Dans un camp, de terribles combattants guerroyaient férocement au son des trompettes. Il y avait un but, une destinée: affronter les horreurs du Fléau dans un match à mort pour la domination dans une petit arène pommée. Au nord de la citadelle de glace, le campement des croisés demeurait paisible...

Kraggen: Je n'y arriverais pas !
Luvenis: *sur une voix rassurante* Mais si, il n'y a pas de raison que tu ne sortes pas vainqueur.
Kraggen: Non, c'est pas possible, il est beaucoup trop dur pour moi.
Luvenis: Aie confiance en toi !
Volhkar:*passe par là* Sombrejour crétins... *fixe le mannequin d'entrainement, puis le paladin essouflé à coté* Même un bout de bois arrive à en venir à bout !
Kraggen: La ferme le macabé.
Volhkar: Venant d'une petite princesse cela me touche beaucoup !
Kraggen: *dans un mouvement de colère, il donne plusieurs coups d'épée dans le mannequin avant de s'effondrer* Je l'aurai !
Volhkar: Pathétique.
Luvenis: Allez Kraggen, tu peux y arriver ! *aide le paladin a se relever*
Volhkar: Faudrait pas qu'il se blesse !
Luvenis: Tu pourrais l'encourager...
Volhkar: Je ne fais que ça, mais ça m'épuise de voir un elfe, qui plus est aussi peu habile aussi physiquement qu'intellectuellement.
Luvenis: C'est faux !
Kraggen: Non, il a raison...*baisse la tête de découragement*
Volhkar: Parfait, j'ai fait ma mauvaise action de la journée. *s'éloigne en sifflotant gaiement*
Kraggen: Je ne suis qu'un bon à rien.
Luvenis: Volhkar n'arrêtes pas de dire des saloperies. Faut pas l'écouter.
Kraggen: Cette fois-ci, je le méritais.
Luvenis: Ne dis pas ça, tu ne peux pas te contenter de geindre pour gagner ce tournoi !
Kraggen: *reprend son épée au sol et l'agite devant lui* Et qui te dis que j'ai envie d'y aller?! Peut-être que j'ai simplement envie de vivre ma vie ! Peut-être même que tout ce que je désire c'est un peu de repos. Mais tout le monde est là à me dire: fais ci, fais ça. Et bien j'en ai ras le col, maintenant je ferais que ce que j'ai envie ! A commencer par arrêter l'épée ! *lance son épée derrière lui sans se retourner*
Passant: *se fait embrocher par le projectile* Eurgh ! Salope d'elfe...
Kraggen: Je vais faire comme bon me semble et choisir une voie qui me convienne mieux: l'arme d'hast !
Luvenis: Comme tu voudras.
Kraggen: A partir de maintenant, je m'appelle "Bras d'acier".
Luvenis: Ahin...

Dans la soirée, le petit groupe alla au sein de la fameuse arène des croisés. Plusieurs tribunes étaient installées tout autour accueillant orcs, taurens, trolls, elfes de sang et réprouvés, mais aussi au coté opposé pour éviter tout débordement les races composant l'Alliance. Il y avait aussi des personnalités, Varian Wrynn coté Alliance ainsi que Garrosh Hurlenfer coté Horde (mais très loin des elfes et des réprouvés et avec une muselière). Mais aussi le chef des croisés, Tirion Fordring, ainsi qu'un très étrange individu à coté, le visage voilé.

