles Tonga et Samoa. Leurs outils, déco et vêtements, coutumes varient assez mais le plus étrange est que le totem est symbolisé différemment selon la tribu, on peut donc dénombrer une vingtaine de variantes du totem zélandais, par exemple avec la tête penchée d’un côté ou de l’autre, les bras et jambes croisés différemment et une expression du visage plus ou moins effrayante.

En dehors de l’étalage de ces différentes cultures, nous avons pu observer des squelettes de Tyrannosaures Rex, et autre créatures anciennes. L’os d’un mollet de tyrannosaure fait environ ma taille et mon épaisseur. Gloups, en plus ils sont avares de mise en scène et l’ambiance était rouge et noir avec un film sur les dinosaures en bruit de fond (donc des grognements et hurlements dans les oreilles), c’était charmant. Nous avons visité une salle où ils expliquaient le fonctionnement des volcans et sommes entrées dans une pièce de salon d’appartement ou l’on pouvait regarder une émission spéciale sur le futur cataclysme qui va se produire à Auckland. Reconstitution d’une évacuation de la population à cause d’une éruption volcanique qui va se produire dans la baie. Quelques minutes plus tard, le sol bouge et on voit par la « fenêtre » qui donne sur l’île de Rangitoto (un volcan éteint), une énorme colonne de fumée s’élever de l’eau, puis un nuage qui s’avance à toute vitesse dans notre direction. Lorsque la fumée se dissipe : plus d’Auckland, plutôt Pompéi avec un « petit frère » (comme a si joliment fait remarquer Charlène) pour Rangitoto qui se dresse timidement dans la baie. Quel expérience mes amis ! Mais ce n’est pas fini, nous montons au troisième étage ou nous nous faisons presque tuer dans les tranchées de la Première Guerre Mondiale ! En plus ils ont essayé de nous faire congeler sur place à cet étage. Pour finir nous avons déambulé dans les rues d’Auckland en 1836 (il me semble) et ben je peux vous assurer que ça n’a pas beaucoup changé ! A part peut être les noms des magasins. A cette époque Auckland ne comptait que le centre ville, c'est-à-dire moins de trois kilomètres de diamètre. Je comprends maintenant pourquoi les banlieues se ressemblent toutes, elles ont été construites au même moment et trop rapidement!

Le lendemain, direction Takapuna beach car le soleil est au rendez-vous. Chacune de notre côté nous avons du courir pour attraper les bus et arriver à l’heure dite à 500 mètres de la plage. Avant d’aller faire trempette, nous nous arrêtons au « Noodle Canteen » pour une boîte en carton remplie de noodles accompagnées de bœuf. Eh ben ce n’est pas mauvais du tout mais qu’est ce que c’est lourd ! Pas de souci, ça tient au ventre, pas très léger question calorie mais ici faut faire un choix. On se trouve un petit coin sur la plage pour le lunch puis on part faire une promenade de digestion pour trouver le lac de Takapuna. C’est un endroit très calme où un signe s’est approché à un mètre de nous pour faire sa toilette. Les goélands sont très impressionnant de près, même au repos car ils font le triple d’une mouette et gobent les trognons de pommes sans s’étouffer. Retour sur la plage pour trempette dans l’eau froide et sieste sous le soleil qui crame un peu moins maintenant qu’on s’y est habitué. Je n’ai pas de photos car il y avait trop de monde et qu’après la plage de la semaine dernière, celle-ci faisait grise mine.

