Azrahen
Race: Elfe de sang
Classe: D?moniste
Guilde: Le Trident du Fou
Niveau: 85
Serveur: Culte de la Rive Noire
Jeu: World of Warcraft
Etat: Termin
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Veenyria
Acte I
 
[Ce texte contient des scènes de violence et un langage inapproprié aux lecteurs sensibles. C'est pourquoi il est déconseillé de le lire à toute personne d'âge inférieur à 18 ans.]
 
 
     Aucun homme n'aurait pu imaginer qu'elle puisse exister, ni même qu'un tel déferlement d'horreurs puisse avoir la capacité d'être matériel, mais pourtant tout est vrai. Ses grandes portes acérées retroussées sur elles-mêmes pareilles à des mandibules d'arachnide laissent entrer les âmes perdues qui jamais n'en ressortiront. Jamais je n'aurai penser qu'elle puisse exister: Veenyria, la cité des cauchemars enfouis.

     Je venais de me réveiller avec sursaut dans un endroit très sombre et sec. Mes mains tâtèrent le sol environnant, j'eus comme la sensation d'être en plein milieu d'un marécage tant bien par l'atmosphère étouffante et glacée que par l'herbe en décomposition s'écrasant sous la paume de mes mains, comme une vase immonde répandue sur toute la surface de la terre stérile. Je sentis des gouttes fraiches perler le long de ma nuque nue et, relevant la tête je pus apercevoir sans mal que l'écoulement provenait des feuilles de l'arbre en dessous duquel je m'étais assoupi. Puis vint un picotement désagréable dans toute la hauteur du dos qui semblait s'intensifier, puis s'atténuer avant d'atteindre de plus belle des pics de démangeaisons aiguës, et bien que je me frottai le dos il me semblait qu'au lieu de s'estomper ce fléau ne cessait de croître. Je me décidai alors de passer ma main sous le fin tissu recouvrant mon corps et pu constater avec horreur que quelque chose remuait sous ma peau, les mouvements étaient petits mais très nombreux. Je me relevai vite et m'éloignai de l'arbre d'où sortaient par dizaines de l'écorce des insectes carnivores qui escaladaient mes vêtements et creusaient ma chair pour s'en nourrir. 

     Je me mis à courir de toutes mes forces, sans doute en espérant faire cesser le grouillement que j'étais déjà parvenu à distancer de plusieurs dizaines de mètres. Je courus jusqu'à sortir de la forêt, je ne m'arrêta pas avant d'entrer dans un immense palais par une petite porte entrouverte que je fermai brusquement derrière moi. J'étais arrivé à une sorte de long corridor éclairé aux lueurs des quelques braseros suspendus au métal froid des murs. Plusieurs bestioles se frayaient encore un passage parmi les cavités dans ma chair qu'elles avaient creusées à coup de mandibules, mais je n'avais rien pour les faire sortir. Angoissé mais n'ayant aucune envie de retourner dans les bois je fis un pas, puis deux, puis trois avant d'entrevoir de fins faisceaux d'une apaisante lumière bleutée s'échapper d'une ouverture dans le mur. J'avançai à tâtons afin d'entrer en toute discrétion dans la pièce, cette dernière avait une allure de bloc opératoire et pour cause, un matelas surélevé était en contact grâce à une fine barre métallique sur un de ses côtés à une plaque impropre où étaient rassemblés en un large panel plusieurs outils chirurgicaux. 

     Empreint d'une véritable douleur dans l'avant-bras je soulevai les pans de ma veste. Les insectes s'étaient logés sous la surface de la peau où ils avaient creusés jusqu'à se regrouper, ce qui formait de nombreuses cloques blanches s'étalant sur toute la longueur de mon bras, chacune entourées d'un halo de rougeurs écarlates suintantes de sueur. Je regardai avec panique les accessoires qui comme par miracle étaient apparus devant moi, et c'est avec la même ferveur que j'empoignai le scalpel recouvert de crasse pour le diriger vers ce bras déjà meurtri. Le contact du métal froid sur ma chair brûlante me procura un certain soulagement qui surpassait presque la sensation de douleur quand je fis passer sur une cloque la partie plate de l'appareil. Je sentis les parasites bouger à l'intérieur tandis que je me décidai à enfoncer la lame afin de les extraire de mon organisme. Le scalpel transperça le kyste et ce dernier, au moment même où la pointe pénétra la chair, s'éclata en laissant s'échapper de la plaie infectée une substance immonde et gluante qui était un mélange entre chair, sang et pus. Puis suivant le déversement organique les insectes semblables à de petits cafards étirèrent la lésion jusqu'à pouvoir sortir un à un de la plaie devenue béante. Ils grouillaient à la surface de ma peau couvertes maintenant de cratères pour chaque pustule que j'avais entaillé profondément, jusqu'à ce que le dernier corps étranger s'échappe de la plaie afin de tomber au sol. Je les écrasai à chaque fois que le scalpel s'enfonçait, sentant leur carapace se briser sous la paume de mes pieds nus qui subissaient comme mon corps tout entier les contractions de douleur. Le dernier insecte mort je m'allongeai sur la table, étendant mon bras à l'air libre comme un trophée de ce que j'ai pu me convaincre de faire, tout en cherchant du regard aux meubles avoisinants n'importe quoi pouvant recouvrir les lambeaux de peau qui restaient attachés au reste de l'épiderme par de fins rubans organiques. Je ne trouvai qu'une vieille serviette usagée suspendue par des crochets au mur opposé à la porte.

