Azrahen
Race: Elfe de sang
Classe: D?moniste
Guilde: Le Trident du Fou
Niveau: 85
Serveur: Culte de la Rive Noire
Jeu: World of Warcraft
Etat: Termin
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Le Cristal Chantant 
Chapitre 85 - Sauvetage Draconique 

Dans le couloir cramoisi, peu après l'explosion. Les débris des colonnes de pierre s'étaient écroulés sur le sol et un corps gisait sur le sol, des taches de sang partout autour de lui, inerte.
???: Hi hi hih ! Relèves-toi mon tendre champion et affrontes les une nouvelle fois ! Je t'offre une dernière chance de te racheter !
Il ouvrit un œil, puis l'autre et s'aida de ses bras pour se relever. Il n'avait plus l'air d'avoir mal malgré ses blessures. Il escalada la montagne de ruine et se précipita vers la sortie de l'aile.

De retour à la croisée des ailes, le petit groupe prit quelques instants de repos avant de reprendre sa marche vers l'aile bleue où retentirent des rires sadiques en provenance du fond du couloir. A peine était-il arrivé à la moitié du chemin qu'une imposante silhouette recouverte entièrement d'un voile leur barrait la route. Le fin tissu retomba sur le sol, c'était...
Nataara: Kruhorn?
Carabosse: Non ! C'est moi !
Nataara: Erk, elle est encore plus moche qu'avant !
Carabosse: Ton changement de coté m'a été très déplorable druidesse. Mais tu ne faisais rien de bien alors mieux vaut que tu périsses avec tes petits copains.
Nataara: Bla bla ! Tu ne peux rien nous faire, tu es désincarnée.
Carabosse: Oui, c'est la vérité. Mais j'ai encore des pièces à utiliser sur mon puzzle.
Volhkar: Puzzle? *lève un sourcil* Pas plutôt échiquier?
Carabosse: Échiquier ! Puzzle ! Ça revient au même j'ai jamais rien compris à ces jeux stupides !
Volhkar: Bon d'accord, on peut passer?
Nataara: Oui, elle ne peut rien contre nous !
Carabosse: Moi non, lui si !
Kruhorn les avait rattrapés , il était immobile derrière eux, prêt à bondir.
Carabosse: Allez Kruhorn, étripes-les ces blasphémateurs du Roi ! Après tu auras un os !
Nataara: Non Kruhorn, rappelles-toi, quand tu étais petit et que j'étais là, prêt de toi pour t'élever. Quand je mangeais ton repas devant toi pour ne pas que tu prennes du poids, quand je te forçais à faire tes devoirs même ceux qui n'étaient pas utiles.
Kruhorn se mit à grogner.
Volhkar: Euh...Je suis pas sur que ça l'apaise.
Nataara: Rappelles-toi comme nous rions gaiement moi et Fenrez la première fois où tu as failli te noyer dans la mer gelée, et que tu t'es mis à nager comme un petit chien affolé jusqu'à la rive !
La respiration du worgen s'intensifia en longs soufflements de colère.
Nataara: Rappelles-toi...
Volhkar: Non c'est bon, il ne se rappelle plus de rien !
Nataara: Mais si !
Volhkar: Tu veux qu'il nous attaque ou quoi?!
Nataara: Je tente de lui faire raviver des vieux souvenirs pour qu'il voit tout ce que j'ai fait pour lui !
Kraggen: Je comprends mieux maintenant pourquoi il a autant envie de tuer tout ce qui bouge...
Kruhorn: [Worgen] Où est l'elfe?
Kraggen: Que dit-il?
Volhkar: Qu'il a envie de tuer Nataara devant nos yeux et que c'est inutile de tenter de la sauver.
Nataara: Mais non, il demande où se trouve l'elfe. Il doit parler de Zylpher.
A peine la druidesse avait-elle prononcé ce nom que Kruhorn avait déjà chargé le groupe. Il fut interrompu dans son élan par Volhkar, qui lui avait fait perdre l'équilibre d'un coup de dague. Le worgen se releva, la fatigue revint à lui quand soudain, Nataara s'approcha de lui avant de lui parler dans un langage étrange.
Nataara: [Worgen] Zylpher est parti, et ton clan est détruit. Tu n'as plus aucune raison de te battre. Laisses nous continuer notre marche. Nous allons vaincre le Roi-Liche, ça ne sera que justice. Si tu ne veux pas nous aider, alors pars.
Carabosse: Ne l'écoutes pas, ils ont peur de toi, tu les domines ! C'est ta chance de les annihiler et prouver au Roi toute la valeur de ton clan.Kruhorn poussa un dernier grognement avant de s'enfuir.
Carabosse: Non ! Reviens !!
Volhkar: Ah ah ! C'est qui celle qui sert à rien?
Carabosse: La ferme Volhkar ! Vous n'êtes rien ! J'en ai pas fini avec vous ! *se téléporte*
Volhkar: Continuons !