Fordring: *se lève* Bienvenue à vous, combattants de la Horde. Il est temps maintenant de prouver à L'Alliance qu'il reste un soupçon d'intelligence dans le jeu d'équipe de la Horde. Faites entrer les animaux du Norfendre !
*une énorme barrière s'ouvrit sur le colisée, faisant apparaitre deux immenses créatures*
Fordring: Voici Ecaille-d'effroi et Gueule-d'acide !
*le public applaudit*
Volhkar: Tout le monde obéit à mon autorité divine ! Des vers j'en ai déjà vu plein après ma mise en terre.
Lykaan: Ce sont des vers géants ! *panique*
Volhkar: Pas de raison d'avoir peur ! 
*un ver s'enfouit sous la terre*
Lykaan: *commence à creuser*
Volhkar: Parfait, Lykaan a enfin une bonne idée ! Faisons de même. *creuse*
Luvenis: *sur un ton inquiet* Volhkar? Ça va pas?
Volhkar: Jamais vous n'arrêterez Volkhard ! 
Ludwin: Restons groupés mes amis !
Lykaan: *met sa tête dans le trou qu'il vient de creuser et reste immobile*
Volhkar: Seigneur de la petite angélique ! Lykaan est en train de faire la poule mouillée ! Vite, Kraggen va lui remettre ses idées en ordre !
Kraggen: D'accord...*se dirige vers Lykaan et sort sa grosse tête du sol* Ressaisis-toi vieux ! *gifle le tauren*
Fordring: Remarquable ! Il semblerait que le paladin ait sauvé de l'étouffement son partenaire dans le besoin !
Volhkar: *hausse un sourcil* Il n'y en a que pour les paladins ici? *cours vers Ludwin*
Ludwin: Hein quoi?!
Volhkar: Met ta tête dans le sol !
Ludwin: Non ! *s'éloigne en courant*
Fordring: Le ver réapparait juste devant le tauren et l'elfe. Il semble avoir senti quelque chose de plaisant venant d'eux. Il ouvre grand sa gueule et se jette sur eux. Le paladin semble protéger le tauren en mettant volontairement son corps sur sa trajectoire...
Lykaan: Hiiiii...*tremble comme une feuille derrière Kraggen*
Kraggen: Et m....*paralysé de terreur*
*la foule reste silencieuse*
Fordring: Écaille-d'effroi vient d'engloutir dans sa gueule le paladin et l'a emmené avec lui sous-terre. Je crois que c'en est fini de lui...
Un Homme: Wesh fréro, t'va l'battre le géant-ver.
*Ecaille-d'effroi semble éternuer sous la terre*
Fordring: Regardez ! Il remonte à la surface, il semblerait que quelque chose n'aille pas.
Kraggen: *remarque que son arme d'hast, restée accrochée à son dos, a lacérée de haut en bas l'estomac de la créature*
Fordring: Écaille-d'effroi s'est effondré ! Et...
Kraggen: *sort des intestins de l'animal* 
Fordring: Je n'y crois pas...Il est en vie ! Il a triomphé d'Ecaille-d'Effroi tout seul !
Varian: Hum...un véritable paladin.
Garrosh: *tente de parler avec la muselière* Hem hem ham hom. 
Kraggen: Hein quoi?
Public: Kraggen ! Kraggen ! Kraggen !
Kraggen: *lève les bras*
*la foule l'acclame*
Volhkar: J'aurai vraiment tout vu...*retire sa dague de Gueule-d'acide après lui avoir infligé le coup fatal* Et moi alors? Regardez !
Public: Kraggen ! Kraggen !
Volhkar: Oh et puis je vous emmerde. *quitte le colisée* 

De retour dans leur chambre, les compagnons s'installèrent en rond en contemplant la médaille que Kraggen portait autour du cou, sauf Volhkar qui faisait semblant de dormir en ronchonnant... 

Luvenis: Ca c'est vraiment pas banal !
Kraggen: J'ai enfin réussi.
Lykaan: Je n'ai pas vu ce qui s'est passé.
Luvenis: Oui logique, tu as fermé les yeux tout le long du combat.
Kraggen: Fordring m'a serré la main...*regarde sa paume avec admiration*
Volhkar: *se lève brusquement* Ouais c'est ça ! Continue à te vanter vantard d'elfe ! C'est un coup de chance dû à ton extrême maladresse. Moi aussi je peux le faire, et comme ça c'est moi qui aurait serrée la main à Fordring.
Kraggen: ...
Volhkar: Enfin, tout bien réfléchi. Je m'en fiche de serrer la main à un humain, bien au contraire. Et tu verras, au prochain combat, ils verront qui est le meilleur d'entre nous ! *se rendort aussi vite*
Kraggen: C'était pas un coup de chance...
Luvenis: Laisses-le parler, on verra ça demain. *quitte la chambre pour retourner dans la sienne*
Kraggen: Je suis doué...*sourit*

Alors que la première manche du tournoi venait de finir par un triomphe de Kraggen, Volhkar se sentait incompris et insulté d'avoir fait moins bonne impression qu'un elfe paladin sachant se servir aussi mal d'une épée qu'un orc de son cerveau. Mais il trouva ce qui lui semblait être la bonne parade: il va offrir un juste retour des choses à...