      J'allai la détacher quand j'entendis des bruits provenant du corridor, comme un morceau de ferraille grattant la surface du métal à l'extérieur de la salle ou j'étais alors. Soudain je pris conscience d'un fait qui m'aurait paru évident mais dont je venais à peine de réaliser la conséquence: la porte était encore ouverte, et les grincements froids se rapprochaient d'elle, lentement mais surement. Je n'avais aucune envie de connaître la provenance du résonnement macabre, la seule question s'étant totalement emparée de mon esprit était "avais-je seulement le temps d'atteindre la porte afin de la refermer avant que la chose à l'extérieur n'y soit parvenue?". L'interrogation n'avait feint qu'un court instant qu'un choix était possible: il fallait que je tente, car aucun échappatoire n'était envisageable depuis cette pièce totalement close, sans aucune ouverture vers l'extérieur... mise à part cette porte. Tout ce que je pourrai donner afin qu'elle soit fermée, condamnée même en cet instant précis, tout ce que je donnerai, cela vaut bien un bras mutilé au moins non?

      La créature s'approchait, j'entendais chacun de ses pas retomber au sol mêlés à d'affreux gargouillements sourds. Ce n'est qu'après ce très bref instant qui me semblait avoir occupé l'espace de plusieurs minutes que je me décidai alors à fondre sur la porte sans ne penser à rien d'autre qu'à la poignée. Mais j'eus cette impression étrange, comme si ce que je voyais n'avait aucun sens, comme si quelque chose n'avait pas été là auparavant, ou n'avait pas lieu d'être. Alors que je me précipitai vers la porte ouverte vers l'extérieur et que donc, je fus contraint de sortir momentanément de la pièce pour prendre en main la poignée, je lançai un bref regard de côté et ce que je vis me paralysa de terreur: dans le couloir, à pas plus de trois mètres seulement de moi titubaient les vestiges d'un homme rendu difforme par les multiples fractures ouvertes, amputations et entailles recouvrant la totalité de son corps blafard. Une de ses jambes profondément dépecée était soutenue par un terrifiant appareil métallique dont les pointes transperçaient ses os saillants, cet appareil même qui frottait contre le mur dans un grincement assourdissant. Son visage -tant bien que l'on tienne à le nommer ainsi- était défiguré et semblait exprimer une extrême souffrance si bien que ses traits étaient tellement étirés qu'on ne voyait que les cavités vides de son visage où avaient dû se trouver, probablement dans un passé plus ou moins lointain, la bouche, le nez et les yeux. Il avait perçu ma présence, je ne sais par quel don du diable cela avait-il pu être réalisable mais il savait que j'étais devant lui, terrorisé par cette apparition cauchemardesque qui ne cessait de s'étirer, gesticulant en une danse morbide comme un guerrier primitif avant de s'élancer avec sauvagerie sur son ennemi. Mes pires craintes n'avaient pas pris longtemps avant de se confirmer: la chose venait d'accélérer, ses membres désarticulés remuaient davantage qu'auparavant à la cadence de plus en plus hâtive qui fit secouer les extrémités de son corps, à tel point qu'on pouvait craindre qu'elles se disloquent complètement. Je repris mes facultés physiques au dernier moment et refermai avec fracas la porte qui fit vibrer le métal des murs. Mon cœur battait la chamade, je ne saurais décrire précisément ce que je ressentais une fois le verrou hissé et l'unique entrée bloquée.

      Mais l'impression que j'avais eu, cette sensation que quelque chose ne pouvait exister redoubla d'intensité. Je me tournai et constata avec horreur que la salle où j'étais à présent n'avait rien à voir avec celle que j'avais quitté à peine un instant pour refermer la porte: les murs étaient recouverts d'une épaisse couche de sang qui avait dû se déposer là par effusions violentes suite à un acte des plus barbares. Et pourtant, les outils chirurgicaux étaient impeccablement propres et posés sur la petite tablette en une rangée parfaite. La serviette avec laquelle j'avais essuyé mes plaies était accrochée au mur et blanche comme le carrelage sans la moindre semblance de saleté. Mais quelque chose me préoccupait davantage que ce nettoyage surnaturel: cette chose sur la table d'opération qui me regardait. N'était-ce pas celle-ci qui aurait dû rester coincée derrière la porte? La porte que je... À nouveau je fis volte-face et m'aperçus que la porte venait se s'ouvrir, elle n'a jamais été close puisqu'elle n'a jamais été dotée d'une poignée, ni qu'un quelconque autre mécanisme qui aurait permis sa fermeture. Mais ce visage.... ce visage... L'ombre vint, mes jambes venaient de lâcher...

     J'eus un pseudo-sommeil agité de chants monotones pareils à des récitations de démons et des rêves, des rêves doux comme le rayon d'un soleil qui ne saurait prendre apparence ici. Je venais de me réveiller.... Ma vision encore très floue ne me permettait pas de distinguer nettement les contours, et même si je ne pouvais apercevoir ce qui se tramait dans l'obscurité, j'étais persuadé que cette ombre remuait devant moi... Ou plutôt sur moi quand la plus basique orientation me revint: j'étais allongé sur la table d'opération. La lumière m'éblouit, je refermai les paupières avant de les ouvrir de nouveau, le flou s'était quelque peu dissipé et je parvenais à comprendre les détails de cette présence au-dessus de moi, je vis alors ses yeux se fondre dans les miens. Une lueur rougeoyante m'instilla une peur sans nom, le regard inhumain de la créature s'était fixé sur mon visage crispé par la douleur. Une douleur qui provenait de l'abdomen, comme un tiraillement de l'intérieur. Plus j'accomplissais le mouvement de paupières, plus j'apercevais les insanités s'étendre comme une implacable flaque d'un rouge écarlate. Soudain je réalisa enfin ce qui se passait, l'origine de ses tiraillements et les traces vermeilles dans ma vision peignant un tableau d'horreur: mes intestins gisaient hors de mon ventre, tout en étant tirés vers la gueule du monstre qui les dévorait peu à peu. Je tentai de me débattre mais en vain; les sangles me retenant à la table m'empêchaient tout mouvement. Je regardai toujours le monstre continuer à se nourrir de mes organes allègrement, il avait sur moi le regard d'un animal venant de planter ses crocs dans la gorge de sa victime en attendant la mort de celle-ci. Mes yeux injectés de sang se voilèrent, la scène s'évapora, le regard rempli de sauvagerie de la créature disparut dans la nuit, et j'entendis au lointain cette voix gutturale réciter ses prières profanes...
"Eduareme'd setralc seltnent noser rionel snad."