Le quatuor entra dans une salle au plafond haut, avec quatre grandes cages des deux cotés, la prochaine salle était loin derrière un énorme dragon vert au centre de la salle. Il avait l'air mal en point et quatre liches étaient en train de canaliser une sorte d'entrave sur lui. C'est là qu'une vieille femme aux longs cheveux grisonnants apparut.
Carabosse: Je vous attendais vermisseaux !
Volhkar: Vingt secondes, l'attente à dû t'être épouvantable !
Carabosse: Chut chut ! Regardez ! Saurez-vous secourir ce dragon?
Volhkar: Pour quelle récompense?
Carabosse: Ah ah ah ! Ouvrez les cages et faites entrer les hordes de morts-vivants !
Rien ne se passe, la salle reste silencieuse.
Carabosse: Humpf ! 
La vieille femme trotta d'une démarche boiteuse jusqu'à la cage la plus proche et tira sur la corde qui la maintenait fermée.
Carabosse: Vous...*tire la corde* allez...*recommence son geste* voir...
Volhkar: C'est d'un ridicule !
Carabosse: En voila une de faite ! Ah ah ah ah !
Alors que la sorcière s'amusait à ouvrir la deuxième prison, une voix résonna dans la tête du quatuor...
???: Je suis Valithria, j'appartiens au vol draconique émeraude. Je suis blessée, soignez-moi et je vous aiderez à atteindre le trône d'Arthas.
Volhkar: Hum, voila que je me met à entendre des voix dans ma tête.
Kraggen: Je l'ai entendu aussi !
Volhkar: Me voila rassuré...
Nataara: Il faut sauver cette créature ! Elle profitera des soins druidiques. Kraggen, viens avec moi et aidons-la !
Kraggen: Euh, d'accord.
Nataara: Volhkar et Luvenis, faites en sorte qu'aucune monstruosité du Fléau ne l'atteigne !
Volhkar: Ouais ouais, Luvenis, occupes toi du coté gauche et puis... du coté droit. Je m'occupe de l'arrière.
Luvenis: Elles sont fermées les cages à l'arrière !
Volhkar: Je préfères être prévoyant !
Carabosse: *ricane* Niaha haha ! Vous ne la sauverez pas cette grosse dinde !
Nataara: Allez, viens Kraggen ! Suis la lumière verte !
. . .
Valithria: Par pitié ! Occupez vous de récupérer les sphères au lieu de vous peloter !
Nataara: Hem, navrée. *lâche le paladin et retourne à ses devoirs*
Volhkar: Saloperie elfique !
Carabosse: Allez-y mon armée terrible !
Des dizaines et des dizaines de gnomes habillés et peints tout en rose avec des froufrous roses sur la tête arrivèrent et se dirigèrent vers le dragon.
Luvenis: Erck, c'est affreusement laid, c'est quoi?!
Volhkar: La pire espèce qu'il existe en ce bas-monde: les bisougnomes.
Luvenis: Je m'en occupe !
Petit passage musical...
Moi à mon bisougnome
Je lui fout des trait de feu
Des pyro et des chocs
Avec mon grand bâton
Un coup en pleine figure
Un coup dans l'entrejambe
Car mon p'tit bisougnome
Il adore les tatanes.

Quelques minutes passèrent. Nataara et Kraggen soignaient la dinde de Valithria, Luvenis s'occupait de garder à distance lesbisougnomes. Quand soudain, les entraves cédèrent et Valithria se releva et lança un sort d'éradication massive anti-bisougnome. Ils crevèrent tous après un petit bond. Valithria se retourna vers le groupe et s'avança vers eux. Elle reprit sa concentration, elle incantait un nouveau sort et la cible ne pouvait être que le groupe...

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Créé le 02/07/2010 à 00:37:57 - Pas de modification

Le Cristal Chantant 
Chapitre 86 - Esprits Rédempteurs 



Valithria avait fini d'incanter son sortilège, ses pupilles reptiliennes balayèrent le groupe lentement. La salle s'emplit d'une vague éblouissante de lumière verte, Luvenis sentit ses pieds se dérober, elle tombait...pour s'écraser dans un divan déjà mieux entretenu qu'à sa dernière perte de conscience. Il faisait jour, sans doute le matin au vu du soleil très bas à l'horizon. Mais la maison n'était pas abandonnée: des bruits de pas se firent entendre. Quelqu'un s'approchait du salon où était Luvenis: une femme, plus âgée qu'elle sans doute -en tout cas elle le pensait, intuition féminine surement-. La femme alla poser des assiettes et des couverts sur la table, Luvenis n'était qu'à quelques mètres, totalement en vue, mais la femme ne sembla pas la remarquer. Luvenis ne comprit pas tout de suite ce qui se passait, jusqu'à ce que la femme se mit à crier:

Femme: Le repas est servi, Zylpher !
Un jeune garçon apparut à l'angle de la porte et alla s'installer sur une chaise autour de la table.
Luvenis: Je suis dans le passé? Est-ce la réalité? Zylpher?
Elle s'approcha de l'enfant et tenta de poser sa main sur son épaule, mais elle passa à travers la chair, comme un fantôme.
Luvenis: Quel est ce maléfice?!
???: Comprends-tu maintenant?
Il y eut un grand flash, tout devint sombre durant une fraction de seconde: le salon était vide, la porte de la maison était restée entrouverte. Luvenis sortit, dehors c'était un après carnage. Elle se trouvait à Brise-Clémente, le ciel s'était assombri, il allait bientôt faire nuit. La place du village était parsemée des cadavres des gardes et des citoyens qui ont défendu la ville, mais contre quoi? En son centre, un enfant était agenouillé devant une des victimes. Luvenis s'approcha, elle ne lâchait pas du regard Zylpher, ce dernier fixait le corps de sa mère, blanc et paisible. Il leva la tête.
Zylpher: Qui est là?!
Luvenis balaya les alentours, mais ne vit personne.
Zylpher: Répondez.
Luvenis: Zylpher? Que dois-je faire?
Zylpher: Ce n'est pas ta faute. Tu te souviens quand la mana m'avait rendu dingue? Je t'avais parlé d'une fusion de nos deux corps.
Luvenis: Oui, mais...Ce n'est plus possible maintenant.
Zylpher: Ma mort est surnaturelle, mon corps s'est dissout en particules arcaniques. Il n'est pas trop tard pour commencer la procédure.
Luvenis: Ce n'est pas vraiment le passé, n'est-ce pas?
Zylpher: En quelque sorte, je n'ai pas toujours fait les bons choix. Et je me demande si je n'étais pas mieux en citoyen banal plutôt en démoniste de la Légion. Mais si ça ne m'est plus utile à présent que je suis mort, peut-être je pourrai te confier une partie de moi pour tu puisses vaincre les ennemis dont tu n'aurais jamais imaginé venir à bout. Le seul problème c'est qu'il n'est pas sain de faire cette opération, en particulier quand l'un des deux est mort.
Luvenis: Alors comment comptez-vous le faire?
Zylpher: Je vois que tu as toujours la bague que je t'ai donné.
La démoniste leva la main avec le fameux bijou à son doigt, Zylpher commença à se concentrer.
Zylpher: Prête?
Luvenis: Plus que jamais.
La bague devenait de plus en plus chaude, Luvenis pensa un instant à la retirer, mais elle ne fit rien. L'émeraude sertie sembla se remplir d'une intense lumière. Elle qui était autrefois transparente devint opaque. La scène devint floue...
. . .
Kraggen: Luvenis !
Volhkar: On perd du temps !
Luvenis: Hein? Quoi?!
Kraggen: Que s'est-il passé?
Luvenis: Je ne sais pas. C'est Valithria. On l'a sauvée et elle a commencé à canaliser un sort.
Kraggen: Elle n'a rien fait du tout.
Volhkar: Non, j'aurai espéré une récompense digne de mon talent déployé pour la secourir, ingrats sont les dragons.
Carabosse: Ha ha ha ha ! Vils joufflus ! Venez vous frotter à ma puissance diabolique ! Je vous attends !
Volhkar: Le crapaud nous appelle je crois. Vite, finissons-en vite !