Volhkar: *devant un chaudron* Cette petite pleurnicharde de paladin. Il veut savoir ce que c'est que d'être célèbre et adulé de tous? Il va alors connaître le coté obscur ! *verse le sang d'un murloc dans le liquide bleuâtre* Ah ah ah ! Que son voeux soit exaucé !

Mais dans une pièce à coté...

Ludwin: *devant un chaudron...aussi* Ce macabé blafard de voleur. Il se croit tout permis en prétendant être meilleur que nous tous. Je suis curieux de savoir comment il va réagir à ce maléfice ! *jette un sac d'os dans le liquide jaunâtre* Que sa mère soit aplatie !

Et comme jamais deux sans trois...

Luvenis: *imite une sorcière* Hin hin hin...*devant un chaudron fushia* Cette fois-ci, je vais faire comme le manuel le dit: quatre ailes de lapins, deux testicules d'elfes, un nez d'un sans-visage, une corne de zhévra et un livre d'amour stupide. *regarde devant elle* J'ai tout ! Normalement... *jette les ingrédients mais s'arrête au livre, en le regardant péniblement* Twilight...et hop, crame saleté ! *balance le récit atroce dans le liquide vert fluo et regarde le contenu du récipient* Ooh ! Mais ça devait être argenté !

Dans la nuit, Kraggen se réveilla brutalement. La douleur au torse avait repris. Il sortit rapidement de la chambre et s'aventura (pas Lino) dans les montagnes où il trouva un coin pour se reposer, adossé à un tronc d'arbre (ca lui fait moins mal dehors que dedans, cherchez pas).

Kraggen: *inspire longuement* Ah, c'est mieux...
???: Regardez ! C'est lui !! Kraggen !
Kraggen: *relève la tête* Hein? Quoi?
???: Oui ! C'est vraiment lui ! Kraggen ! Je t'aime !
Kraggen: Qu'est-ce que...?
*une foule de fangirls enragées sortit des buissons et avança telle une meute de vache en rut en direction du paladin*
Kraggen: Oh non ! *cours dans la direction opposée* C'est un cauchemar !
Fangirl: Fais-moi un enfant !
Kraggen: Faut que je trouve les autres...

Il revint donc au campement en vitesse en passant par le chemin le plus tortueux, mais néanmoins, la foule continua de le poursuivre...

Kraggen: *s'enferme dans l'armurerie*
Fangirl: Kraggen, ouvre !
Kraggen: Allez-vous en !
Institutrice: Kraggen, ouvre cette porte c'est un ordre !
Kraggen: Jamais !
*une voix provenant de derrière le paladin le fit sursauter*
???: Qui est là et c'est quoi ce boucan?!
Kraggen: *condamne la porte avec des épées et autres lances, et se retourne vers un humain qui semblait se préparer pour un entrainement matinal* Euh...
Paladin: Tu viens de perturber ma concentration sacrée.
Kraggen: Désolé, mais j'ai pas le choix !
Paladin: *s'avance vers la porte* Pourquoi toutes ces filles vous courent après? Vous êtes quelqu'un de connu?
Kraggen: Non pas vraiment, j'ai juste été applaudit hier par Fordring.
Paladin: *regarde l'elfe de haut en bas* Kraggen?!
Kraggen: Ou...oui.
Paladin: Faites-moi un enfant !
Kraggen: *recule jusqu'à la porte* C'est pas possible !
Paladin: Vous n'avez jamais essayé !
Kraggen: Nooon ! 
*une explosion retentit derrière la porte*
Kraggen: Je dois aller voir ! *retire avec hâte toutes les armes obstruant la sortie*
*quelqu'un défonce la porte*
Kraggen: Vous?! Ici ?!
Cenarius: J'ai entendu des palpitations sylvestres ayant bousculé tout le cercle cénarien. Telle la sève d'un arbre elles ont remonté jusqu'à son gland: moi. Et me voici donc.
Kraggen: *se met à genoux* Pitié non ! Ne me faites-pas de mal.
Cenarius: Tu n'as que ce que tu mérites, paladin. Je vais te donner des coups de branches. Ça va te picoter et tu ne pourras pas demander notre secours dans la démangeaison qui s'en suivra...
Kraggen: Telle la sève d'un arbre.
Cenarius: On ne pique pas les répliques de Cénarius ! *prend son élan*
Kraggen: *s'enfuit vers sa chambre*
Cenarius: Sarment de l'hibiscus en colère !
Kraggen: *se protège en invoquant la lumière pour parer cette attaque*
Cenarius: Petit effronté ! Reviens !

