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J’ai l’impression d’avoir quitté la France depuis des semaines… Et pourtant cela ne fait qu’environ 3 jours et le décalage horaire n’arrange pas vraiment les choses.

Quentin et moi avons décollé de l’aéroport de Lyon St Exupery à 11h30 le mercredi 31 décembre, à bord d’un avion de la compagnie aérienne British Airwaves. Le décollage fait le même effet que les montagnes russes des parcs d’attraction, mais en tout de même moins agressif. Les premières et seules images qui m’ont été donné de la France vue d’en haut, sont des pâturages de vaches et moutons bien délimités par des haies, et un petit village. Les nuages français sont cotonneux, une vraie mer de coton, alors que ceux néo zélandais sont sur différents étages et dispersés par petits nuages ou bien s’étendent tels des voiles au dessus de merveilleuses terres vertes…

Bref, nous avons changé d’avion à Londres, un immense aéroport où l’on circule en bus. Quatre heures d’attentes dans une sorte d’immense galerie commerciale regroupant les marques les plus prestigieuses et les plus chères. Nous avons ensuite embarqué dans un avion deux fois plus gros que le premier et bien plus confortable. Débuta alors 10h de voyage pour relier Londres à Los Angeles, en passant par le Groenland, via la compagnie Air New Zealand. Les villes américaines en pleine nuit sont splendides. Les boyaux de lumières forment les routes et chaque mètre carré de terrain doit être illuminé. Nous avons survolé Los Angeles à 6h du soir chez eux le 31 décembre et 4h du matin en France le 1 janvier. Leurs routes étaient bondées de voiture, bouchonnées à bloc et les lumières s’étendaient à perte de vue sur l’horizon.

 Nous avons donc fait escale en Amérique pour faire le plein de fioul et échanger quelques passagers. Pour le simple fait de transiter aux USA, il a fallu donner les empreintes digitales des dix doigts et répondre via un formulaire, à des questions telles que « Faites-vous parti d’une organisation terroriste ? ». S’ensuivit 14h d’avion. Je crois que le plus dur, en dehors de l’attente, a été de supporter les innombrables pleurs d’un bébé d’un an et demi environ. Il réclamait en hurlant son père lorsqu’il était sur les genoux de sa mère et vice et versa.

Arrivée à Auckland à 7h sous les brumes matinales. Nous suivons les autres passagers jusqu’aux tapis roulant amenant nos bagages. Des chiens tirant par la laisse leur maître policier, sont chargés de renifler tous les voyageurs pour les repérer les éventuels drogués ou importateurs de drogue. Un beagle et un labrador noir nous reniflent à plusieurs reprises avant que ce dernier ne commence à aboyer vers Quentin. Des policiers nous encadrent, et nous mènent vers un coin à l’abri des regards ou s’étalent une dizaine de grandes tables telles que celles présentes en salle de chirurgie. Nous voilà traités comme des criminels. Les policiers posent toujours les mêmes questions à Quentin, qui répond constamment à la négative sur la prise de drogue. Nos bagages sont ouverts et étalés sur les tables, examinés dans les moindres détails pour déceler toute trace de drogue. Les valises vidées sont ensuite passées aux rayons X. Nos passeports sont passés de main en main, avant de nous être rendu, je ne sais s’ils ont cherché un casier judiciaire, mais ils ont fini par nous laisser partir, en nous souhaitant bon séjour ! La bonne blague !

Nous sortons de l’aéroport après avoir essayé de contacter le couple chez qui nous allons vivre trois mois. Les colocations sont extrêmement courantes à Auckland et nous allons partager la maison avec une finlandaise du nom de Laura. Comble du hasard, c’est dans cette même maison que Séverine à vécu durant son propre stage, l’an dernier. Nous décidons de passer notre première nuit dans un hôtel du quartier ou nous allons vivre prochainement. Malheureusement, il affiche complet, plus une chambre de libre ! Il pleut à verse, nous décidons toutefois de nous diriger vers la maison, peut être quelqu’un sera-t-il présent !  Mais nous nous perdons en chemin. Une âme charitable décide de nous prêter main forte, elle charge les valises dans son coffre et nous mène jusqu’à la demeure en question. Personne. Elle nous dépose ensuite devant notre hôtel de départ. Aucun de nos téléphones ne fonctionne, et nous nous retrouvons sans logement. Débute alors une course en taxi, nous écumons le centre d’Auckland à la recherche d’une chambre d’hôtel. Nous nous trouvons pendant les vacances d’été et tous les hôtels sont complets. Au bout de quelques heures nous trouvons une chambre raisonnable sur « Queen Street », l’équivalent des Champs Elysée de la ville. Toujours aucune nouvelle de notre future logeuse.