    Dans un sursaut de dément je retombai à terre. J'étais retourné dans la salle d'opération, mon bras tranché par le scalpel qui était avec les autres outils de chirurgie sales à côté, la serviette ensanglantée étendue sur le carrelage. Avais-je rêvé? Probablement que la douleur avait été tellement poignante lors de l'extraction des insectes que je m'étais évanoui.  Si c'était le cas, tout cela signifiait que j'étais actuellement dans la réalité? Mais quel était alors cet endroit que j'avais pris pour un cauchemar? Brusquement je revins à une autre réalité: les résonnements métalliques sur le mur avaient repris: la créature était là et tout comme avant se rapprochait vers l'entrée de la pièce. Je fermai les yeux et ne cessait de me répéter que tout ceci n'existe pas et quand je les rouvrirai, je me serais échappé de tout cet univers infernal. Mes paupières se soulevèrent doucement, et sans grand étonnement rien n'avait cessé d'exister. Si j'étais bien dans la réalité, alors que pouvait bien signifier le rêve m'ayant conduit à la mort? Un avertissement? Le monstre ne pouvait être qu'une illusion d'une dimension parallèle. Quelque chose n'allait pas et n'avait pas lieu d'être, était-ce bien la poignée ou alors cette abomination surgissant de nulle part? Ce monde était vivant, et il venait de me prévenir de mon erreur. Je courus avant qu'il ne soit trop tard vers la porte, tout en ne prêtant aucune attention à la difformité me poursuivant et je m'éloignai rapidement de cet endroit. Tel un fugitif en pleine évasion je ne m'arrêtai pas, même quand le souffle venait à me manquer et que je dûs bien malgré moi prendre un moment de repos. Le couloir était extrêmement long, fermé par des murs de métal et encadré de plusieurs piliers tortueux. 

     Après un certain temps -je ne saurais donner plus de précisions-, j'aperçus une entrouverture à l'angle du mur auquel j'allai bientôt arriver. Pour la première fois depuis que j'ai quitté la salle d'opération, je lançai un très bref regard par-dessus mon épaule et c'est avec un grand soulagement que je constatai que la chose avait disparu. Je me réfugiai dans cette nouvelle pièce, peu large et très succinctement meublée, avec seulement un matelas à même le sol et... des longues et épaisses chaines dépassant de la paroi adjacente. Je ressentis encore cette désagréable impression qui m'avait obsédé lors de la première attaque de la salle d'opération, et sans me laisser le temps de plus de réflexion, la porte massive derrière moi se referma lourdement. Le noir avait envahi la cellule, seulement percé par le fin halo lumineux flottant sur la cloison opposée que laissaient passer les brisures en arcs de cercle de la porte. J'approchai d'elles pour voir ce qui se passait à l'extérieur, le vacarme assourdissant de cris mêlés à des coups sur du métal me fit frissonner l'échine: je me trouvai à présent au sein d'une gigantesque prison et les nombreuses centaines d'autres cellules m'apparaissaient comme par un enchantement maléfique. Les sentinelles avaient des allures bestiales et certaines d'entre elles appliquaient d'horribles tortures aux prisonniers. Comment avais-je pu ne pas remarquer tout ça? Il devait bien y avoir une raison pour laquelle cette hallucination venait d'apparaître, était-ce encore une mise à l'épreuve de ce monde auquel je ne connaissais toujours rien? Je m'y évaderai, après avoir compris son fonctionnement je m'y évaderai...
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Créé le 29/01/2011 à 13:30:20 - Modifié le 29/01/2011 à 13:46:01
Veenyria
Evasion 1 - Créatures Dans Les Ombres
 
 
 
Mon beau palais de glace garde mon destin
En tes murs de prison formant une enceinte
À laquelle ne s'évadent que les espoirs
Aux reflets flétris me berce ce froid miroir

J'aurai pu rencontrer tellement de merveilles
Mais ce fluide s'écoulant-là couleur vermeil
Ne fait que me rappeler au rythme des spasmes
Ô combien le chancre est vif venu des miasmes

Tous ces monstres hurlent mon nom comme une injure
Je n'ai jamais été cette chose si pure
Je les rejoins pour en mourir d'éternité

Le jour devenu nuit mes yeux se sont voilés
Pourtant je vois encore ces rivages blancs
Qui m'appelent vers le haut jusqu'au firmament.
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Créé le 29/01/2011 à 13:34:28 - Pas de modification
Le Cristal Chantant 2
Chapitre 30 - La Démocratie Menacée 1/2
 
 
 