Le paladin fugitif trouva refuge dans sa chambre, où dormait les autres hommes de la bande.

Lykaan: *se réveille avec affolement* Qui c'est?!!
Kraggen: Chut !
Cenarius: Ouvre moi cette porte, telle la sève d'un arbre la sauce commence à monter !
Lykaan: Tu vas te faire fâcher !
Kraggen: Jamais je ne subirai quelque chose que je ne mérite pas !
Lykaan: C'est Cenarius, ouvrons-lui ! *se dirige vers la porte*
Kraggen: *pousse le tauren contre le mur*
Lykaan: *pleure* Il m'a fait maaal !
Cenarius: Un des miens est en danger, je sens son pouls virer au rouge telle la sève rouge du dragonnier.
Volhkar: Tu le mérites !
Kraggen: De quoi?!
Volhkar: Tu mérites ce qui se passe, c'est ta punition pour te vanter sans arrêt.
Kraggen: C'est toi qui m'a ensorcelé?
Volhkar: Oui, je ne sais pas ce que Cénarius fait ici par contre.
Kraggen: Comment on va s'en sortir maintenant?
Volhkar: Il n'y a qu'un seul moyen pour que mon maléfice se rompt.
Kraggen: Lequel?
Volhkar: Tu dois avouer à quel point tu es pitoyable devant moi !
Kraggen: . . .
Volhkar: Répète: "Je ne suis rien devant toi, un sous-fifre, un esclave, une sangsue consommant indignement votre oxygène même si vous ne respirez plus."
Kraggen: Je...Je ne suis rien sous toi le fifre, un esclave-sangsue qui consomme votre oscilène même si vous ne respirez plus.
Volhkar: Bon ça suffira je pense. 
Kraggen: Ça n'est toujours pas fini !
Volhkar: Ah désolé. Que le sortilège prenne fin !
Kraggen: C'est tout? Alors c'était inutile ce que j'ai dû dire avant?!
Volhkar: Oui, ça fait plaisir à entendre.

Les fangirls furent détruites, Cénarius calmé par Lykaan, et le petit campement retrouva son calme, pour le moment...

Après une nuit mouvementée, Volhkar se rendit sur le terrain du colisée afin de respirer un air qui sera bientôt souillé...

Volhkar: Hin hin, il n'est pas question que je perde la face avec ce paladin de pacotille. *place un petit boitier métallique au sol* Cette journée sera pour moi mon succès, et personne ne pourra le contrecarrer !
Kraggen: Vous vous êtes levé tôt dites-moi !
Volhkar: *sursaute en faisant un rapide demi-tour* Kraggen !
Kraggen: C'est quoi ça? *désigne l'étrange objet*
Volhkar: C'est rien, occupes-toi de tes affaires sale mioche !
Kraggen: Bon comme tu voudras, mais Fordring veux nous voir avant le début du combat.
Volhkar: Excellent ! 

Dans une des salles très bien gardées de l'enceinte du tournoi d'Argent, Fordring était confortablement installé sur un trône en or et patienta l'arrivée du reste de la troupe. Une fois celle-ci au grand complet, il se leva et s'adressa à Kraggen.