A 4h de l’après-midi, nous rentrons à l’hôtel suite à une promenade dans le centre ville. Je commence ma nuit qui durera 15h. Le lendemain, nous réussissons à contacter Roberta et Simon, pour qu’ils nous ouvrent les portes de leur maison ! Enfin logé !

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Créé le 04/01/2009 à 00:24:37 - Modifié le 04/01/2009 à 02:40:48

J’ai pu m’apercevoir que les gens sont plutôt ouverts et prompts à aider les gens, même étrangers. Auckland est d’une diversité ethnique incroyable. Notre premier chauffeur de taxi était indien, il portait un turban et une barbe de père noël toute noire. L’âme charitable, une jeune femme, était de tendance Maori et le dernier chauffeur maghrébin me semble-t-il. Les seules personnes fermées sont malheureusement la communauté chinoise.  Lorsqu’on leur pose une question, ils ne savent jamais vous aider. La Nouvelle Zélande est devenue une terre d’asile pour les chinois qui peuvent fuir leur pays grâce à des accords sur l’immigration entre la Chine et la Nouvelle Zélande. C’est d’ailleurs eux qui tiennent presque tous les commerces que l’on croise !

Dans un autre registre, nos logeurs aussi sont très aimables. Ils ont du mal à me comprendre car l’accent joue pour beaucoup et je prononce plutôt mal. En effet, nous avons toujours réussi à nous faire comprendre, mais j’ai eu une fois, le malheur de prononcer « back » à la française plutôt que « baik » et le taximan n’a rien compris à la phrase. D’ailleurs le second chauffeur nous a pris pour des russes. Hum hum… No comments.

Nous sommes sortis ce matin pour repérer les lieux où nous allons travailler. Nous avons mis une heure et quart avant de trouver la boîte de Quentin ! Résultat, 2h de marche là où 40 minutes auraient suffit. Oh, ça fait du sport ! J’ai déjà pris des coups de soleil aux épaules… ^^

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Créé le 04/01/2009 à 03:02:50 - Modifié le 04/01/2009 à 22:06:33

Il est 9h15 du matin, Quentin a dut arriver sain et sauf jusqu’à son travail. Nous commençons tout deux à 9h, sauf que ma maître de stage a préféré débuter mon stage demain, le 6 janvier. J’ai donc encore une journée de libre avant d’entamer 12 semaines d’anglais intensif ! C’est pourquoi j’écris aujourd’hui un long article sur divers sujets.

Samedi, j’ai passé 5 heures en compagnie de Séverine et sa famille (une ancienne SRC venue s’installer à Auckland). Après moult déboires à l’arrivée, j’ai fini par réveiller ma mère à 1h du matin pour qu’elle m’aide à contacter Séverine. Nous avons trouvé un hôtel et payé la chambre 10 minutes avant de recevoir un message indiquant l’adresse de Séverine. Quelle poisse ! Bref, le lendemain son mari est venu nous chercher à l’hôtel et nous a ramené chez eux le temps d’attendre l’heure de rendez-vous chez nos logeurs. Durant cette entrevue, nous avons appris énormément.

Je  vais donc m’attarder aujourd’hui sur la vie à Auckland, le cœur du pays. Entre parenthèse, la capitale de la Nouvelle Zélande depuis 1865 est Wellington, située au sud-est de l’île, et abritant près de 180 000 habitants pour une surface de 290 km². Auckland, de son côté, s’étend sur plus de 1000 km² pour une population 1 300 000 individus environ.

