Azrahen
Race: Elfe de sang
Classe: D?moniste
Guilde: Le Trident du Fou
Niveau: 85
Serveur: Culte de la Rive Noire
Jeu: World of Warcraft
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Le Cristal Chantant 
Chapitre 75 - Journal Intime 


Voila je me présente, Volhkar. Fait de lambeaux de chair décomposée, d'une étonnante imagination à toute épreuve et d'un charisme à couper le souffle. Souvenez vous-en ! Ou ne vous en souvenez pas, je le répéterai souvent de toute manière. Comme je l'avais déjà écrit avant, Sylvanas m'avait promu commandant des armées réprouvées, ce qui ne changeait en rien mon statut d'être supérieur à la moyenne du petit soldat crasseux servant juste à me divertir. Tiens quand on parle du loup: Ludwin, humain à la tête de nœud, au visage inexpressif et au regard vide. Je ne vous parle même pas de l'envie de le frapper à chaque fois qu'il l'ouvre ! Mais je ne parlerai pas davantage de cet imbécile, vous voulez surement tout connaitre de moi ! Alors je vais vous raconter ce qu'il s'est réellement passé, car je suis persuadé que ceux qui se disent mes "vassaux" iront raconter à tous LEUR version qui les mettra en avant, alors que moi, je serai en second plan, voyez le paradoxe de la situation...

Peu après m'être téléporté moi grâce à mes dons et tous mes vassaux hors de cette immonde caverne, je vis toute une armée prête à recevoir le moindre de mes ordres. C'est ainsi que le conseil de guerre commença, où, étant le plus haut-gradé, je pris les décisions seul. C'était pas trop dur, de toute façon les régiments envoyés étaient plutôt hétérogènes, sauf pour les elfes, qui eux sont toujours homo-gènes. La guerre commença alors, et, pris d'une soudaine frénésie meurtrière, je m' élança bravement sur un cheval de guerre droit vers les ennemis, je transperça toute leur ligne et permis aux régiments orcs de pouvoir prendre place. C'est alors qu'une vive lumière éclaira l'ensemble du champs de bataille: un immense canon que l'ennemi avait dissimulé dans une cathédrale du sud s'apprêtait à tirer. Il tira, et voyant la déflagration arriver, je tendis mon bouclier droit devant moi. Le tir fut dévié et éclata une dizaine de mètres à ma droite. Sur cette brillante avancée, je décida d'un peu laisser mes troupes faire le reste et retourna au campement...

Arrivé dans ma tente princière je pris place sur mon trône, quand soudain un visiteur non désiré arriva. Son visage était caché et au vu de sa silhouette, j'ai tout d'abord pensé qu'il s'agissait d'un humain. Mais mon piège fonctionna: il rata sa sortie et tomba au sol, son vêtement qui cachait sa face s'envola et je pu constater qu'il s'agissait d'un worgen: Fenrez. Il m'avait informé de l'existence d'une relique octroyant à son porteur une puissance quasi-divine, cachée dans une galerie souterraine au nord du campement. La position de ce trésor était indiqué vaguement sur une carte qu'il me confia. Je suis parvenu à convaincre aisément mes larbins, et tous m'accompagnèrent là-bas, hormis Lykaan qui devait surveiller le campement...

On arriva à destination et tout semblait calme. Je scrutai les alentours d'un regard inquisiteur, l'entrée me parue aisée: elle était sous une feuille géante. Mais Luvenis a voulu nous corrompre et a dit que c'était sous un gros rocher et qu'en plus de ça, elle refusait de le soulever avec ses délicates petites mains manucurées d'elfe. Bref, suite à une altercation que je gagna, nous pénétrâmes tour à tour dans le tunnel, Il faisait noir et fayot Ludwin à tête de gland éclaira le passage. Il y avait des os qui jonchaient le sol, de fines toiles recouvraient les parois et des bruits provenaient du fond de la galerie. Je courus bravement vers les voix, jusqu'à apercevoir par dizaine des monstres à six pattes qui se nommaient quand même "les araignées du Fléau": les nérubiens.C'est alors qu'un arriva juste derrière nous, je peux vous assurer qu'à coté même Ludwin était un sex symbol. Il nous menaça d'un ton sinistre, je n'ai rien compris à son charabia, on aurait dit qu'il avait un fusil à répétitions dans la bouche. Quelques "mots" après, je me décida à le frapper avec un os que j'avais ramassé avant. Il battit en retraite. Mais il allait surement prévenir le reste de la colonie, nous étions dans l'obligation d'exterminer toutes ces saloperies...