Fordring: Vos performances ont plu à la foule hier. Et j'espère que vous prouverez une fois encore la suprématie des paladins.
Kraggen: *s'incline* C'est un honneur.
Volhkar: *marmonne* Fayot.
Fordring: Volhkar !
Volhkar: Oui ma magnificence?!
Fordring: C'est vous qui dirigerez vos troupes au combat. Cette fois-ci, ce n'est pas des créatures que vous allez combattre mais les champions de Varian Wrynn. Garrosh Hurlenfer vous soutient, enfin, il soutient Lykaan. Mais je suis sûr que vous saurez quoi en faire.
Volhkar: Je cherche encore son utilité à ce gros druide.
Fordring: Je parlais du soutien de votre seigneur de guerre.
Volhkar: Ah. C'est gentil, mais nous n'avons que peu besoin de soutien car mes capacités de commandant présagent déjà de ma victoire.
Fordring: Faites tout de même attention. Varian n'a pas encore dévoilé son plus terrible serviteur.
Volhkar: Oui eh bien moi non plus je ne me suis pas encore dévoilé. Alors en route !
Fordring: *salue par respect* Bonne chance.
Volhkar: Vous aussi ! *quitte la pièce*

Dès qu'il fut sorti, Volhkar fut applaudit par la foule (enfin un dixième si on considère le fait que seuls les réprouvés l'acclamaient). Mais devant lui, de l'autre coté du colisée, se tenaient cinq membres de l'Alliance, un de chaque race pour être assortis.

Volhkar: Regardez !
Luvenis: Oh seigneur !
Volhkar: Regardez comme ils sont moches !
Lykaan: Non c'est pas vrai, j'aime bien la naine !
Volhkar: Alors tu vas la battre !
Lykaan: Non !
Volhkar: En plus je crois que c'est un nain.
Lykaan: Non ! Elle n'a pas de moustache.
Volhkar: Ah oui, les nains c'est un peu l'inverse des elfes. On reconnait pas trop.
Luvenis: Je suis très féminine.
Kraggen: Ah ah ouais !
Luvenis: *frappe le paladin*
Kraggen: Aie ça fait mal ! *se frotte l'épaule*
Volhkar: *passe sa main sur le visage* C'est ridicule...
Fordring: Nous voici tous réunis aujourd'hui...attendez...on dirait le début d'une chanson de mon enfance.
Varian: Plus besoin d'explication. Les champions de Garrosh contre MES champions !
Garrosh: *avec un nouveau masque ressemblant étrangement à celui d'Hannibal* Ce sont des chiens ! Ce ne sont pas mes champions ! Il n'y a aucun orc. Ce ne sont que des elfes et un réprouvé. Gromp grompf.
Fordring: Oui c'est cela. Et ils vont combattre les champions de l'Alliance ! En scène !

Les champions de l'Alliance sortirent de leur immobilité et s'avancèrent vers la petite troupe de Volhkar d'un air menaçant.

Paladin: Boucliers magiques !
*Plusieurs bénédictions améliorèrent les capacités des membres de l'Alliance*
???: Nooon !
*Un réprouvé du public avait sauté par dessus les barrières et atterri au centre du terrain*
???: C'en est trop ! Dissipation ! *lance un sort de dissipation donc* Dissipation ! *et un autre* Dissipation de masse !!
Fordring: Virez-moi cet hérétique !
???: Vous ne pouvez pas me bannir ! Je ne suis pas un druide ! Dissipation de vos faces !
*les gardes attrapèrent avec difficulté le prêtre fou et arrivèrent à l'immobiliser*
???: La magie doit être dissipée ! Je suis l'Hydre !
Fordring: L'Hydre?! Et pourquoi pas un chien-dragon tant qu'on y est?
Varian: Voila qui montre bien que la Horde n'est pas prête de respecter les règles !
Garrosh: *devient rouge, enfin encore plus qu'à l'habitude* C'est pas la Horde !
Volhkar: *réapparait derrière le paladin, sans défense et hébéter par l'arrivée du prêtre, et en profite pour l'éviscérer* Un de moins !
Varian: Comment?! Il n'était pas prêt ! Recommençons depuis le début !
Fordring: C'est devenu une habitude de savoir que nous ne sommes jamais prêt à mourir.
Varian: Mais regardez-le ! Il éviscère tous mes champions devenu inoffensifs ! C'est un scandale ! *frappe son poing contre son siège*
Volhkar: *finit d'abattre le dernier champion de l'Alliance* Ah ah! Trop facile !
Fordring: Les champions de la Horde ont vaincu !
Garrosh: C'est pas la Horde, c'est pas la Horde !!!
Varian: C'est du gros n'importe quoi ! Vas-y là ! *jette son sandwich dans la tête d'un orc*
Fordring: Fuyez ! Je couvre vos arrières ! *prend son trône en or et en donne un coup à Varian*
Volhkar: Suivez-moi !