Groupe ethnique

Nombre d’individus en 2006

Pourcentage

Européen

700 000

56

Asie (majorité Chine)

235 000

19

Iles du Pacifique

178 000

13

Maori

137 000

11

Amérique Latine / Afrique / Autre

19 000

1

 

Les sources sont diverses, jamais d’accord sur un chiffre, mais c’est un aperçu. Selon le témoignage de Séverine, les commerçants en début d’année 2007 était surtout originaire d’Europe (de l’est), comme en témoigne les chiffres si dessus. Toutefois, on peut voir les boutiques de Queen Street tenues uniquement par des asiatiques, spécialement des chinois. Comme je l’expliquais précédemment, l’immigration chinoise ne cesse de s’accroître et ils vont devenir l’ethnie majoritaire à Auckland.

Dans un autre registre, parlons maintenant des bâtiments. Auckland possède très peu d’immeubles de logements. Le centre ville est composé de building, bien sûr, mais ils servent d’hôtel, d’universités disséminées un peu partout, de commerces… Tout autour du centre, des pavillons s’étendent à perte de vue pour loger toute cette populace. On retrouve des commerces sur les grandes rues fréquentées, des salons de coiffure dans des maisons, des parcs de verdures… Nous avons eu la chance d’observer Auckland du plus haut point de vue, un volcan. Il y a moins d’une dizaine de petits volcans éteints qui s’élèvent au cœur de la ville. Ce sont des parcs pour promeneurs et pourtant nous pouvons accéder jusqu’au somment en voiture.

Le code de la route est beaucoup plus lâche qu’en France, téléphone au volant, pas de ligne continue sur les routes… Les passages pour piétons sont signalés par 2 traits blancs reliant les trottoirs, ou pas, et par un signal sonore lorsque l’on peut traverser. Pour les bus, on paye par zone que l’on traverse, c'est-à-dire d’un point à un autre si l’on traverse 1 zone, on paye 1,60$, et on rajoute cette somme pour chaque zone traversée en plus. Un trajet peut vite revenir cher.

Ah, et les sirènes de police, ambulance, pompier sont indifférenciables et font penser à des jouets pour enfants. C’est très amusant sur le coup. D’ailleurs nous avons croisé un binôme de policiers stationné le long de la rue devant le Mc Do pour aller s’acheter un petit encas !

Revenons-en aux maisons, question confort faut repasser. Elles sont toutes construites en bois, avec pour certaines des fausses briques qui les recouvrent. Par contre, ils font parfois leur garage en brique ou leur mur délimitant le terrain. Ils ne connaissent pas le chauffage, aucun radiateur mais des aérations qui laissent passer l’air froid en hiver (froid = 11°). On ressent énormément l’humidité, alors qu’en France on achète des humidificateurs d’air ! Bref par exemple dans ma chambre avec balcon, qui ne ferme pas correctement d’ailleurs, il fait chaud la journée et froid le matin. Ils ignorent aussi ce qu’est le double vitrage ou ce genre de choses. Dans la salle de bain, au lieu d’avoir un tuyau avec le pommeau de douche au bout, on a l’impression de se retrouver dans les douches de piscine publique. Le pommeau est fixé au mur. Dans les éviers, on a du côté gauche le robinet d’eau chaude rouge, et à droite le robinet d’eau froide vert. Du coup avec deux robinets (années 50) on ne peut pas choisir la température… Question cuisine, les plaques de cuisson fonctionnent à l’électricité, et on pose la casserole à même les résistances. Quelle sécurité ! Ah, et il est formellement interdit d’allumer des bougies ou encens à cause du bois de la maison. Bref, presque du camping pour longue durée ! Mais je n’ai pas à me plaindre, la maison est tout de même confortable. Par contre leurs jardins sont luxuriants, ce n’est pas étonnant sur un terrain volcanique. Les plantes peuvent bénéficier dans la même journée d’une bonne chaleur et quelques heures plus tard, une pluie énorme. Il faut toujours se balader avec un parapluie !

Question éducation maintenant. Les trois enfants de Séverine sont scolarisés à Auckland depuis leur arrivée en septembre. En ce moment ils sont en vacances. Mais le petit de trois ans joue à l’école avec toutes sortes de jouets, dont des marteaux et des clous rouillés ! Résultat, une entaille dans la main du petit bout, heureusement vacciné contre le tétanos… Elle m’a aussi expliqué que c’est le système éducatif qui s’adapte à l’enfant et pas le contraire. Un an de scolarisation en France équivaut pour certains enfants à 3 ou 4 ans d'années scolaires ! Elle conclut par le fait que ces enfants n’apprennent rien et que c’est aux parents de prendre les choses en main.