Le groupe se dirigea vers la salle suivante, Carabosse était au fond de celle-ci, un sourire au coin de ses lèvres maculées de noir pas très esthétique. Il y avait aussi quelqu'un d'autre...

Carabosse: Viens mon champion ! Tu les détruiras tous !
???: C'est lui? Il est ici !
Le sosie de Kraggen arriva alors de derrière la grosse fée. 
Kraggen: Qui êtes-vous?!
???: Je suis toi ! Ca ne se voit pas?
Kraggen: Non, c'est impossible !
???: Je suis Dark Kraggen ! D.K. pour les intimes !
Kraggen: Tu es l'erreur !
Dark Kraggen: Imbécile ! C'est toi l'erreur !
Volhkar: *se gratte le menton* Personnellement je vois deux erreurs...
Nataara: Je ne comprends rien...Il n'y en avait qu'un, e til était de notre coté?
Dark Kraggen: Non, lors de ma résurrection par Fenrez, ce con à manqué de dire plusieurs mots à l'incantation, mon corps s'est relevé, comme prévu, mais l'âme s'est séparée et a créée une autre entité: le Kraggen avant la mort, une illusion donc. C'est bien pour ça qu'il faut pas laisser un chaman ressusciter, ça foire tout le temps avec leurs trucs astraux. Je suis le vrai Kraggen, celui qui est mort au temple troll !
Volhkar: La conclusion me parait évidente...
Dark Kraggen: Je vois qu'on se comprends entre morts !
Volhkar: Oui tout à fait, il ne faut pas mettre les merguez dans le même plat que les chipolata.
Dark Kraggen: . . .
Volhkar: Car sinon, on ne sait plus lesquelles sont les bonnes, lesquelles picotent.
Dark Kraggen: Il est toujours à coté de la plaque?
Luvenis: Oui, toujours...
Kraggen: Va falloir se battre alors !
Nataara: Non Kraggen ! Tu n'es pas obligé !
Kraggen: Ah bon?
Nataara: Bon si tu y es forcé en fait. Bonne chance ! *pousse légèrement le paladin vers l'avant*
Dark Kraggen: Tu vas voir qui c'est le vrai ! *prépare son arme kikoutranchante à deux mains*
Kraggen: Ouais c'est ça, je suis là pour détruire les impurs ! *imite son sosie*
Les deux paladins se chargèrent mutuellement. Mais arrivés à quelques mètres l'un de l'autre les deux lâchèrent leur arme et se donnèrent des claques dans une lutte effrénée...
Volhkar: Y'a pas à dire, c'est bien les mêmes...
Carabosse: Oh oui ! Vas-y mon champion !
Nataara: Kraggen m'appartient espèce de sale morue !
Carabosse: Comment oses-tu me dire une chose aussi insultante?!
Nataara: Gnia gnia gnia !
Après un long combat -surtout très chiant à voir-, Kraggen vainquit son double maléfique. Celui-ci retomba lourdement sur le sol. Kraggen revint vers le groupe, mais au moment où il prit son arme, il s'écroula à son tour.
Nataara: Kraggen ! *cours vers le paladin* Que lui avez-vous fait sorcière?!
Carabosse: Ha ha ha ha ! Ce qu'il ne savait pas, c'est que supprimer l'original détruirait par la même occasion l'illusion.
Nataara: Non ! Pas lui ! Pas mon trente et unième petit copain sérieux!
Carabosse: A ce point?
Nataara: Non ! Je ne veux pas qu'il meurt ! Je ne peux pas être veuve aussi jeune ! Je n'ai que trois mille six cent vingt neuf ans ! C'est injuste !
Carabosse: Tant que ça !
Nataara: Vous la vieille dondon, vous allez voir !!
Carabosse: Ah ah ! Petite sotte imberbe ! Je suis bien plus qu'une simple fée !
Luvenis: Ca sent encore des grosses conneries...
Carabosse: Ah ah ! Je suis beaucoup plus que ça ! Je suis...
La fée commença à se transformer en une espèce de créature marine gigantesque ressemblant à un crabe.
Crabosse: Je suis Crabosse !
Luvenis leva le bras sans s'en rendre compte, une puissante attaque éclair digne d'un pikachu sauvage de niveau 89 sortit du bout de ses doigts et vint frapper le gros crabe qui bascula, sonné par le choc.
Volhkar: Hayaaaa ! *lance une balle rouge et blanche dans la tronche de Crabosse, celui-ci disparait dedans comme par magie*
Nataara: Et que va t-on faire du corps de Kraggen?
Volhkar: *balance une autre balle sur le cadavre du paladin, mais rien ne se passe*
Nataara: *un sourire aux lèvres* Vous pensez que certaines de ses fonctions marchent encore?!
Luvenis: Mais c'est ignoble !
Nataara: Chut, tu es juste jalouse car toi tu n'as pas pu le faire avec Zylpher ! 
Luvenis: Mais il est mort, plus rien fonctionne c'est logique !
Volhkar: Hem...On pourrait revenir sur ce sujet plus tard?
Nataara: Vous êtes pas beaux ! *s'enfuit vers la croisée des chemins*
Volhkar: Vais devoir me coltiner les deux femmes, génial...

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Créé le 04/07/2010 à 16:45:46 - Pas de modification

Le Cristal Chantant 
Chapitre 87 - Absolution 

Le groupe revint au croisement des ailes, en son centre se situait un ascenseur qui les conduisit directement en face du Roi-Liche.
Luvenis: Nous ne sommes plus que trois, vous pensez réellement qu'on puisse lutter contre le Roi-Liche?
Nataara: Eh bien...Six ou trois, ça change quelque chose?
Volhkar: Cessez vos pleurnicheries ! Arthas va tomber, c'est tout.
Nataara: En tout cas, fait gaffe à toi Volhkar, être un homme dans cette aventure ça n'a jamais été signe de chance.
Volhkar: Je suis déjà mort, je m'en contrefiche.
Nataara: Luvenis, Volhkar...J'ai été contente de vous rencontrer.
Volhkar: Mais qu'est-ce qu'elle nous fait?
Nataara: On va tous mourir !! Haaaa !
Volhkar: Haaaaaaaa !
Nataara: HAAAAAA !
Volhkar: LA FERME !
Nataara: Hem...
Luvenis: *marmonne* Mon dieu, qu'est-ce que je fiche encore ici...
Volhkar: J'aime pas les elfes, peu importe la couleur de peau, d'yeux et ce qui se trouve entre leurs deux jambes.
Nataara: Il serait temps de passer le cap papy !
Volhkar: Nous sommes enfin arrivés, amen ! *sort vite de l'ascenseur*

Nataara et Luvenis imitèrent Volhkar et quittèrent la plateforme. Le Roi-Liche était juste devant eux, assis sur son trône de glace.