Bref, ce fut rapide et propre. Nous pouvions donc continuer notre avancée dans le tunnel, jusqu'à une porte, tout ce qu'il y avait de plus normal, mais pas dans le contexte. Un écriteau indiqué que nous nous trouvions "Chez Renée", c'est alors que je frappa à la porte et une espèce de bonne femme ouvrit, elle se faisait passer pour un oracle. Après avoir écouté son charabia (peut-être encore moins compréhensible que celui du nérubien), je compris très vite que la relique se trouvait sur elle. C'est alors que je la força à me la donner par la force, en menaçant de faire craquer les bras de sa chaise. Elle me donna l'objet, mais j'étais préparé à sa contre-attaque, elle s'élança vers moi et dans un réflexe défensif, je m'écarta avant de planter ma dague dans le dos. Encore quelques tours de passe-passe mais nous étions hors d'atteindre de cette vile servante de Carabosse. Nous retournâmes au campement...

Mes doutes se confirmèrent bien vite: Lykaan était incapable de commander. Et même pire ! Tous les elfes et les trolls étaient encore vivants, frôlant la catastrophe il fallut me décider: il fallait partir de ce merdier et vite ! Et c'est ainsi que nous repartîmes, cette fois-ci en direction des montagnes centrales. Ludwin, voulant faire du sport, proposa de me porter tous le trajet, c'est pourquoi j'accrochai des gros cailloux à ma ceinture. Bref, petite parenthèse pour prouver une fois de plus ô combien les humains sont crétins. Après plusieurs heures de marche, nous vîmes un chalet ayant l'air abandonné au vue de ses fenêtres obstruées. J'entrai à l'intérieur et là, que vois-je?! Kraggen, attaché par des menottes sur un lit et je vous passe les détails, rien que d'y repenser...Bref, là je fais une ellipse, pour bien que vous compreniez cher lecteur je vais sauter une page...

ELLIPSE (souligné trois fois, avec plein d'étoiles dessinées tout autour)

Kraggen nous confia alors que Zylpher avait pété un câble et qu'il avait mis à terre Kruhorn, à la citadelle en plus de ça ! Ne comprenant rien à la situation, j'invoquai ledit démoniste afin de clarifier toute cette mouise. Je vous fait un bref résumé de ce qu'il rapporta qui fut très rigolo: après s'être battu contre Kruhorn dans la caverne du sorcier, enfin battu...c'est un bien grand mot...Après s'être fait laminer par Kruhorn dans la caverne du sorcier, il a pu revenir à la surface et s'est évanoui (très délicat). Il s'est réveillé chez Fenrez et il y avait Kraggen aussi, bref, ensuite il a été transporté à la citadelle où Fenrez pratiqua une expérience sur lui visant à déclencher en lui une dépendance extrême à la magie. Après quoi il a aspiré la puissance arcanique de Fenrez (pas me demander comment). Il a ensuite éborgné Kruhorn et...IL A REJOINT LA LEGION?!!! Comment se fesse ! Comment se fait-ce?! M'enfin je m'en fiche, j'étais prêt à le renvoyer, toute façon à part se dandiner devant les ennemis il ne servait par à grand chose...