Le transfert qu'avait effectué Nozdormu sur le groupe ne prit que l'espace d'un très court moment, un instant plus tard le groupe était arrivé pile dans une cage... 
Volhkar: Génial...
Kraggen: Encore prisonnier?!
Lanaé: Ça devient une habitude pour votre groupe...
Luvenis: Je te l'avais bien dit !
Une créature mi-homme mi-tigre en armure arriva vers eux...
Nataara: Oh regardez, un centaure !
Géolier: Je suis un garde de la prison, et non un centaure sombre conne.
Nataara: Mais où sommes-nous?
Géolier: Bien, à la cité perdue des Tol'Vir !
Une chose assez étrange se mit à parler...
???: Ouais enfin pas si perdue que ça, elle apparait sur toutes les cartes votre cité ! Hi hi !
Géolier: Silence "Prince" Nadun ! *donne un coup de fouet au prince Nadun*
???: Daa ! J'en veux un aussi !
Géolier: Tais-toi Budd, tu en as reçu assez pour aujourd'hui !
Budd: Nooon, j'en veux encore !
Géolier: La ferme ! *gratifie Budd de plusieurs coups*
Budd: Graaaaouf ! *semble être pris d'un orgasme à chaque fois que le fouet claque*
Volhkar: Ahin...
Lanaé: Où sommes-nous donc atterris?!
???: Pssscht ! 
Une humaine apparaît dans leur cage.
Adarrah: Je suis Adarrah, et je sais comment sortir d'ici.
Azrahen: Si c'était vraiment le cas, pourquoi t'es encore là ?
Adarrah: Eh bien je dois rester ici afin que tous les trous du cul passant par le chemin normal d'accès à cette zone puissent continuer leur route et pas rester bloqués ici. Je vous présente Nadun prince des blagues pas drôles,  Budd ex-unité spéciale masochiste de Ramkahen, et donc moi-même la voleuse automatisée.
Volhkar: Jamais je n'aurai pensé rencontrer pire équipe que la nôtre...
Lanaé: Il semblerait que ce jour soit arrivé, j'en ai peur.
Kraggen: Vous avez parlé de Ramkahen?
Adarrah: Oui, c'est de là que nous venions. Mais nous ne sommes pas très doués, alors que nous avons pris d'assaut cette forteresse afin de la reconquérir, nous nous sommes aperçus que nous n'avions pas prévenu les forces armées et que nous étions que trois. La suite vous la connaissez.
Volhkar: Non, on la connais pas.
Adarrah: On s'est fait capturer, puis violer sauvagement lors de rituels gangr'elementaires après un banquet festif dont le thème n'était autre que le 147872ème anniversaire d'Al'Akir coïncidant avec le nouveau cycle d'ovulation du lion du roi Phaoris, qui s'avère en fait être de sexe masculin.
Kraggen: Parfois on peut hésiter...
Adarrah: Non non, j'ai vérifié il est bien masculin.
Volhkar: *frappe ses poings contre les barreaux* Seigneur, libérez-nous ! Achevez-nous ! Emasculez-nous s'il le faut, mais éloignez-nous de cette folle !
Adarrah: Mais voyons, la porte est ouverte de l'autre côté.
Volhkar: *se retourne et voit l'ouverture* Ah, fort bien. Je vais enfin pouvoir... *se cogne contre un mur invisible*
Adarrah: Trompe-œil ! Tu t'es fait avoir !
Nadun: Hi hi hi, bonne blague de Nadun !
Budd: Gruik gruik gruik !
Lanaé: *voit le réprouvé faire des exercices de respiration* Seigneur maitrisez-vous !
Volhkar: Je vais commettre des meurtres... Oh que oui, ça fera du bien...
Adarrah: Bon je vous l'avouerai, en fait la sortie se trouve derrière ce trompe l'œil.
Volhkar: *tranche la pancarte en deux* Aah et bien voilà, venez !
Adarah: Et nous alors?!
Volhkar: On s'en fiche de vous !
Kraggen: Mais Volhkar, sans eux on arrivera pas jusqu'à Ramkahen.
Volhkar: Et qui te dit que je veux aller là-bas? 
Adarrah: C'est le seul endroit où vous serez en sécurité !
Lanaé: Seigneur, songez-y !
Nataara: Oh l'autre il veut partir tout seul.
Volhkar: Bon très bien, puisque toutes les femmes sont contre moi... Et comment va t-on s'évader?
Adarrah: En se déguisant en une grosse chenille géante. En effet nous nous trouvons dans l'année de la chenille du calendrier élémentaire, alors les forces de Neferset n'attaquerons pas tout ce qui peut s'en rapprocher.
Luvenis: Ça me parait fort bien réfléchi.
Volhkar: En route alors, et vite !

Ils quittèrent leur cage tout en libérant Nadun de ses chaines, et traversèrent la place de la cité gardée par quelques pecnots de Neferset incapables de voir à plus de dix mètres (ce qu'on nomme couramment zone de menace). Mais arrivés à l'angle d'une rue...
Garde: *caché derrière le mur* Aaaaaaaaaaaah ! *se rue sur le groupe par le flanc*
Volhkar: Mais dis-donc, pourquoi cries-tu alors que tu venais de nous prendre par surprise?
Garde: C'est pourquoi qu'au dernier moment vous puissiez réagir, sinon ça ne serait pas marrant.
Volhkar: Ah très bien, tu peux nous la refaire je n'étais pas prêt.
Garde: Oui bien sûr.

Ils quittèrent leur cage, longèrent les murs de la cité afin d'éviter les pecnots atteints d'une cécité précoce mais à l'angle d'une rue... (suspense énorme)
Garde: Aaaaaaaaaaaaaaah !
Volhkar: Houya ! *désarme le garde, puis le soulève et l'envoie valser avec une puissance inouïe jusqu'à ce qu'il s'éclate contre un mur*
Lanaé: Quelle dextérité monseigneur !
Volhkar: Oui tout à fait, j'ai été entrainé pour ce genre de choses.

Ils parvinrent à quitter la cité sans plus d'encombres, mais alors qu'ils venaient de passer le pas de la grande porte principale...
Adarrah: Je vous laisse, nous voici à la limite qu'on m'a imposé. *rebrousse chemin*
Nadun: C'est un groupe d'aventuriers qui réussit à échapper à Neferset mais une fois sorti d'une grande cité, il se fait recapturer par des terroristes.
Volhkar: Dîtes-lui de se taire avec ce qu'il ose appeler des "blagues" !
Lanaé: Seigneur, j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle.
Volhkar: Comment ça? Mais on n'a pas besoin de bonne !
Lanaé: Je vous approuve quand vous dîtes que ce Nadun est totalement pas drôle, en revanche pour une fois ce n'est pas une blague.
Luvenis: Des gens entièrement voilés nous attaquent !
Nataara: Oh non, ce sont les pires pirates de tout l'Occident !
???: R'allez r'embarrquez moi r'tout ça !
Lanaé: Seigneur, doit-on se défendre?
Kraggen: Ils sont bien trop nombreux, et bien armés !
Volhkar: Pas d'inquiétude, je saurai nous sortir de là... dans quelques temps...