J’ai dressé là un tableau quelque peu désavantageux question confort mais je raconterai plus tard la beauté des lieux lorsque je commencerais mes escapades !

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Créé le 04/01/2009 à 23:04:12 - Modifié le 08/01/2009 à 06:28:41

J’ai acheté hier une carte d’Auckland dans une station service. Le prix de l’essence est d’ailleurs de 50 centimes d’euros le litre. Mais ce qui m’a amusé c’est que la carte valait 4,99$ et le caissier m’en a demandé 5$. Le prix n’était d’ailleurs pas affiché mais le ticket de caisse a parlé. J’avais déjà remarqué au supermarché, le caissier nous avait posé une question à laquelle nous avions répondu à la négative sans vraiment comprendre, puis il avait retiré près de 1$ sur le montant final.  Je me rends d’ailleurs compte que je n’ai aucune pièce de moins de 10 centimes dans mon porte-monnaie. Ils arrondissent toutes les sommes à la caisse !

En me remémorant notre arrivée, j’ai oublié un détail lors du dépouillement de bagage. En voyant l’ordinateur portable de Quentin, la jeune femme chargée de l’exploration a demandé banalement à Quentin si son pc comportait des images pornographiques. J’étais outrée ! Pourtant les néo zélandais ne sont pas issus des USA, alors pourquoi posent-ils des questions auxquelles ils sont sûrs de s’entendre dire non ?

Je continue de passer du coq à l’âne mais j’écris lorsque je pense à quelque chose. Depuis que je suis là, je n’ai vu que trois chiens jouant dans un parc, pour au moins une vingtaine de chats ! Et certains de race, comme un abyssin noir qui se baladait sur le trottoir. En tout cas, ils font tous « miaou », ça c’est international !

 

Ma première journée :

J’arrive une demi heure en avance à cause des effectifs réduits dans le transport public par bus (eh oui c’est toujours les vacances ici).  Je vois trois personnes entrer dans le bâtiment sur une période de vingt minutes avant que quelqu’un daigne venir m’ouvrir la porte. Une indienne, responsable marketing d’après ce que j’ai compris, m’accueille avec un grand sourire et me demande de la suivre dans les escaliers. J’arrive dans une grande salle ou s’étalent des écrans de partout. Deux écrans par personne pour un total de 11 personnes présentes aujourd’hui et une encore en vacance. Je m’installe au bureau de cette dernière, branche mon portable, puis mon hôtesse se charge des présentations. Je n’ai d’ailleurs retenu aucun nom. Je redescends en sa compagnie au rez de chaussé pour rencontrer la directrice avec qui j’ai correspondu jusqu’ici. Elle partage son immense bureau avec, j’imagine, le co-directeur et un petit chien ! J’ai été assez surprise de découvrir que dans un coin de la pièce est garée une superbe vieille décapotable rouge ! Je me demande comment ils ont fait pour la rentrer…

Je remonte m’installer au bureau, et mon voisin, la trentaine d’origine anglaise, vient m’expliquer  comment l’équipe travaille. Ils utilisent des « content management system » c'est-à-dire des logiciels qui font le site à leur place ! Plus besoin de programmer des milliers de lignes de code, il suffit de savoir s’en servir. Bon jusque là tout va bien, il essai d’installer le cms sur mon ordinateur portable tout en continuant de m’expliquer le principe du « white site » (une ébauche du site avec des carrés partout pour simuler, mais des liens qui fonctionnent et des pages reliées entre elles). Résultat, trois heures de trifouillage sur mon pc pour arriver à installer le truc ! Cinq personnes se sont succédées pour trouver le problème ! En plus ils ne comprenaient rien au français, et s’amusaient moyen avec le clavier azerty ! Bref, ça commence plutôt mal.