Poster un commentaire - Commentaires (1)
Créé le 02/03/2009 à 02:52:24 - Modifié le 03/03/2009 à 08:38:31

J’ai proposé hier soir à Oshar, mon collègue Sri-lankais, de m’accompagner au restaurant indien qu’il m’avait désigné un jour ou je me baladais avec lui. Il était assez surpris mais a accepter de bonne grâce et nous sommes donc partis à midi pétante en direction du restaurant. Arrivé sur place, il me demande si on prend un plat à emporter ou si l’on s’installe à une table, forcément je lui réponds « Comme tu veux » et nous prenons place près de la fenêtre dans une salle complètement vide. Je lui demande des conseils et il passe commande à ma place. Les plats sont similaires à ceux servis dans le restaurant indien expérimenté avec les parents mais beaucoup moins épicé « hot » comme ils disent, simplement parce qu’on a demandé moyennement épicé. Il a choisit du poulet basic dans une sauce au beurre et tomate et un agneau dans une sauce à la noix de coco. Délicieux. Il faut savoir qu’ils amènent le riz dans une petite soupière, de même que la viande qui nage dans la sauce. En fait la sauce prend la moitié de la place dans le plat. J’ai eu aussi droit à une espèce de pain style pâte à pizza gratiné au fromage et oignon pour accompagner la viande ou plutôt la sauce. Mmmmh un régal. Pendant ce temps un groupe de quinze personnes prend place à la table voisine (ben oui il n’y avait pas assez de place ailleurs dans cette salle vide) et je me trouve obligé de faire répéter plus souvent mon interlocuteur. D’ailleurs il a été vraiment charmant, comme à son habitude, mais là il prenait vraiment le temps d’expliquer avec des exemples tout ce que je ne comprenais pas et j’ai vraiment pu tenir une conversation même si c’était plus souvent lui qui prenait la parole ! J’ai réussi à me faire comprendre sans l’aide d’un dictionnaire et sans avoir peu de faire des grosses fautes car il commence à avoir l’habitude de se torturer l’esprit pour comprendre ce que je veux dire. Bref, il m’a causé surtout de son pays et j’ai été vraiment effaré de la façon dont la vie se passe pour les sri-lankais. Par exemple concernant l’école, les enfants se font toujours taper dessus avec un bâton par les professeurs. Plus âgés, ils doivent élire des préfets au sein des écoliers pour qu’ils fassent régner la bienséance dans l’école (arrêter le peu de bagarre qui peuvent éclater, vérifier que les chemises sont correctement rentrées dans le pantalon ou que les cheveux ne sont pas trop long sinon ils taillent aux ciseaux dedans pour remédier au problème…). A l’université, c’est une autre galère, il n’y a pas assez d’école supérieure même pour la plupart des très bons élèves. Ils doivent passer un examen d’entré à l’université pour établir un classement des élèves et ne prennent qu’un pourcentage très bas d’étudiant en fonction du nombre de candidats. En nouvelle Zélande, le concours à lieu mais ce sont ceux qui dépassent une certaine note qui sont acceptés et c’est pour cette raison que beaucoup d’étudiants viennent ici, pour une question de disponibilité des études (même si le prix est élevé)  et que la compétitivité n’est pas aussi forte que chez eux. Il me racontait que la vie était meilleure au temps au sa mère allait à l’école et que ce n’est qu’une histoire de politique. Un jour un directeur d’école a donné une claque à un élève qu’il venait de prendre en flagrant délit de « pousser quelqu’un », manque de bol, cet élève venait d’être engagé par le ministère et il a du présenter des excuses publiques pour ne pas se faire emprisonner. Autre exemple du délire complet au Sri Lanka, lorsque ces amis retourne au pays, en boîte ils n’osent pas danser avec les filles de peur de se faire tuer (par balle la plupart du temps) parce qu’un autre homme aurait des vues sur elle. Bref, c’était très instructif ce repas tant au niveau gastronomique que culturel et linguistique. Ah oui et pour finir, il m’a invité. :-p

Poster un commentaire - Commentaires (1)
Créé le 03/03/2009 à 02:47:45 - Pas de modification