Roi-Liche: Vous voila enfin.
Volhkar: C'est a nous de dire ça ! Nous on est pas restés assis sur un trône du début jusqu'à la fin !
Roi-Liche: Certes, je commençais à sentir le trône prendre la forme de mon royal fessier.
Volhkar: Hum?!
Roi-Liche: C'est le trône qui prend des marques d'Arthas, pas Arthas qui prend les traces du trône.
Volhkar: Nous perdons trop de temps, 
Roi-Liche: Le temps, vous n'en avez plus assez pour me vaincre.
Volhkar: Comment ça?
Arthas désigna d'une main une imposante machine à laquelle était greffé un compteur "000:01:17".
Nataara: Il reste qu'une minute !
Roi-Liche: Ah ah ah ! Les mortels sont si naïfs ! Quand ce compteur aura atteint zéro, toute mon armée à l'intérieur de la citadelle reviendra comme si vous n'étiez jamais venus. Il n'y a rien à faire, c'est la fin pour vous, enfin le début si on considère que vous allez devoir tout refaire.
Luvenis: Zylpher reviendra?
Roi-Liche: Non, ça ne compte que pour moi ! Gloire à moi !
Nataara: Trouves vite une solution !
Volhkar: Oui beh j'essaie, ça semble complexe...
Le réprouvé examina l'étrange structure durant près de trente secondes, le compteur descendait de plus en plus et affichait maintenant "000:00:21".
Nataara: Plus qu'une vingtaine de secondes !
Volhkar ne bougea pas et regardait un à un les nombreux boutons de la machine.
Nataara: Dix secondes !
Volhkar: Je pense avoir la solution...
Il appuya sur l'énorme bouton rouge prenant la moitié du tableau de bord au centre la machine, le compteur s'arrêta a "000:00:03" avant de remonter et revenir à "168:00:00".
Volhkar: Extension !
Roi-Liche: Noooon !
Volhkar: A dans quelques heures !
Un grand voile noir tomba subitement sur tout Azeroth (à cause de la maintenance et non des musulmans). Volhkar, Nataara, Luvenis et Arthas en profitèrent pour faire un petit somme. En attendant, une femme venait d'apparaître au centre de la salle, très peu habillée et semblant manquer gravement de quelque chose...Elle se mit à faire des gestes bizarres pouvant s'apparenter à une danse ou plutôt une sorte de rituel étrange se rapprochant des rites vaudous.

Je serai là, toujours pour toi 
N'importe où quand tu voudras 
Je serai, toujours la même 
un peu bohème 
Prête a faire des folies 
Je serai, même si la vie 
nous sépare 

Ah ah ! Ah non, toujours pas fini le voile...

Celle qui te redonnera l'espoir 
On ne laissera rien au hasard 
Car tu sais que je resterai 
ta meilleure amie 

Et si des fois on se chamaille 
Pour un garçon ou pour un détail 
Tout pour toi, tout pour moi 

Ah ah ah ah ! Ah beh non, toujours pas...

J'ai bien l'impression 
qu'on se ressemble 
qu'on est bien ensemble 
J'ai envie qu'on se parle 
de tout et de rien 
Car je resterai 
ta meilleure amie 

Aaaaaah ! Encore repoussé ! Dommage ! Un autre personnage entra dans la pièce, entièrement vêtu de bleu avec un gros "B" sur le plastron.

Je vais vite, je m'entraine
A ne pas perdre une seconde,
Je vais vite mais je freine,
Quand je vois que tu tombes,

Ah ! Ça y est ! L'aventure peut reprendre ! Heureusement qu'il y avait de la musique, ça n'a pas été trop long !

Volhkar: Aaaaaaaaaaaaah !
Roi-Liche: C'est quoi ce truc?!
Lorie: Salut, c'est lorie ! Lolo pour les intimes !
Roi-Liche: Qu'on la remette dans sa cage et vite !
Acolyte: Oui monseigneur ! Navré monseigneur ! Elle nous a échappé !
Lorie: Une dernière danse !
Acolyte: Non ! Retournes dans ta cage !
Lorie: Une dernière chanson !
Acolyte: Non ta gueule ! *assomme la femme et la ramène dans sa cage*
Roi-Liche: Hum...
Volhkar: Reprenons, Roi-Liche ! Vous êtes seul maintenant !
Roi-Liche: Moi? Seul? Je ne crois pas...
Il leva Deuillegivre qui libéra plusieurs spectres fantomatiques. Les esprits entourèrent le petit groupe, le trio était à présent bel et bien bloqué. Les fantômes se mirent à gémir, hurler, scander leur nom et lancer des injures aux vivants.
Atras: Vous n'êtes que des chiens ! Vous périrez par mon Maître !
Ak'ari: Vous vous souvenez de moi? Je pari que non ! Vous avez ruiné mon ordre des amours cochons, vous allez payer pour vos actes !
Nain Effrayant: Ah ah ! Maintenant que je suis mort, je fais peur à tous les tit n'enfants !
Bernard: Oh non ! Mon traineau ! Il a cramé ! Vite, allez me chercher de l'huile et quatre pattes de lapins cornus à triple-cul, nous avons encore une chance de le réparer !
Kraggen: Nataara...
Nataara: Kraggen?
Kraggen: Je suis véritablement mort maintenant, mes souffrances ont cessé. Rejoins-moi, nous passerons une éternité ensemble.
Nataara: Non, tu es mort ! C'est fini, je rompt !
Kraggen: Tu...Comment?!
Nataara: Oui ! Regardes ce que j'en fais de ta bague ! *retire une de ses nombreuses bagues de fiançailles et la jette au sol* Voila !
Kraggen: Ce n'était pas la mienne...
Nataara: Ah ouais? *en retire une autre et la piétine*
Kraggen: Je n'ai pas eu le temps de t'en offrir.
Nataara: Ah...bon...*reprend les deux bagues au sol et les replace sur son doigt*
Kraggen: *prend une grand inspiration* Nataara, tu n'est qu'une sale garce égocentrique qui ne pense qu'à son plaisir personnel. Ce n'est pas toi qui me quittes, c'est moi qui te plaque ! *disparait*
Nataara: Humpf !
Volhkar: Y'a trop de cadavres ambulants partout ça devient ridicule, on se croirait dans cette histoire bidon dans un loft !
Roi-Liche: Bienvenue dans mon empire ! Ah aha ha ! Mais aucun d'eux ne portera la main sur moi, c'est moi qui viendrai prendre vos âmes de vos frêles enveloppes, tel un bout de papier dans une lettre.
Volhkar: Va falloir venir nous chercher !
Roi-Liche: Je réponds donc à cette provocation !
Arthas se leva et commença à descendre le petit escalier glacé devant lui.
Une main invisible plaça une pierre sur une des marches.
Roi-Liche: Bande d'imbéciles finis, vous vous êtes bien trop op...Aaah !
Il trébucha sur le caillou et tomba à la renverse.
Nataara: C'est quoi ça?
Arthas: Argh !
Un esprit arriva, il avait une couronne sur la tronche et semblait humain. Lorie recommença à chanter, ce fut dramatique.
Arthas: Père ! Est-ce...terminé?
Volhkar: Encore un mélodrame...
Terenas: Oui enfin, aucun règne n'est éternel mon fils.
Arthas: Je ne vois...que les ténèbres qui m'entourent.
Nataara: Ah non, c'est bon niveau ténèbres ! Oh regardez ! Un casque ! 
???: Vite, je suis en retard ! 
Une créature alla s'installer sur le trône en trottinant, tout en prenant soin de ne pas être vu..