Ils furent donc emmenés à l'intérieur d'une grotte en plein désert, lourdement protégée par plusieurs soldats à dos de chameaux.
Terroriste: R'asseyez-vous r'la raaaaarrrrrr !
Lanaé: *chuchote* Quelle horrible déformation du langage...
Volhkar: Je crois que ce sont des mutants...
Terroriste: R'acclam'rez le vizirr r'Abdel'Kebab !
Abdel Kebab: R'et r'oui c'est r'moi !
Luvenis: Contre quel ennemi ridicule sommes-nous encore tombés...
Abdel Kebab: R'amenez r'la camerra, r'on va tourrner un r'film pour Ramka'r'hen !
Quelques minutes plus tard, la scène était prête.
Abdel Kebab: Roi Phaoris, nous r'avons des r'otages et r'exigeons r'une rrançon sinon r'ils serront r'executés rrrr !
Volhkar: Et voilà que nous sommes encore bien dans la merde...
???: Tu l'as dis mec !
Dans la pénombre se cachait un autre groupe d'otages...
Luvenis: Mais qui êtes-vous?
Fehnk: Moi j'suis Fehnk mec ! Chasseur c'est bon pour not'famille, bon mojo mec !
Boodoodoo: Et moi je suis Boodoodoo, chaman orc en quête d'aventures.
Ezhun: Et moi.... Moi je suis votre pire cauchemar hahahahaa !
Lykaan: Ah, c'est donc vous que je devais rejoindre?
Kraggen: Comment ça?!
Lykaan: J'avais reçu un ordre de Garrosh lui-même pour rejoindre cette unité, je ne vais pas lui désobeir !
Volhkar: Ah parfait, de mieux en mieux ! Je veux partir !! PARTIR !!!
Abdel'Kebab: R'Ah toi tu r'te tais r'ou tu aurras r'la morrt !
Volhkar: Je suis déjà mort espèce de frite !
Abdel'Kebab: R'comment tu m'ras r'insulté?!
Volhkar: De frite ! Car ça accompagne le kebab avec saveur, et je vais partir car vous savez pas faire des noeuds ! *cours partout*
Abdel'Kebab: R'attrrapez-le !
Terroriste: R'monsieur r'le vizirr, r'ils sont dér'ja tous r'parrtis !
Abdel'Kebab: R'ah r'les r'sales ratons laveurrs ! R'envoyez les r'chameaux r'à leur r'pourrsuite !
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Créé le 01/02/2011 à 06:56:52 - Pas de modification
Le Cristal Chantant 2
Chapitre 31 - La Démocratie Menacée 2/2
 
 
 
Les deux groupes de la Horde avait suivi Volhkar dans sa fuite qui les conduisit tout droit à Ramkahen, où ils trouvèrent aisément le grand bâtiment royal dans une si petite cité...
Volhkar: Il est temps de faire valoir notre autorité sur ces terres.
Ezhun: Non ! C'est à nous qu'il revient de rétablir l'ordre ici !
Volhkar: Toi t'es morte !
Ezhun: Toi-même !
Volhkar: *marmonne* Elle est forte.

Ils entrèrent...
Roi Phaoris: Oh oh oh, regarde qui voilà Akhet. Ce sont nos héros venus nous délivrer !
Akhet: Akhet !
Volhkar & Ezhun: *s'inclinent* C'est pour nous un plaisir immense de venir dans une si charmante cité sous la tutelle de votre Grandeur.
Volhkar: Rah ! T'arrêtes de faire comme moi?!
Ezhun: C'est les réprouvés les copieurs !
Phaoris: Ce compliment me toucherait beaucoup, si ce n'était pas qu'une formule passe-partout de la Horde. À qui dois-je m'adresser?
Volhkar & Ezhun: À moi !
Luvenis: *murmure à Kraggen* La situation va être compliquée.
Kraggen: Oui mais un groupe de la Horde tribale, même dirigée par une réprouvée ex-elfe de sang ne peut rivaliser avec un régiment elfique.
Luvenis: *jette des regards inquiets partout* Aurais-tu vu Zylpher?
Kraggen: Il est resté dehors je crois.
Luvenis: Tout seul?!
Kraggen: Non rassures-toi. Azrahen est avec lui.
Luvenis: Oh seigneur !!! *sort du bâtiment*
Kraggen: *regarde confusément la démoniste partir, puis hausse les épaules*

Tandis que le roi Phaoris avait un entretien avec les deux dirigeants des régiments de la Horde, les deux démonistes s'étaient isolés à l'extérieur, Luvenis écoutait la scène en restant dissimulée...
Azrahen: Je ne sais pas qui tu es, et je m'en fiche.  Je veux juste savoir pourquoi tu m'écartes?
Zylpher: Tu n'es pas digne de contrôler la magie des démons.
Azrahen: Ah ! Et c'est le démoniste qui a été consumé par les arcanes qui me dit ça?
Zylpher: Comment...?
Azrahen: En fait j'ai menti. Mais Luvenis n'arrêtait pas de me raconter cette histoire avant de m'endormir...
Zylpher: Ce qui démontre une fois de plus que Luvenis ne t'apprécie guère, si même en ta présence elle se sent obliger de parler de moi.
Azrahen: C'est elle qui m'a demandé à Lune d'Argent de l'accompagner !
Zylpher: Uniquement pour convaincre son esprit qu'un Zylpher a survécu. Mais maintenant que je suis revenu elle n'a plus besoin de toi, personne n'a besoin d'une pâle copie quand à côté se tient à disposition l'original.
Azrahen: Comme les tableaux d'arts...
Zylpher: Oui, la Joconde est inestimable alors que ses copies peuvent se vendre et s'oublier.
Azrahen: Tu n'as pas le droit... *serre ses poings, une flamme verte semble en sortir*
Zylpher: *remarque la réaction d'Azrahen* Eh bien, qu'attends-tu?
Azrahen: Elle ne me le permettrait pas...
Zylpher: Qu'attends-tu?
Les braises des paumes de l'elfe s'évaporèrent.
Azrahen: Je ne peux pas.
Zylpher: Imbécile. *s'éloigne et s'assoit plus loin, devant le bâtiment royal*