Week end bien remplit en découvertes et émotions en tous genres. Vendredi soir, Charlène arrive à la maison avec une heure de retard ou presque à cause d’un bus en retard qui lui a fait louper sa correspondance. On fait les préparatifs de dernière minute, grignotons un morceau (enfin Charlène plutôt) et puis au dodo après une semaine fatiguante pour tout le monde ou presque. Bref, lendemain matin réveil à 6h15 et départ à 7h. C’est lorsque nous arrivons au point de rendez-vous avec le bus que je me rends compte que j’ai oublié mon calepin qui contient tous les numéros de réservations du weekend, soit le logement, le bus pour aller à Rotorua et le bus pour en revenir. Bon, on ne panique pas plus que ça, ils vont bien nous retrouver avec le nom donné pour la réservation. Tu parles ! Ici c’est tu payes à l’avance en donnant ton numéro de carte et si tu as le malheur de faire un pet de travers eh ben tant pis pour ta gueule ! Ben voui, imaginez qu’on vous dise « Vous avez réservé et vous n’avez pas les trois premiers chiffres d’un numéro de réservation à 15 caractères ? Eh ben pas de bol, moi je ne vous fais pas monter dans le bus avec seulement votre nom de famille car je ne les ais pas. » Dans notre ère de réseaux et de communication c’est assez pathétique de s’entendre dire un truc pareil. Bref heureusement je me souviens des quatre premiers chiffres ce qui nous permet de grimper dans le bus mais sans savoir comment revenir. On lui demande le numéro de la compagnie qui l’embauche « Ah non je l’ai pas. » Non mais c’est quoi cet imbécile ! En plus il ose rajouter «  Pour revenir à Auckland sans numéro de réservation ? Eh ben vous avez plus qu’à en refaire une sur Internet ! » Non mais retenez-moi je vais l’allumer ! Déjà qu’on s’est fait entuber de 14$ sur l’aller retour car ils ont augmenté leur prix le jour où on se décide à réserver !

Bref, pour moi c’est l’angoisse pendant les 5h de voyage, pour les deux autres, rien ne sert de s’inquiéter tout fini par s’arranger. Okay !!! On arrive à destination avec 3/4h de retard parce Monsieur le chauffeur nous a fait changer de bus tout neuf contre un vieux où il fait froid. La clim marche à fond et ils laissent toujours leur moteur tourner quand ils sortent faire une course. Et ils se disent écolos ? Bref, nous sommes donc à Rotorua et décidons à cause de mon insistance à téléphoner à Naked bus, la compagnie de bus bien sûre. Quentin demande le numéro à un mec de l’office de tourisme et Charlène tente le coup avec sa carte téléphonique pour entendre au bout du fil : « Vous n’êtes pas autorisé à appeler ce numéro ». Elle demande plus donc à un autre voyageur du bus le numéro fournit en cas de problème lors de la réservation des places de bus. Réessai sans résultat, Quentin tente sa chance avec sa carte de crédit : même message, on veut vraiment ma mort. Bref, on part en direction du backpackers, peut être seront-ils prêt à nous aider ? On s’arrête manger en chemin un burger pour Quentin et un fish & chips pour moi. C’est un poisson pané bien meilleurs qu’en France avec des grosses frites moelleuses et épaisses. Il m’est servi dans trois immenses feuilles de papier journal, sans couverts ni serviette mais avec un pot de sel renversé dessus ! Hum hum. On continu jusqu’au logement, la jeune femme de l’accueil fait tout pour nous aider concernant le bus en appelant quatre numéros différents sans aucun résultat. Du coup on prend possession des lits, déchargeons un peu les sacs et retour à l’office de tourisme pour demander un autre numéro. Le monsieur sur qui l’on tombe n’a pas l’air très prêt à apporter son aide mais une femme assise plus loin décroche le téléphone, appelle une amie et nous obtient le numéro de réservation juste avec le nom de famille. OUF ! Bon on passe un peu pour des gamins qui ne savent pas se débrouiller, mais pas de problème, du moment qu’on peut rentrer… Retour à l’hôtel le cœur léger et direction un petit parc ou s’élève de la fumée. En fait, cette petite ville est réputée pour sa mauvaise odeur, eh oui, ça pue l’œuf pourri là-bas ! C’est dût à des rejets en grande quantité de souffre, et c’est bien connu, le souffre ça pue, mais alors à l’échelle d’une ville c’est terrible, on a l’impression qu’il y a eu un bombardement de boule puante sur la ville et on a limite peur de faire une étincelle, imaginez, ça pourrait exploser ! Bref, nous sommes donc dans un petit parc, à contempler des mares de boue qui détruisent la végétation tout autour, on trouve un petit coin aménagé pour que les visiteurs se trempent les pieds dans les rejets d’eau chaude (il y a des sources d’eau chaudes et des geysers en plus à Rotorua donc on trouve plein des spas ou « piscines de boue » pour se faire des bains de boue et massages etc. ).