De retour dans leur chambre, Volhkar fut fier d'avoir échappé à la cohue ambiante qui avait ravagé tout le colisée, il se félicita encore une fois de sa parfaite maitrise de la situation et en profita pour faire une chose dont il avait toujours eu envie...

Volhkar: *gifle Kraggen* C'est MOI qui ai réussi !
Kraggen: Mais !
Volhkar: Tu es faible, je suis fort, FORT !
Luvenis: Vous pensez que c'est grave ce qu'il se passe?
Volhkar: On s'en fiche, quand il en auront marre de se tabasser ils arrêteront.
Luvenis: Oui mais...je m'inquiète quand même...
Volhkar: Qu'y a t-il? Tu as perdu ta boucle d'oreille?
Luvenis: Non...On a oublié Lykaan...
Volhkar: *regarde tous les occupants de la chambre* Hum...

Au milieu de la baston générale...

Lykaan: Ahh ! Aaaah ! Aaaaaaah !

Pendant que la bagarre générale déchirait le colisée (c'est une image), Luvenis se recueillait sur un petit autel d'un mètre dans sa chambre, bâti par un tas de bouquins poussiéreux en l'honneur de Zylpher.

Luvenis: Est-ce qu'un jour je te reverrai? Je ne supporte plus l'arrogance de Volhkar, ni même la stupidité continuelle des autres. J'ai envie de...*entend quelqu'un arriver*
???: *voix douce* Je peux entrer?
Luvenis: Qui est-ce?
???: C'est Zylpher.
Luvenis: De...*hésite* Oui entre !
La porte s'ouvrit lentement, laissant apparaître...
Volhkar: En fait c'est Volhkar, je plaisantais hin hin hin !
Luvenis: Qu'est-ce que ! Que veux-tu?!
Volhkar: Je passais dans l'coin et j'me suis dit que ça serait bien de faire une petite farce.
Luvenis: C'était très amusant, regarde je ris. *affiche un visage impassible*
Volhkar: Vous les elfes, vous n'avez aucun sens de l'humour !
Luvenis: *en colère* Pars maintenant !
Volhkar: Ne me parles pas comme ça, dois-je rappeler que c'est MOI qui à un quelconque pouvoir sur Zylpher, et pas vous avec vos stupides tours de magie que même un enfant pourrait trouver dans une boîte.
Luvenis: Dégage ! *serre les poings*
Volhkar: Je m'en vais car je l'ai décidé ! *disparait dans un nuage de poussière*

Une fois le mort-vivant parti, Luvenis senti une odeur bizarre provenant de derrière elle. Elle souleva le grand drap noir et regarda la pile de livres, plusieurs étaient en train de brûler à cause du feu, feu qui s'est propagé de la vieille bougie tombée à cause du panier à linge qui avait fait flamber le chat, ce dernier ayant très mal a cherché de quoi l'éteindre et s'était gratté douloureusement contre le drap noir à lequel il a cru reconnaître sa vieille tante Mary dont il détestait l'odeur, odeur lui rappelant sans doute le potager à coté de chez elle, effectivement, cette mémé aimé les baies des haies. Mais je m'égare, toujours est-il que le feu était bien là.