La druidesse prit le casque.
Nataara: Il m'irait bien tu trouves pas?
Luvenis: Bof, on fait un jet de dès?
Nataara: D'accord !
Luvenis obtient un 66.

Nataara obtient un 69.
Nataara: Youhou !
Luvenis: Tu as gagné !
Nataara: Où est passé Volhkar?
Luvenis: Je ne sais pas, il a dû partir.
???: Non ! C'est à moi que revient cette couronne !
Nataara: Qui est là?!
???: Je suis Bolvar Fordragon, druidesse.
Nataara: Connais pas !
Bolvar: J'ai été roi d'Hurlevent par le passé.
Nataara: Je sais pas.
Bolvar: Donnes-moi cette couronne !
Nataara: Je l'ai gagnée au dès !
Bolvar obtient un 13.
Nataara: Ah tu vois !
Bolvar: Il suffit, ce n'est pas un objet comme un autre ! Vous avez ce coffre juste devant vous, pas ce casque.
Nataara: Ah un coffre !
Bolvar: Pour l'ouvrir, il faut me donner le casque.
Nataara: Vous n'avez que ce mot en bouche vous hein ! Moi aussi, souvent !
Bolvar: Arrêtez vos plaisanteries idiotes, pensez-vous que ça me fasse rire?
Nataara: A vrai dire je n'en sais rien, vous n'avez plus de visage.
Bolvar: . . .
Nataara: Bon ok !
La druidesse rendit le casque à Bolvar, l'humain calciné. Puis se tourna vers le coffre...
Luvenis: J'ouvre !
La démoniste utilisa ses pouvoirs afin de détruire le sceau damné. Le coffre s'ouvrit, il n'y avait qu'un mot à l'intérieur. La femme l'ouvrit et le lu à haute voix.
"Mes chers compagnons,
il est temps pour moi de tirer ma révérence. Je vais retourner en Lordearon m'offrir les honneurs qui me reviennent auprès de ma reine, ce fut un périple long et chiant, mais j'ai appris à vous supporter au fil de l'aventure, et même s'il ne reste qu'une demi-moitié des gens que nous avions connus, après cette défaite contre Arthas a prouvé...Je n'ai plus beaucoup de temps pour finir, alors voila, ne vous inquiétez pas pour moi, je rentre seul !
Volhkar ! 

PS: Ninja ! "

Luvenis: Il s'est barré avec le butin?!
Nataara: Il reste un mot ! Je peux l'avoir?
Luvenis: *tend le message de Volhkar vers Nataara qui le prend joyeusement*
Nataara: Merci !
Luvenis: Bien, il est temps de se dire adieu, je n'ai pas pu le dire à ceux qui comptaient pour moi...
Nataara: Nous avons perdu chacune celui que nous aimions, et le mien à même rompu post-mortem. J'ai perdu aussi le clan dont j'étais la potiche durant toutes ces dernières années. Je n'ai nul part où aller...*se met à simuler des pleurs*
Luvenis: Eh bien...Tu veux venir avec moi à Lune d'Argent? 
Nataara eut un petit sourire vicieux qu'elle cacha à la démoniste.
Luvenis: Lor'Themar est tolérant, et puis, nous ne sommes pas n'importe qui ! Nous avons triomphé du Roi-Liche, et nous en avons réveillé un autre qui peut-être détruira Azeroth d'ici quelques années. Je suis certaine qu'il acceptera de t'héberger !
Nataara: Oh c'est si gentil de m'inviter dans ta capitale !
Luvenis: C'est normal, je n'allais pas te laisser là !
Bolvar: Déguerpissez maintenant !!
Nataara: J'ai hâte de voir les beaux piliers de Lune d'Argent !
Luvenis: En route ! Nous allons rater le dernier zeppelin !
Nataara: Oui vite, dépêchons nous !

Quelques kilomètres plus loin, dans les airs...Un cheval ailé mort-vivant volait haut dans le ciel sombre, il était chevauché par un réprouvé poussant des cris étranges.
Volhkar: Hiyaaaa !!! Tout pour ma gueule sales elfes !

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Créé le 07/07/2010 à 12:57:47 - Pas de modification

Le Cristal Chantant 
Chapitre 88 - Loutreau (L'Outro) 

Luvenis: C'est par là !

Nataara et Luvenis étaient enfin parvenues à sortir de la citadelle, elle repartirent vers l'accostage de la vengeance...

Capitaine Gobelin: Zeppelin à destination de Fossoyeuse ! Pour les clairières de Tirisfal tous à bord !
Nataara: Que comptes-tu faire une fois qu'on sera arrivée à Lune d'Argent?
Luvenis: Eh bien, je pense reprendre ma vie là où je l'avais laissée. Sans amour ni femme de ménage.
Nataara: Tu en retrouveras vite un ! Et pour le ménage, j'adore le faire !
Luvenis: Je ne pense pas que je pourrai le remplacer. Et ce n'est pas comme s'il m'avait abandonnée.
Nataara: Nous allons à Lune d'Argent ! Ce n'est pas Fossoyeuse !
Luvenis: Dis-moi, tu ne viens pas avec moi uniquement pour espérer trouver pleins d'elfes?
Nataara: Non...C'est pas vrai...
Luvenis: Hmm...