Le temps passe, il nous faut revenir à l’hôtel où un bus vient nous récupérer pour nous emmener à Te Puia, un village maori. On fait une visite guidée pour voir des geysers (très impressionnant, environ 15 mètres de haut avec à la sortie une eau à 90°), des mares de boue qui « pettent » en rejetant des bulles de gaz, ce qui fait apparemment penser aux grenouilles donc ils ont surnommé une certaine poche de boue « la mare aux grenouilles » et ils en sont très fiers ! On continu en entrant dans l’enclos à kiwi, on a eu la chance de pouvoir en observer à moins de cinquante centimètres de nous qui babillaient dans la semi obscurité de leur cage en verre. Direction ensuite l’école de sculpture de totems maoris et celle de tissage, puis vient le temps de la représentation, plutôt de l’accueil maori envers des invités. Un homme est désigné pour représenter le clan que nous formons et se soumet bien volontiers aux coutumes maoris comme par exemple le salut ancestral où il faut se toucher deux fois de suite le bout du nez. Nous sommes donc accueillit à grand renforts de cris, danse tribale, chants et trompettes de coquillage lorsque nous pénétrons dans l’enceinte de la maison communale. On ôte les chaussures et prenons place sur les chaises en contrebas de l’estrade. On a donc droit à la danse des femmes avec leur espèce de bolas (des boules attachées à un fil) qu’elles font virevolter à l’unisson en chantant, puis un chant qui racontent une histoire d’amour bien connue des maoris, les femmes de l’assistance sont mise à contribution pour apprendre à manipuler les « bolas » et on me réquisitionne parce que je suis planté devant pour prendre des photos. Je me cache au fond de la scène et heureusement car j’étais pathétique. C’est très léger et difficile à manipuler en fin de compte, en plus avec les explications en anglais c’est terrible. Bref, ensuite vient une représetation avec des bouts de bois qu’ils se lancent à l’unisson en rythme avec la musique et enfin le haka ! Ouaouh, en vrai ça rend vachement mieux même si on l’avait déjà vu au musée, les hommes de te Puia sont franchement plus convaincants, ça dure plus longtemps et notre guide est derrière eux pour hurler un chant sensé les galvaniser. Bref, ça me rappelle Simon et Benoît (deux amis tahitiens) qui ont fait un petit show similaire lors d’une soirée en colo de ski il y a quelques années. C’est la même voix, la même langue et les mêmes yeux ronds exorbités ! ^^ Que de souvenirs.

Aprsè le spectacle, le repas. Dans une ambiance de salle de mariage où tout le monde est habillé en touriste au milieu des serveurs en costards, nous prenons place autour des tables rondes. On nous apporte du pain avec accompagnement (comprenez de l’huile et des morceaux de noix ou une sauce tomate étrangement relevée), des moules nageant dans une sauce délicieuse et autres. Le buffet pour les entrée est monstrueux, soupes, salades de toutes sortes, huîtres, crevettes… Un vrai régal. Je n’ai pas gouté de tout heureusement mais j’ai quand même l’impression d’avoir été la seule à manger autant. A la fin du repas je pouvais à peine me lever tellement ma panse me faisait mal ! Les plats principaux se composait de fines tranches de porcs et d’agneau, avec du blanc de poulet et trois types de pommes de terre différentes, bénédiction il n’y avait pas de riz ! Ensuite vint le dessert en buffet toujours, avec des gâteau au chocolat dans une espèce de crème anglaise épaisse, de la mousse au chocolat, des profiteroles à leur façon, salade de fruits, glace et gâteaux bizarre mais sensationnel ! Ils nous ont un peu bousculés pour qu’on mange assez vite et nous sommes partis dans des petits trains voir les geysers de nuit et boire un chocolat chaud sous les étoiles. Mmmmh. Quelle journée !