Le démoniste était reparti et la nuit était tombée. Racontant une jolie histoire d'épouvante à Lykaan, j'entendis un bruit à l'extérieur, puis à la cave. Le gros tauren froussard parti trouver du réconfort dans la chambre des paladins, c'est alors que je concocta un ingénieux plan pour leur foutre à tous la peur de leur vie ! Mais bon, après plusieurs minutes un gnome apparut, il se disait être le gnome effrayant, fils du nain effrayant qui l'aurait abandonné sur la flotte glacée du nord de Norfendre, enfin, je vous passe les détails bidons de sa misérable existence...Mais peut-être allait-il nous servir à quelque chose finalement: il connaissait quelqu'un capable de nous transporter directement devant Vanarhost. C'est alors que je le vit: le Papa Voile Hiver ! Mais il ne voulait pas l'admettre et se faisait appeler Bernard. Après une quête pour lui rendre l'appétit, il nous permis de nous envoler à bord de son traineau tiré par des rennes. Mais en vol, nous fûmes attaqués par les arches du Fléau, et dans un fracas, un des projectiles toucha un renne. Le traineau s'écrasa non loin de l'entrée de la cathédrale...A peine avait-on eu le temps de sortir et de s'éloigner qu'il explosa: Bernard avait succombé.


Mais ça on s'en fout: car à présent nous étions dans la cathédrale et Vanarhost se tenait devant nous. Le vieux bougre nous menace avec son canon KITU-TOUT, mais je ne me suis pas laissé impressionner et j'ai foncé droit sur lui. Par chance il parvint à se dissiper dans l'ombre, c'est alors que j'arrêtai de respirer (ce qui fut facile) tout en essayant de savoir d'où provenaient la voix du prêtre. Je l'avais localisé: derrière Lykaan ! Et d'un coup, je lança une dague et PAF ! Il fut mort ! Je l'avais eu ! Mais il dit quelque chose à Kraggen que je n'ai toujours pas compris, mais qui peut-être confirmera mes doutes à l'avenir: il bosse pour le Fléau et nous espionne, ma dague sera toujours prête à lui donner le coup de grâce...Ludwin m'avertit alors de la victoire d'une armée de morts-vivants. Le Fléau avait remportée la bataille: mais ce n'était qu'une étape ! Je pris possession du canon KITU-TOUT grâce à mes dons en ingénierie et tira un coup qui extermina toute cette armée. Maintenant, il ne restait plus que la citadelle, dominant l'horizon de sa silhouette. Les pions sont en place, le dernier acte peut commencer...

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Créé le 27/05/2010 à 17:29:44 - Pas de modification
Le Cristal Chantant 
Chapitre 76 - Désastre 

Alors que les portes de la citadelle de glace sont proches, des phénomènes inexpliqués surviennent un peu partout sur le monde. A Dalaran, les forces du Kirin Tor font face à une crise sans précédent qui ne peut plus être gardée secrète...

Vereesa: Regardez Rhonin ! La situation dégénère de minute en minute ! Dalaran est devenue une ville fantomatique !
Rhonin: Expliquez-vous je vous prie.
Aethas: Les gens se téléportent d'avant en arrière, se bousculent car ils ne se voient plus entres eux, rentrent dans les murs en croyant pouvoir passer au travers...
Vereesa: Et certains même disparaissent totalement !
Aethas: Le problème vient de vous, Vereesa !
Vereesa: Mon œil petit Archimage de pacotille ! Le Concordat Argenté a toujours veillé sur le bien-être de cette ville en fournissant aux pauvres un accès gratuit aux égouts où pullulent des rats. Parlons plutôt des actions des Saccage-Soleil depuis qu'ils sont ici !
Aethas: Nous défendons les intérêts de la Horde ici, pourquoi l'Alliance aurait droit d'aider dans la lutte contre le Fléau et non la Horde?!
Punisseur Jean Nicolas: C'est terrible ! Je ne peux plus punir personne, ils font POUF avant que j'ai pu les taper !!
Aethas: Oui on sait, nous étudions le problème et attendons la sage décision de Rhonin...
Vereesa: Rhonin? Il ne bouge plus !
Aethas: Seigneur Dieu !
Rhonin: *cligne des yeux et secoue la tête* Houla désolé, j'ai eu une absence, vous disiez?!

Plus à l'ouest, la couronne de glace semblait paisible. Il n'y avait plus aucune trace de morts-vivants, ni d'une quelconque autre forme de vie d'ailleurs. Et dans une cathédrale damnée, un petit groupe cherchait un moyen d'échapper aux portes, quand soudain apparut un être aux veines saillantes...