Luvenis revint dans la salle royale après...
Phaoris: Et donc, comme je me plais souvent de le dire à Akhet...
Akhet: Akhet !
Phaoris: ...mieux vaut deux régiments qu'un seul. Mais si avec ça vous n'êtes pas capable de vous entendre, je peux organiser une mise à l'épreuve qui vous départagera avec justesse.
Volhkar: Tant mieux, j'aime les défis.
Ezhun: Des épreuves? Quelles seront-elles?
Phaoris: Faut que j'y réfléchisse ! D'ici là, l'auberge de la ville vous accueillera si vous le désirez, si vous ne pouvez pas gagner aucune inquiétude: il y a encore plein de place sous le tout nouveau grand pont.
Garde: Mon Roi, c'est un barrage, pas un pont.
Phaoris: ... Je vais me reposer, viens Akhet.
Akhet: Akhet !
Volhkar: Bien bien...
Luvenis: Oh lalala ! Que je suis malheureuse ! Regardez-moi tous ! Contemplez ma détresse ! *se roule au sol et prenant grand soin de salir ses habits*
Kraggen: Mais qu'essaie-t-elle de nous dire?
Luvenis: Ah que la vie est cruelle ! Tout le malheur s'abat sur moi comme les cent fléaux sur les cités antiques.
Volhkar: Je sais pas trop, j'y comprends pas grand chose.
Luvenis: Écoutez mes lamentations ! Aaaah !
Volhkar: C'est bien une femme ça. Bon c'est pas tout, mais j'ai plein de choses à préparer. *s'en va*
Lanaé: Je viens avec vous Monseigneur !
Luvenis: Mais regardez-moi ! Nom de dieu !
Kraggen: Tiens, Nataara n'est pas là?! Où est-ce qu'elle est encore partie me tromper celle-la? *sort de l'appartement, en faisant attention à ne pas marcher sur la femme*
Luvenis: Que je suis malheureuse ! MAL-HEU-REU-SE !
Lykaan: La tristesse ça me fait peur !

Toujours à l'extérieur, resté à l'écart des autres, Azrahen était en pleine réflexion, assis dos contre le mur...
Azrahen: Luvenis m'apprécie, sinon elle ne m'aurait... Il faut que j'arrête d'y penser, ça ne sert à rien...
???: Bingo !
Une ombre venait d'apparaître à côté d'Azrahen.
Azrahen: Sinéa?!
Sinéa: C'est qu'il est futé !
Azrahen: ...Qu'est-ce que tu me veux?
Sinéa: Eh bien ! Le dernier mâle avec lequel j'ai eu à faire a montrer quelques formes d'agressivité quand je suis apparue à lui.
Azrahen: J'en ai pas envie. Et puis, à quoi ça me servirait? Tu utiliserais ta cape d'ombre pour t'enfuir comme bon te semble.
Sinéa: Eh oui c'est pas faux. Je viens ici te proposer un marché qui j'en suis sure...
Azrahen: Je n'en ai que faire de tes propositions, va-t'en.
Sinéa: N'as-tu donc pas envie que Zylpher s'éloigne? Que Luvenis s'intéresse de nouveau à toi?
Azrahen: Ce n'est pas toi qui changera ça.
Sinéa: Ils ne connaissent pas tes pouvoirs, je peux t'apprendre certains trucs que Luvenis elle-même n'en connait l'existence. Certains "trucs" pouvant t'aider à prendre avantage sur Zylpher qui ne cesse de te rabaisser.
Azrahen: À quoi ça te servirait de m'aider?
Sinéa: Eh bien... Ce ne sera pas un marché à sens unique, il faudra faire quelques... concessions...
Azrahen: Que veux-tu?
Sinéa: Je te demanderai certains services avant que tu commences à pouvoir profiter de cette union. Je veux que tu les accomplisse sans poser aucune question, ni plainte d'aucune sorte.
Azrahen: Ah oui? Et c'est quoi le premier "service"?
Sinéa: Ce soir, je veux que tu plonges Lanaé dans un bon sommeil et que durant la nuit tu l'amènes à l'extérieur de Ramkahen où je t'y attendrai.
Azrahen: Je refuse.
Sinéa: *dépose une fiole à côté de l'elfe* Voici tout ce dont tu as besoin pour cette mission. Tu n'as qu'à prendre ça comme une mise à l'épreuve, aujourd'hui je t'offre la chance d'avoir un baptême, un vrai, qui te feras devenir aussi puissant que tes rêves l'ont désiré. Ou alors ne fais rien, et la suite sera bien moins joyeuse. Deviens un grand, fais-le ! *disparaît*
Azrahen resta quelques minutes à réfléchir, puis se leva et partit. La fiole n'était plus au bord de l'allée...

La nuit venue, quelqu'un (on se demande bien qui) pénétra dans l'auberge et kidnappa Lanaé. Puis avec la plus fine des discrétions quitta la ville...
Azrahen: *dépose le corps par terre* Voilà, j'ai accompli ma tâche.
Sinéa: *apparait dans le dos de l'elfe* Tu vois que ce n'était pas si compliqué.
Azrahen: Et maintenant?
Sinéa: *ramasse l'elfe au sol* Maintenant, tu retournes dormir. La nuit sera courte, crois-moi.
Azrahen: Je refuse de laisser Lanaé toute seule avec toi !
Sinéa: Ah ah ! Sois rassuré que je ne lui ferais rien. Ce n'est pas dans mon programme.
Azrahen: Ton programme?!
Sinéa: Oui, mon programme. Une heure: voler le corps de Lanaé, une heure et quart: cours de natation, deux heures: tuer Lanaé. Ah... Oui enfin bref, j'en ai besoin ! Ce n'est ni contre elle, ni contre toi de toute manière.
Azrahen: Contre qui alors?
Volhkar: *crie* AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAttaque ! Tout le monde debout !
Azrahen: Volhkar? C'est contre lui?!
La voleuse avait disparu, emportant avec elle Lanaé. Azrahen revint rapidement dans l'auberge et s'allonger sur un divan afin de simuler un sommeil, dérangé aux secondes qui suivirent par le réprouvé.
Volhkar: Debout sales elfes paresseux ! Il faut retrouver Lanaé, elle s'est faite enlevée ! Fort heureusement je sais où chercher, alors venez vite, pas une seconde à perdre avec votre maquillage !