Poster un commentaire - Commentaires (1)
Créé le 10/03/2009 à 09:30:28 - Pas de modification

Joyeux Anniversaire Papa ! Par politesse, je tairai son âge histoire qu’il continu de faire plus jeune. ^^

Me voici donc de retour au travail après un dimanche ensoleillé où j’ai enfin fini de faire mes achats de cadeaux. J’ai tout étalé sur le lit, ça fait un bon paquet sans compter ceux qui sont déjà rentré en France avec les parents. Heureusement que le taux de change est bas…

Passons rapidement à la principale attraction du weekend : le criquet. Eh oui souvenez-vous, je devais assister à un match de criquet opposant l’équipe nationale de Nouvelle Zélande et celle de l’Inde. Ce sport est extrêmement populaire dans le coin, mais n’intéresse nullement les Maoris car je n’en ai pas vu un seul dans les tribunes autour de nous. Bref. Le temps est à la pluie lorsque je monte dans le bus pour rentrer chez moi après quelques emplettes de cadeaux le matin. De plus, au lieu de passer le quart d’heure habituel pour le trajet centre ville – Surrey Crescent Shops Grey Lynn (mon arrêt), je vais rester trois quart d’heure dans le bus en attendant que la rue soit dégagée par la manifestation irlandaise qui déambule dans les rues (un spectacle un peu comme Chalon dans la rue en moins bien forcément ^^). Du coup j’arrive en courant chez moi pour mettre un vêtement plus chaud, vider mon sac de cadeaux et attraper mon ticket pour le match, puis je repars sous la pluie pour une demi heure de marche jusqu’au point de rendez-vous. Je m’arrête en route acheter un sandwich chez « Subway », trop trop bon. Ils font tout choisir au client, le pain, la viande, le fromage (le tout chaud ou froid), et ajoute selon notre désir tomate, salade, concombre, courgette, poivrons, oignons, sauce aux choix, sel, poivre. Tout ça pour moins cher que Mc Do mais sans les frites. Il devrait exister des trucs comme ça en France ça changerai un peu. Je repars vite fait et arrive dans la rue ou nous étions sensé nous retrouver. Heureusement je trouve Oshar abrité dans un bar avec 20 minutes d’avance sur l’horaire. A l’heure dite, personnes d’autre en vue et après quelques coups de fils, nous partons en direction du stade. Les sièges sont complètement trempés, le terrain aussi et les organisateurs prennent une heure et demi pour se décider si oui ou non le terrain est praticable. Oshar est désespéré, m’avoue qu’il n’a jamais plut pour un seul des matchs qu’il lui a été donné de voir. Le stade se remplit peu à peu et c’est une ovation qui accompagne les messieurs qui retirent la bâche protégeant l’espace destiné au batteur et recouvert de sable. La pluie s’est arrêtée mais le vent froid à pris le relais. Les joueurs après un long échauffement, débute la partie. Je me retrouve assise à côté d’un collègue que je n’ai jamais réussi à comprendre et la manageuse lui demande de m’expliquer les règles du jeu au fur et à mesure du jeu ! Eh ben je ne suis pas sortie de l’auberge ! Pourtant, c’est avec surprise que je constate qu’avec beaucoup de concentration et un peu de devinette, j’arrive à saisir le sens des sons produits par sa gorgent ! C’est donc avec plaisir qu’après 2h de match, on abandonne presque le déroulement du jeu pour discuter de tout et de rien. La première mi-temps se termine brusquement et je décide de rentrer à cause du froid et de la nuit qui tombe vite. J’ai presque senti mon collègue déçu lorsque je lui ai dit que je rentrais, aussi venait-il de s’apercevoir que j’avais une façon surement rafraichissante de penser et de vivre là d’où je viens !