Les hélices arrière du navire volant se mirent à tourner, le zeppelin prit de la vitesse. Mais personne n'avait remarqué qu'un passager clandestin s'était mis dans la soute à bagages afin de traverser l'océan. Kruhorn inspira une dernière fois l'air glacé du Norfendre, un sourire sadique souleva ses babines cachant des dents aiguisées recouvertes de sang.

Plus au sud, le cavalier chevauchant fièrement de cheval ailé mort-vivant d'Arthas descendit de sa monture devant Sylvanas qui s'inclina promptement en acclamant le commandant réprouvé.
Sylvanas: Gloire à vous Commandant Volhkar, vous êtes devenu le champion de toute une nation !
Volhkar: Merci merci, mais c'était facile. La prochaine fois je désire faire équipe avec des réprouvés et non des elfes.
Sylvanas: Votre souhait sera exaucé croyez-le ! Vous avez accompli une vengeance qui me rongeait depuis trop longtemps. Grâce à vous je peux de nouveau dormir en toute tranquillité !
Volhkar: Oh non, donnez-moi les honneurs avant s'il vous plait !
Sylvanas: Arthas m'a transformée en cette chose hideuse que je suis, infectée de cet état de non-morte j'ai erré dans les recoins sombres durant...
Volhkar: *se passe la main sur la figure*

Plus à l'ouest, au nord de l'autre continent nommé Kalimdor, le plus sage des druides reçut le tauren ayant honoré le cercle cénarien dans une terre dénuée de vie...

Cénarius: Félicitations Lykaan !
Lykaan: Oh Cénarius ! Mon périple a été difficile !
Cenarius: Lykaan, tu as su accomplir ta destinée. Par tes actions, Norfendre est devenue fleuries, la vie y parcourt ses terres telle la sève d'un arbre. C'est par cet acte que je te déclare archidruide.
Lykaan: Oh merci ! C'est magnifique ! Mais j'ai une sensation étrange...
Cenarius: Mais tu as encore une tâche à accomplir pour prendre ma place.
Lykaan: Oh non ! Pas ça !
Cenarius: Chut chut chut ! Bientôt je vais me mettre en colère.
Lykaan: Noooon !

FIN 

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Créé le 09/07/2010 à 13:46:40 - Pas de modification

Ex Necropolis 
 
  
Une fois par ans pendant six jours, un laboratoire secret du Fléau en Norfendre demande de nouveaux sujets d'expérimentation. C'est ainsi que plusieurs centaines de voyageurs et habitants de la région perdirent la vie. Voici le récit d'un des scientifiques maintenant apothicaire pour le compte des réprouvés...
 
Premier jour, 07h: Le réveil. Une réunion doit avoir lieu avant l'arrivée des cobayes. Mes vieux os me font mal, mais ce que nous allons faire est important.

12h: La réunion commence. Je reconnais quelques uns des scientifiques qui étaient là l'an dernier, pour la précédente tournée. Le repas est infect et tous attendent avec patience le début de la conférence.

13h: Arrivée de l'organisateur pour dire le même discours que les fois d'avant, ça devient lassant et les nouveaux n'ont qu'à apprendre sur le tas. Après avoir fini de parler, le chef s'en va dans ses appartements et nous invite à visiter les laboratoires encore vides et donc sans grand intérêt.

15h: Les trains amenant les cobayes arrivent enfin aux portes des laboratoires. Ils sont escortés par une dizaine d'abominations jusqu'aux cellules. Des nains, des humains, des orcs, des elfes de la nuit et de sang et des trolls en grande majorité. Toute cette viande me donne faim...Sur le trajet, hommes et femmes sont séparés afin de faciliter la sélection, toutes les mères doivent abandonner leurs enfants trop jeunes aux fourneaux. Une mère résiste, une humaine - Il est très navrant de ne pas pouvoir un peu blesser les sujets avant le début des festivités, j'aurai bien mordu à pleines dents dans une bonne cuisse d'orc - son bébé lui a été retiré des mains par une abomination et lancé comme un ballon, à l'instant même où le petit touche le sol trois goules viennent le dévorer et plusieurs scientifiques dont moi-même sont dégoutés de ne pas être aussi agiles et rapides.

20h: Tous les cobayes sont dans leurs cellules et ont pu faire connaissance de leurs compagnons d'infortune. Je me prépare quant à moi à commencer...

22h: Mon tout premier cobaye entre et s'installe sur la table d'opération, manque de chance c'est un tauren: j'ai parié à un collègue que j'aurai un humain, quel dommage ! Mais il faut faire avec ce qu'on a. Je regarde le registre m'indiquant l'activité d'aujourd'hui:

 
" Buche #46
Exposition prolongée au gaz corrosif " 
 
 
 
 
Effectivement, il y a une petite bouteille non loin de l'entrée de la pièce du tauren et je remarque une vitre me séparant d'elle. A leur entrée dans les laboratoires, chaque cobaye est appelé "buche", dégradant son statut d'être vivant à celui d'objet et portant un numéro indiquant d'emblée leur ordre de mort. Mais revenons en à mon patient...J'ouvre la bouteille et la pièce où se trouve le cobaye prend une teinte verdâtre, le tauren commence à remuer, tentant par tous les moyens de retenir sa respiration. Sa peau commence à se liquéfier, laissant apparaitre des trous béants sur son corps par lesquels on pouvait apercevoir plusieurs organes. Le tauren est à présent dénué de chair et je vois plusieurs viscères commençant à se décomposer. Je ne saurais vous dire ce qu'exprimait le visage du tauren puisqu'il n'en avait plus aucun. Les yeux sortent de leurs orbites, laissant par la même occasion passer une bouillie cérébrale. Il ne reste bientôt plus que les os: tout ce qui était organique avait été réduit en une flaque de chair et de sang. Je sors à ce moment de mon observatoire sécurisé afin d'entamer ma prochaine opération.