Volhkar traina Luvenis, Azrahen et Kraggen hors de Ramkahen. Il suivit les directions étranges marquées sur un parchemin plein de ratures, ainsi il parvint jusqu'à l'endroit indiqué par une croix noire, en plein milieu du de la forêt...
Volhkar: Stop ! Nous sommes arrivés !
Luvenis: Il n'y a rien ici.
Sinéa apparut devant le groupe, la dague sous la gorge de Lanaé.
Sinéa: Sombresoir Volhkar.
Volhkar: Sinéa? Ce n'est pas le moment de jouer !
Lanaé: Je suis désolée Monseigneur, on m'a droguée. J'ai failli à ma garde !
Sinéa: Bien au contraire, aujourd'hui je vais te poser une question, et ta réponse quoi qu'elle soit changera beaucoup de choses.
Volhkar: Tu n'as pas besoin de Lanaé pour ça !
Sinéa: Elle a un rôle conséquent. Volhkar, aujourd'hui tu vas devoir avouer tes sentiments pour Lanaé.
Volhkar: Qui te dis que j'en ai?!
Sinéa: Si tel n'est pas le cas... *rapproche la dague de la gorge de l'elfe*
Volhkar: Non attends !
Sinéa: C'est mieux !
Volhkar: Faut que j'y réfléchisse, m'accorderais-tu un ou deux jours?
Sinéa: On n'a pas besoin de réfléchir pour les sentiments, tu ne gagneras pas de temps ! C'est aujourd'hui que tout se décide !
Lanaé: Seigneur, sauvez-moi !
Volhkar: Euh... hem... Voilà que tout ceci est compliqué. Akrios me l'avait dit, je l'ai vu dans ses yeux de pierre que ce jour arriverait !
Sinéa: Ta réponse Volhkar !
Volhkar: Je vais vous le dire... bientôt...
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Créé le 04/02/2011 à 08:03:47 - Pas de modification
Le Cristal Chantant 2
Chapitre 32 - Révélations
 
 
 
Lanaé: Seigneur, sauvez-moi !
Sinéa: Ta réponse Volhkar !
Volhkar: Je vais vous le dire... bientôt...

La suite de cette trépidante aventure se déroulera... juste après cette courte page de publicité débile...

Perte de cheveux avant l'heure où sonnent les poules criantes? Crâne aussi dénué de poils que le cul du murloc en colère? La médecine elfique a la solution: grâce à son tout nouveau shampooing aux plantes naturelles. Tartinez-vous le haut de votre tête avec cette composition d'algues venues tout droit des mers du nord. La pose d'algues sur le crâne favorisera ainsi la repousse des cheveux qui deviendront aussi lisses et soyeux que ceux des elfes. 
Vous ne voulez pas vous barbouiller d'algues pouvant être toxiques et gonfler votre peau à petit feu vous faisant peu à peu ressembler à Jocelyn Wildenstein? Sachez alors qu'il existe aussi nos toutes nouvelles perruques multi-fonctions elfiques, extrêmement souple la chevelure elfique vous donnera d'incomparables pouvoirs séducteurs, et comme ils sont aussi très absorbant, vous pourrez les utiliser efficacement à la place de vos vieux chiffons usés pour nettoyer les zones grasses et inaccessibles dans votre maison et même celle du voisin.
Nous avons toutes les coiffures en réserve et pour la plus demandée qu'est la queue de cheval, nous disposons d'une très grande écurie.
Achetez les chevelures elfiques ! 
Pour une meilleure condition de vie !
...pour nous.

Revenons à présent à cette scène fatidique, Volhkar va t-il avouer ses sentiments? Volhkar va t-il se battre tel le prince charmant pour sauver Lanaé des griffes de la méchante Sinéa? Volhkar va t-il...
Volhkar: Oui bon ça va hein !
Sinéa: Avoue tout !
Volhkar: Ne touches point à ma garde du corps sale mégère !
Sinéa: Pas tant que tu n'auras pas dit tout ce qu'il y a à dire !
Volhkar: Rah ! J'avoue tout ! Je t'aime Lanaé ! Oui oui voilà moquez-vous de moi qui aime une elfe de sang bien plus jeune que moi !
Kraggen: Savoir que Volhkar puisse aimer m'aurait été suffisant pour avoir un gros choc...
Lanaé: Seigneur...
Sinéa: Ah ah ah voilà qui est bien touchant. Maintenant laisses-moi te libérer de cette malédiction, laisses-moi tuer Lanaé.
Volhkar: Ne lui fait pas de mal ! Sinon ça va chier !
Un hurlement rauque fit sursauter les protagonistes.
Kruhorn: Sinéaaaaaa ! *charge de dos la voleuse*
Sinéa: *se retourne* Kruhorn?! Qu'est-ce que...?
Kruhorn: Crève !! *saute dans les airs dans une ultime offensive*
Sinéa: Argh ! *disparait dans l'ombre*
Lanaé: *prend peur en voyant le worgen en train de lui retomber dessus* Aaaaaaaaah ! 
Kruhorn: Graaaaaah !
L'elfe se fit écraser de tout le poids du worgen qui s'enfuit rapidement.
Lanaé: *est encore à terre, complètement sonnée* Houla la...
Volhkar: Lanaé ! Est-ce que tout va bien?!
Lanaé: Ouh... *se relève* Ça aurait pu être pire.
C'est alors que la branche d'arbre sur laquelle s'était réfugiée Sinéa tomba sur elle.
Lanaé: Ouh ! *assommée*
Sinéa: Mince... *disparait une nouvelle fois*