Je vais vous expliquer ce que j’ai compris des règles de ce jeu sans avoir pris le temps de les valider avec des informations péchées sur Internet. Dans la galerie de photos, vous pouvez voir l’agencement d’un terrain de criquet : de l’herbe, un trait blanc délimitant une zone ovale autour d’une bande sableuse avec deux piquets verts (les « Wickets » il me semble) à chaque bout. L’équipe qui commence à battre, c'est-à-dire qui reçoit les balles avec son énorme batte en bois plate pour les envoyer le plus loin possible, dispose deux batteurs vers les Wickets. L’équipe adverse de son côté, éparpille ses onze joueurs qui seront tour à tour lanceurs, réceptionniste ou tout simplement coureur après la baballe. Le lanceur, jette la balle au batteur de l’équipe adverse, celle-ci rebondit une fois sur le sol avant d’être frappée durement par le batteur. Pour marquer des points, les batteurs doivent courir à l’autre Wicket sans que l’équipe adverse ait le temps de récupérer la balle et de la renvoyer au coéquipier qui attend vers le wicket. Un peu comme le baseball. Lorsque les batteurs courent à l’autre bout de la bande de sable sans se faire mettre « out » (c'est-à-dire lorsque l’adversaire a reçu la balle avant que lui-même ait eu le temps de se placer derrière le wicket), les deux batteurs marquent un point et ils peuvent courir autant qu’ils le veulent pour amasser les points. Ensuite le batteur peut marquer quatre points d’un coup lorsque la balle atterrie derrière la première ligne blanche pour rouler et toucher le bord du terrain sans que les adversaires parviennent à la rattraper. Enfin, ils peuvent marquer six points d’un coup lorsque le batteur envoi la balle en dehors du terrain. Lorsque le lanceur commet une faute, les batteurs remportent un point, la faute consistant à lancer la balle en dehors de la zone sableuse, du moins selon l’arbitre qui juge que le lancer défavorise le batteur.

Du côté des adversaires, ils ne peuvent à proprement parler pas marquer de point lorsqu’ils sont réceptionneurs mais peuvent désavantager leur adversaire en faisant sortir les batteurs un à un. J’ai expliqué plus haut comment mettre « out » un joueur trop confiant mais il existe deux autres façons. L’une consiste à attraper la balle sans qu’elle touche par terre après que le batteur l’ait frappé. Et l’autre est que le lanceur parvienne à lancer la balle sur le Wicket jalousement protégé par le batteur qui se place devant lui.

Concernant le temps qu’une équipe passe en batteur ou réceptionneur, il existe deux possibilités, soit tous les batteurs sont mis « out » (ce qui est arrivé pour les pauvres Indiens), soit le nombre de lancer de balle à été atteint. Je suis incapable de vous dire combien, parce que l’on m’a parlé de 50 qui est devenu 42 à cause de la pluie, mais j’imagine que ce sont 50 séries de 6 lancers car les lanceurs changent de côté tout les six lancers si je me souviens bien.

Voilà voilà, vous en savez autant que moi sur les joies du criquet, qui reste un jeu intéressant mais long et ennuyant lorsque rien de bien surprenant ne se passe. J'ajouterai pour la petite anecdote qu'il y avait dix fois plus d'Indiens et donc de supporter de l'équipe indienne que de kiwis dans les gradins. Au final, j'ai vu des centaines de drapeaux indiens et pas un seul de nouvelle zélande. Ironique non?

Poster un commentaire - Commentaires (1)
Créé le 15/03/2009 à 22:10:51 - Modifié le 16/03/2009 à 08:44:43
Pages: 1   2   3   4   5   6   7