Second jour, 01h: La prochaine salle est plus petite que la précédente, plusieurs autres scientifiques sont là et me regardent. Je comprend immédiatement que ce sont tous des nouveaux, quelle poisse !
Je remarque que la table d'opération est munie de sangles avec à coté plusieurs outils. Quand j'ai pris le scalpel dans mes mains, une sensation d'extase m'avait envahi. J'ai hâte de connaitre l'intérieur de mon prochain sujet. Un elfe de la nuit? Hum très bien, je jette un œil au registre:
 
 
" Buche #120
Dissection " 
 
 
 
 
Le terme exact aurait dû être vivisection puisque le cobaye est encore vivant. Mes collègues déshabillent l'elfe et l'attachent par les sangles à la table. Je me tourne à présent vers le patient. La vue du scalpel a l'air de lui faire de l'effet: son regard reste braqué sur l'objet métallique. Je me penche plus en avant afin que la lame touche la peau au niveau du sternum et je débute l'incision. Les cris de douleur commencent, étouffés par les rires des scientifiques autour de la table. D'une précision chirurgicale, je découpe lentement l'elfe du sternum jusqu'au nombril; les rires s'arrêtent et les autres médecins se mettent au boulot: prenant la chair, glissant leurs mains dans la plaie et l'écartant jusqu'à voir l'intérieur du sujet. Le visage de l'elfe se crispe de douleur par convulsions, il crie(des hurlements atroces qui s'entendait je pense, à l'extérieur des laboratoires). Je plonge ma main le premier et empoigne le foie, le retirant délicatement et cisaillant correctement les nerfs et veines qui le maintiens. Les cris se sont arrêtés, le patient s'est évanoui, la suite est facile: un par un je retire les organes. Le cœur battant dans mes mains durant plusieurs minutes après l'extraction me donne un léger malaise.

02h: Fin des activités, je repars vers ma chambre.

14h: Reprise, je me réveille au son des alarmes retentissant dans tous les locaux. D'un bond, j'enfile ma tenue réglementaire et je file vers la prochaine étape.

14h30: La salle est spacieuse, de nombreux boutons servant à contrôler une sorte de machine sont disposés devant nous. Un peu en dessous est écrit:
 
 
" Buche #149
Décompression "
  
 
 
Je suis avec quelques autres scientifiques et un ingénieur. Quelques minutes plus tard, la victime entre dans la pièce où la machine se trouve, séparée de la nôtre par une vitre massive. C'est un troll, ayant l'air apeuré par l'imposante structure se dressant devant lui. L'ingénieur s'avance vers le panneau de contrôle et nous suggère de rester attentifs au troll, il actionne un interrupteur qui fait baisser la pression dans la salle du sujet. Il semble perturbé par la mise en marche du dispositif et recule dans un coin opposé à nous. L'ingénieur pousse un peu plus le levier, ce qui à pour effet que le troll se prend la tête dans ses mains comme pour se boucher les oreilles. L'ingénieur intensifie encore le mécanisme: en proie à ce qui parait être un violent mal de crâne, le patient se met à pousser des petits couinements, en gardant la tête entre ses mains crispées par la douleur. Alors l'ingénieur pousse le mécanisme à son maximum, la machine se met à faire un bruit infernal et en quelques secondes, les intestins du cobaye sortent par son orifice anal, serpentant dans la pièce comme un asticot géant. Il est important de noter que la silhouette de la bûche a le double de volume à la fin.

15h: Petite pause, je passe voir les cellules afin de connaitre mon prochain patient. Je m'arrête souvent pour voir leurs expressions sur leurs visages: souffrance et désespoir. A la vue de mon prochain cobaye un sourire me vient aux lèvres: au beau draenei -c'est tellement rare d'en avoir qu'on arrive à apprécier et voir la beauté là où il n'y en a pas-. Mais cela importe peu, la beauté d'un cobaye n'est pas un motif pour le laisser en vie...et il faut avouer qu'ils sont bien plus appréciables à la vue une fois atteints d'une quelconque infection. Je retourne à mes appartements le temps de manger un peu de restes...

18h: Pour la première fois à mon entrée dans la salle, le cobaye est déjà installé. On me dit que je ne suis pas en retard, ce qui me rassure, le draenei est à l'intérieur d'une centrifugeuse de trois mètres de hauteur, comme précédemment, un ingénieur est là pour actionner l'engin. Je prend mon cahier de notes et observe avec attention le draenei, la machine commence à tourner à vitesse lente et soutenue. Le cobaye, paniqué, se met à quatre pattes et ferme les yeux. Il m'a semblé qu'il etait en train de prier. Quoi qu'il en soit, son sort est déjà scellé. Pour faire durer le supplice, l'ingénieur passe par étapes (il est très décevant que le sujet n'ait pas bougé pendant toute l'expérience). A la vitesse maximale -et bien avant à vrai dire- les vitres sont tachées de sang et il est impossible de voir ce qui reste à l'intérieur et tous les scientifiques ainsi que l'ingénieur plongent dans ce bain de substances organiques (nous n'avons pas vraiment l'occasion de nous laver, alors quand la chance se présente, nous nous baignons la tête la première dedans).

21h: La tournée journalière continue et finit avec une dernière expérience: une chambre froide, un seau d'eau chauffée à 50°C et une charmante cobaye: une humaine. Escortée par deux gardes, elle entre dans la chambre, on ferme la porte derrière. La température est de -10°C. Même si je sais ce qu'il va se passer, je lis le registre une nouvelle fois:
 
 
"Buche #315
Résistance aux changements de températures extrêmes"
   
 
 
Après cinq minutes dans la chambre froide, les gardes vont chercher la buche, elle met ses mains dans l'eau chaude et semble ne rien éprouver.  On la remet dans la chambre froide cette fois à -20°C. Quelques minutes après, réitérant l'opération, c'est le même résultat décevant: rien n'a changé si ce n'est que l'humaine semble avoir très froid (ce qui peut s'expliquer aisément). On l'a remet une troisième fois dans la chambre refroidie à -30°C et pour être certains d'avoir du résultat on la laisse une dizaine de minutes. Quand les gardes me l'amènent après ce laps de temps, je constate l'état intense d'hypothermie du sujet: elle est morte.
Très décevant, malheureusement c'est les risques du métier.