Luvenis: Et zut ! *tente d'éteindre le feu en soufflant le feu, mais celui-ci redouble d'intensité*
Le chat sorti d'une des piles enflammées en miaulant de douleur, son pelage en train de bruler à cause du feu.
Luvenis: Chaton ! *prend un livre neuf et donne plusieurs coups dans le chat avec pour atténuer le brasier, mais il prend feu aussi, alors la démoniste la jeta contre un mur qui pris feu aussi*
Domestique: *derrière la porte* C'est quoi ce vacarme?! On a dit pas de drogue ici !
Luvenis: Aidez-moi ! Ma chambre prend feu !
Domestique: Non je refuse, vous devez vous débrouiller seule.
Luvenis: *se dirige vers la porte et tente de l'ouvrir, mais la poignée demeure bloquée* Mais ouvrez-moi !
Domestique: Non, il n'y a que vous pour vous sortir de là.
Luvenis: Pendard !
Domestique: Cruche !
Luvenis: *se retourne vers la pile de livre, en constatant qu'une étrange fumée dorée s'en échappait* C'est quoi ça?
Domestique: Ah ah !
Luvenis: La ferme vous !
L'épaisse brume d'or emplit toute la pièce, en son centre commença à se former une étrange silhouette. Un nez, puis une bouche, puis deux yeux apparurent devant la démoniste.
Luvenis: *voix tremblotante* Qui êtes-vous?
???: On m'appelle le terrible, le mystique des royaumes obscurs, je suis le tout-puissant Tamayre.
Luvenis: C'est une marque de cosmétique !
Tamayre: Non connasse. Je suis venu car tu m'as invoqué. J'ai le pouvoir d'exaucer trois de tes voeux.
Luvenis: C'est vrai?!
Tamayre: Bien sur que non.
Luvenis: Ah.
Tamayre: Je vois l'avenir, j'en tiens les ficelles et le destin je le module selon mes désirs.
Luvenis: Alors, vous pouvez quand même répondre à quelques questions?
Tamayre: Le futur n'est pas le passé, les voies sont sans cesse en mouvement, je pourrais aucunement répondre de façon correcte à tes questions.
Luvenis: Comment serais-je dans quelques mois?
Tamayre: Toujours Luvenis.
Luvenis: Et vous ne voyez...personne d'autre?
Tamayre: Non.
Luvenis: Je vois...*baisse les yeux au sol*
Tamayre: Attends, si, il y a quelqu'un !
Luvenis: Comment?!
Tamayre: Je le vois mal, de grands yeux vert, entourés d'une couronne dorée.
Luvenis: Plus !
Tamayre: Il n'a pas l'air opaque, plutôt brumeux, il y a de la fumée tout autour. *ricane*
Luvenis: Qu'y a t-il?
Tamayre: C'est Tamayre qui s'est vu lui-même.
Luvenis: T'es inutile comme génie !
Tamayre: Je vois la mort ! Tu es plongée dans la fumée ! La mort rôde !!
La porte se fait défoncer à l'aide d'un domestique s'étant servi de sa tête.
Luvenis: AH ! 
Kraggen: Je suis venu vous secourir ! Vite partons !
Luvenis: *part avec le paladin*

Ils allèrent se réfugier dans le hall principal du campement où ils s'assirent à un banc.

Kraggen: C'était quoi?
Luvenis: Tamayre.
Kraggen: C'est pas le moment de faire de l'humour !
Luvenis: Je suis sérieuse, c'était Tamayre !
Kraggen: Bon très bien. Que voulait cette chose?
Luvenis: Je ne sais pas très bien, je n'ai pas fait exprès de l'invoquer.
Kraggen: Le principal, c'est qu'il ne te sois rien arriver.
Luvenis: Mon chat ! Mon chat est encore dedans !
Kraggen: Ca va sans doute te retourner, mais je crains que...ton chat a été écrasé par la porte quand je suis entré. Tout porte à croire qu'il était déjà mort bien avant, il n'a donc pas souffert du coup.
Luvenis: Mais c'est horrible !
Kraggen: Oui, effectivement. Mais je t'en rachèterais un autre ! Un qui résiste bien au feu !
Luvenis: *se met à pleurer*
Volhkar: *passe par là* Ah ah la chialeuse !
Luvenis: *ses pleurs redoublent d'intensité*
Kraggen: C'est rien. On te trouveras une nouvelle chambre, sans aucun livre !
Luvenis: Je m'en fiche, ce que je veux c'est revoir Zylpher !
Kraggen: Ah eh bien...euh...*recule lentement* Je crois que Volhkar m'appelle, faut que j'aille l'aider ! *s'en va rapidement*
Luvenis: *arrête de pleurer, une idée semblant lui avoir éclairci le visage* Si c'est impossible qu'il vienne à moi, alors c'est moi qui partirai le rejoindre !