Mon premier boulot a consisté à tailler presque une centaine d’image selon un certain ratio, les enregistrer, renommer, puis les télécharger au bon endroit dans l’architecture du site. Mine de rien ça prend du temps ! Ensuite j’ai du créer les bons dossiers et fichiers de la dernière version de l’architecture. 10 minutes avant la fin de ma journée, le co-directeur est venu me parler. Soit dit en passant, je comprends le langage de l’indienne, de la directrice canadienne et de mon voisin l’anglais, mais le reste c’est presque impossible à décoder. Je ne sais pas si c’est l’accent, ou la vitesse, mais je ne saisis que certains mots qui ne suffisent pas à me faire comprendre le sens de la phrase. Bref, au final, il m’a demandé de résumer ce que j’avais fait, puis il a parlé avec l’anglais pour conclure sur le fait que les images téléchargées étaient trop lourdes ! Ah je vous jure les patrons ! 10 minutes après, mon voisin se rendait compte que le logiciel compressait automatiquement les pictures ! Ahh c’est beau la technologie !

J’ai quand même eu droit à un petit moment de rire avec mon voisin, (très sympathique pour un anglais, vraiment, je suis bluffée) lorsqu’il a essayé de parler français avec ce qu’il se souvenait de ses lointains cours d’école. Je vous laisse apprécier le résultat :

      -  Bonjour, je m’appelle Jean-Pierre. Où est la discothèque ? La discothèque est dans le centre ville. Merci beaucoup. Où est la gare ? La gare est dans le centre ville. Merci beaucoup.

Tout en imaginant bien sûr l’accent British. Mais quand même, c’était très compréhensible et amusant de le voir tordre la bouche pour prononcer.

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Créé le 06/01/2009 à 09:01:14 - Modifié le 09/01/2009 à 09:26:32

Culture pub ! Dans ce pays, un film commence à 19h30, et une heure plus tard, alors qu’il n’est pas encore à la moitié, on peut dénombrer trois coupures publicité de 5 à 10 minutes ! Résultat, Quentin éteint le poste qui diffusait « Pirates of the Caribean, The Curse of the Black Pearl ». Et dire que chez nous ils veulent enlever la pub ! Tiens d’ailleurs ils connaissent le Président Sarkozy dans le coin, alors que je n’ai aucune idée de la composition de leur gouvernement. Je ferai des recherches pour un petit résumé dès que possible.

Me voilà donc au boulot pour ma seconde journée de travail. Sujata, l’indienne qui m’a accueillie hier, m’a envoyé des mails pour me donner un peu de travail. La marque de voiture Mazda, désire intégrer deux nouvelles déclinaisons de couleurs dans son panel présent sur le site. Je dispose d’une image de la voiture, et je dois la colorer. Simple, à part si on prend en compte tous les reflets et trainées de lumière. M’enfin, dans la journée, j’ai du produire une dizaine de versions pour trouver les couleurs qui s’apparentaient le plus à la plaquette de Mazda.

Lorsque ce fut fini, personne n’avait de boulot à me confier. Je pense que Sujata est la manager de l’équipe, la chef de projet. Elle a quand même réussi à me donner à faire « Simple design for a holding page », traduction littérale : « Design simple pour une page de participation ». En fait, tout bêtement, j’avais un logo, une carte de visite de l’entreprise et je devais construire une page de contact. Au début, j’ai construit un truc simple, logo + écriture, mais elle m’a demandé plus de couleurs, donc j’ai pris le temps de faire un joli fond un peu recherché et d’étoffer le graphisme. Ca lui a plût mais il faut maintenant que la chef du design l’accepte ! Soit dit en passant, les néo-zélandais sont très conservateurs question design. Un logo en haut à gauche, une grosse bannière, avec le plus souvent des images qui défilent en boucle dedans, un menu en haut, un sur le côté pour le sous menu, un pied de page et du texte au milieu. Bref, du coup je ne m’étais pas trop avancée, mais comme quoi faut s’attendre à tout !

J’ai eu ensuite droit à une réunion. Pour être gentille, je pense avoir compris 1/10ème de ce qui s’est dit. C’est déjà pas mal, mais en fait je pense que le directeur a parlé clairement et simplement lorsqu’il a abordé la partie me concernant. ^^ Anyway, in fact I have to spend two hours per day, to test a website. Few different stages are achieved, but even if the site isn’t really ready to use, two people have to notice all bugs, explain it and sent it to a mail box. That’s all right?

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Créé le 07/01/2009 à 08:53:11 - Modifié le 10/01/2009 à 22:04:44
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