Non loin de là, dans le désert au sud de Ramkahen, Nataara faisait sa promenade mêlée d'une profonde réflexion, mais quelque chose n'allait pas: ce n'était pas le fait qu'elle puisse réfléchir, c'était bien plus à l'intérieur. C'est ainsi qu'on pouvait entendre son monologue nous renseignant sur ses sentiments dont on se fout royalement.
Nataara: Kraggen me trompe avec un elfe qui n'a même pas l'âge de la majorité, en retour je le trompe avec un ogre... même si je le trompais avant que lui ne le fasse, ce qui donc ne colle pas niveau timing. Mais je suis tout de même la victime dans toute cette histoire... la pauvre victime d'un complot. Tout ça ne m'aura apporté que malheur et déception, aujourd'hui je le dis devant tous ceux qui sont encore là à m'écouter: je renonce au plaisir charnel à tout jamais !
Et c'est à ce moment qu'un éclair divin vint frapper la druidesse en plein cœur... non je plaisantais. En revanche, un félin sortit de l'ombre à quelques mètres devant elle.
Nataara: Oh mais c'est le félin que j'avais vu aux hautes terres du crépuscule?! Pourquoi il me regarde comme ça?
L'animal, après quelques secondes où il avait soutenu son regard, se retourna et courut dans la direction opposée.
Nataara: Hey mais attend ! Ce que j'ai dit c'était pour rire ! Reviens !
Elle poursuivit le félidé (on fait ce qu'on peut pour pas se répéter)  jusqu'aux rivages d'un fleuve où ce dernier s'était arrêté.
Nataara: *s'approche avec précaution* Euh... Bonjour?
Le félin répliqua dans un parfait langage darnassien, ce qui ne laissait aucun doute sur sa race.
Lykaan: Salut !
Nataara: Mais, Lykaan?! *est très déçue*
Lykaan: Apparemment je ne suis pas celui que tu cherchais... En vérité l'elfe de la nuit se trouve là ! *désigne, toujours sur le rivage, un félin à quelques mètres d'eux*
Nataara: Ah d'accord, mais pourquoi tu es là?
Lykaan: C'est pour rentabiliser mes apparitions.
Nataara: Ah très bien.
Elle s'éloigna du tauren pour se rapprocher du félin elfe...
Nataara: Salut !
???: Ishnu elfe !
Nataara: Qui es-tu? Tu es bien le félin que j'ai croisé aux hautes-terres du crépuscule?
???: Oui, je dois rester en mouvement constamment.
Nataara: Mais tu me suis !
???: C'est toi qui m'a suivi jusqu'ici.
Nataara: Hum...
Maiko: Je suis Maiko.
Nataara: Enchantée ! Moi c'est...
Maiko: Nataara, je sais. Je l'ai lu dans le script.
Nataara: Ah d'accord. 
Maiko: Nous avons un point en commun: nous sommes tous deux des exilés de Darnassus. Toi pour avoir travaillé avec le Fléau, moi pour...
Nataara: Pour?
Maiko: *semble gêné* Pour autre chose...
Nataara: Hum?!
Maiko: Je suis allergique au pollen. Ils ont préféré m'exiler plutôt que d'enlever tous ces putains d'arbres qui prennent inutilement racines dans la capitale.
Nataara: C'est pas de chance. 
Maiko: Et toi, quelle est ton histoire?
Nataara: Eh bien...

Après ça, à Ramkahen, Luvenis avait convoqué Azrahen d'urgence dans son bureau pentagonal.
Azrahen: *entre* Bonjour...
Luvenis: Ah te voilà enfin ! Je me faisais un sang de draenei !
Azrahen: Pourquoi m'avoir appelé?
Luvenis: Je sais tout, sauf la raison qui t'as poussé à commettre un acte aussi déplorable !
Azrahen: Hein de quoi?!
Luvenis: Ne fais pas l'ignorant ! J'ai pu constater que c'est toi qui a endormi Lanaé, afin de la trainer en dehors de la ville ! Et je me refuse de penser un seul instant que tu aies pu manigancer quelque chose avec Sinéa !
Azrahen: Comment...?
Luvenis: Tu t'es fait prendre !
Azrahen: Je le saurais si ça avait été le cas !
Luvenis: Non mais ce que je veux dire, c'est que toutes tes actions ont été filmées par les caméras situées un peu partout dans cette ville.
Azrahen: C'est un anachronisme total, c'est vraiment du n'importe quoi !
Luvenis: Ah beh ouais hein, les facilités de scénario, les raccourcis aisés, tu comprends que parfois...
Azrahen: Bon, peut-être que c'est le cas. Je n'ai rien contre Lanaé !
Luvenis: Mais là n'est pas le soucis, ce n'est pas le problème de droguer quelqu'un pour l'emmener durant son sommeil en cachette dehors, c'est un soucis d'insubordination envers mon autorité ! Si tu deviens l'associé de Sinéa...
Azrahen: Ce n'est qu'une malheureuse coïncidence.
Luvenis: Tout ça pour dire que je refuse que mon enseignement te serve à des fins dont je ne pourrai porter la responsabilité.
Azrahen: Il n'y a aucun risque à se faire, je ne connais pas cette Sinéa autrement qu'en ennemie.
Luvenis: Bon... Et puis arrêtes d'embêter Zylpher veux-tu.
Azrahen: Grrr...
L'elfe si dirigea vers la sortie mais quand il ouvrit la porte Kraggen, qui avait l'oreille collée contre celle-ci, retomba sur lui.
Azrahen: Mais qu'est-ce...?!
Luvenis: Kraggen?! Tu as entendu notre conversation?!
Kraggen: Ah non ! Je suis juste de passage mais je voulais m'assurer que... Enfin voilà...
Nataara: *passe à côté et remarque les deux elfes à terre* Pffff ! *s'éloigne d'un pas colérique*
Azrahen: *se relève* Ce fut un plaisir d'avoir discuté avec toi, Luvenis. *s'en va*
Luvenis: Qu'il peut être borné !
Kraggen: *marmonne* Faudrait que j'avertisse Lanaé de ce qui se trame...
 
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Créé le 08/02/2011 à 12:21:16 - Pas de modification
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