22h: Une nouvelle fois, pour ne pas rester sur un échec et pour avoir des résultats satisfaisants, une autre humaine a été sélectionnée afin de passer les tests de résistance aux changements de températures extrêmes dans des conditions légèrement différentes de la précédente expérience.
L'humaine entre, on lui indique de mettre ses mains jusqu'aux coudes dans une machine: une sorte de chambre froide améliorée, d'une certaine façon. On met en route le gaz froid et la réaction est immédiate: le cobaye se débat et veut retirer ses avant-bras des fentes, mais des gardes maintiennent fermement la femme dans une position un peu près stable. Quelques secondes suffisent pour que les bras de l'humaine soient complètement gelés. Elle est conduite devant un bac d'eau bouillante où elle trempe ses bras presque avec espoir. Ses bras sont devenus blanchâtres. Je m'avance vers elle, prend une des mains et tire un coup dessus: toute la peau s'arrache et reste dans mes mains, il ne reste que les os. L'humaine hurle et, continuant pour le spectacle, j'empoigne son autre main et tire de même avec entrain. Elle s'évanouit alors...petite nature !

3ème jour, 00h: Fin des activités, ça va surement être la journée la plus excitante de ce voyage. En attendant, je me repose un peu.

09h: En lève-tôt que je suis, je repasse voir les cellules, étrangement, les ordres du Roi-Liche me paraissent de plus en plus confus...

11h: Reprise des expérimentations! Avec cette fois des conditions très somptueuses, délicieuse agonie !

11h30: La petite salle est très instable, les murs font un boucan insupportable, comme si des milliers de créatures grouillent dedans. Au centre de la pièce dépourvue de matériel git un orc. Apparemment il n'est pas mort. Pour la première fois, je ne sais pas du tout ce qui va se produire...sur le registre est écrit:
 
 
" Buche #387
Larva Organis " 
  
 

Devant moi se tient un petit levier, ouvrant certainement de toutes petites portes un peu partout sur les murs, au sol et au plafond. Je reste un long moment à contempler la salle...l'orc...et le levier. Et j'hésite longuement...le cobaye se relève avec peine et semble tout comme moi être atteint d'une profonde confusion. Il sait qu'il est observé et a dû me repérer. Le sujet charge dans ma direction et je baisse d'un geste instinctif le levier au maximum; l'orc s'arrête net. Une vingtaine si ce n'est plus de petites portes métalliques coulissent, s'ouvrant les unes après les autres en formant des alvéoles, et des milliers de larves tombent du plafond, sortent des murs et du sol en se dirigeant vers le cobaye. Il se débat avec rage, courant dans la pièce comme une bête féroce, mais les minuscules asticots grimpent le long de ses jambes en marquant sa peau de centaines de morsures. Plusieurs autres creusent dans sa chair. L'orc tombe à genoux: les asticots continuent à le dévorer de l'intérieur dans un grouillement infect. Ils se regroupent dans certaines organes qui doublent de volume, parsemés de trous formant des tunnels, ils entrent dans les yeux, les oreilles et tout autre passage facile conduisant au cerveau. Le sujet s'effondre et l'essaim de larves recouvre entièrement son cadavre. Bientôt, il ne reste plus rien du corps, entièrement avalé par les insectes carnivores. Je sors de la pièce à vive allure. Affligé d'un mal de tête, une douleur jamais ressentie auparavant. Je ne repars pas vers la prochaine salle d'expérimentation, préférant prendre un peu de repos avant d'enchainer...

15h: La souffrance est insupportable, mon crâne va imploser ! En me dirigeant vers la dernière expérience, je repense à toutes ces victimes en me demandant si ma douleur était égale à la leur...
Le prochain patient est un elfe de sang, allongé sur une table entre deux imposantes machines, remplie de sang pour une, l'autre étant vide.
 
 
" Buche #516
Transfusion de sang "
   
 

Deux grosses seringues sont devant la table d'opération, je prend la moins impressionnante dans mes mains devenues moites. Je ne sais plus ce que je dois faire, la voix résonnant dans ma tête a cessée. Je m'approche du sujet, il me supplie de ne rien lui faire, ses yeux brillent d'un vert intense. Je détourne le regard de son visage et pénètre profondément l'artère de la cuisse avec l'aiguille, le sang s'écoule le long du tuyau et s'engouffre dans la machine vide. Je prend à la hâte la seconde piqure que je plante dans le bras opposé à la cuisse et active machinalement l'énorme moteur qui se met a propulser un liquide noirâtre dans les veines de l'elfe. C'est du sang de zhévra. Le sujet crache abondamment de sang en continuant ses supplications, le bruit du moteur masque ses gémissements. Je reste les yeux fixés sur la première aiguille ne pouvant me résoudre à croiser son regard. Deux minutes passent, dans une impulsion de courage -ou de folie- j'éteins tout le système, enlève les deux aiguilles de son corps et met des garrots afin qu'il ne se vide pas davantage de sa vitalité. Je détache les liens qui le retiennent à la table et lui dit de s'échapper...mais il ne bouge pas. Je répète mon conseil sur un ton plus autoritaire mais il n'a toujours aucune réaction. Alors je lève les yeux vers les siens et je remarque que le vert est bien plus sombre qu'au début: il est faible et ne peut plus bouger. Je le soulève de la table en espérant qu'il trouve assez de force pour se mouvoir de lui-même mais il retombe lourdement sur le sol froid. L'elfe me sourit et me demande combien j'ai déjà tué de personnes avant lui. Encore aujourd'hui, je n'ai pas trouvé de réponse à sa question. Il se remet sur le dos. Ne sachant plus quoi faire je m'assieds à coté de lui. "Tues moi", ses mots résonnent dans ma tête, "Oses finir ce que tu as commencé". Cinq minutes passent, cinq longues minutes à me demander pourquoi suis-je ici, la respiration de l'elfe ainsi que ses volontés de mourir me paraissent lointaines. "Si tu ne me tue pas, c'est moi qui te tuerai ! ". Dans un dernier effort, il se leve et me fait tomber en arrière en se jetant sur moi maladroitement. Son visage collé au mien, il me chuchote à l'oreille: "Lâche" . Sa tête retombe, il est mort. Perturbé, je sors de la pièce en allant directement à mes appartements.

18h: Mes bagages sont prêts, j'attends la nuit pour sortir de mon caveau, n'assistant pas à une expérience, je prétexte une violente fatigue.
 
19h: Ils commencent à avoir des soupçons, le cadavre de l'elfe de sang n'est pas à sa place sur la table et je n'ai rien noté...
 
19h30: Je m'enfuis maintenant, je ne supporte pas un instant de plus cet endroit. Je vais rejoindre Dame Sylvanas à Tirisfal, elle saura surement tirer profit de ce carnet..
 
*Le reste est illisible, une page a été arrachée et les autres sont tachées de sang...*

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Créé le 06/09/2010 à 13:37:25 - Pas de modification
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