Volhkar: Encore toi?!
Gnome Effrayant: Qui est-ce?
Zylpher: Je viens vous aider.
Volhkar: Pourquoi ça?! Tu n'es plus sous mes ordres, tu l'as dit alors tu veux revenir?
Zylpher: Non.
Volhkar: Ah je vois, tu as décidé de venir te moquer du commandant Volhkar coincé dans une cathédrale au beau milieu de nulle part?!
Zylpher: L'idée est plaisante.
Volhkar: Tu n'es rien elfe ! Il va falloir que tu te mettes ça dans le crâne ! Moi je suis commandant !
Zylpher: Où sont vos troupes?
Volhkar: Elles ont occupé le Fléau le temps que je détruise le canon !
Zylpher: Canon dont vous vous êtes servi pour les détruire?
Volhkar: Comment?! 
Zylpher: Vous avez exterminé vos propres forces.
Volhkar: Oh non ! Qu'ai-je fait?! Pourrai-je un jour me pardonner d'autant de cruauté? Eh bien OUI ! Mélodrame terminé !
Zylpher: Hmm...
Volhkar: Bon alors, tu te remues ton derrière elfique pour trouver une solution qui nous sorte de là !
L'elfe remua ses doigts et les portes s'ouvrirent dans un fracas.
Volhkar: Ah voila ! *court vers la sortie*
Luvenis: *s'arrête devant le démoniste* Je vous trouve changé, quelque chose ne va pas?
Zylpher: Jamais je ne me suis senti aussi bien.
Luvenis: Si vous le dites...*sort à son tour*
Zylpher: *murmure* Jamais je n'ai autant souffert...

Dehors, tout était calme. La citadelle droit devant eux et rien sur le chemin pour les empêcher d'entrer...Kraggen profita de l'avance qu'avait le groupe sur le démoniste pour marcher plus lentement afin de le rejoindre...

Kraggen: Alors, tu t'es décidé à revenir car la Légion te l'as demandé?
Zylpher: Je reviens car je l'ai décidé. J'ai une mission à finir.
Kraggen: Une mission? Finir Kruhorn plutôt?
Zylpher: Ce n'est qu'un pion.
Kraggen: Ouais je vois. C'est pour Luvenis?
Zylpher: Je n'ai plus beaucoup de temps.
Kraggen: Quoi? Mais si, on va le battre cet Arthas !
Zylpher: Pas nous deux, non. Mais il faut se débarrasser de nos propres problèmes afin de ne pas les ralentir.
Kraggen: Pardon?!
Volhkar: *loin devant* Arrêtez de vous draguer les elfes et accélérez un peu le mouvement !

Devant l'imposante forteresse du Fléau, quelques dizaines de seconde plus tard...

Volhkar: Eh bien, nous y sommes !
Lykaan: Je ne rentre pas là-dedans !
Volhkar: Inutile et boulet...
Lykaan: Mais regardez ce qu'il y a d'écrit ! Là ! *désigne un panneau sur lequel est gravé le mot "CALU"*
Volhkar: Qu'est-ce que cela veut-il donc bien dire?
Gnome Effrayant: Moi pareil ! Je ne rentre pas !
Volhkar: Mutinerie ! J'aurai dû m'en douter !
Gnome Effrayant: Hého ! Je ne suis pas sous tes ordres macabé !
Volhkar: Gnome joufflu !
Gnome Effrayant: Cadavre d'elfe !
Volhkar: Non j'étais un...Ah ça n'a aucune importance !
Gnome Effrayant: Bref au revoir ! *sort de sa poche un mécanotrotteur et s'enfuit*
Lykaan: Je peux le suivre?
Volhkar: Hum...
Lykaan: Je refuse de rentrer !!
Volhkar: Et si on va tous, tu préfères attendre ici?
Lykaan: Zylpher à des pouvoirs ! S'il peut se téléporter alors il peut m'envoyer dans un endroit sûr !
Volhkar: Cesse de bavardages !
Zylpher: Quelle destination?
Volhkar: De quoi?!! C'est un coup monté !
Lykaan: Reflet-de-Lune. Je veux retourner là-bas.
Zylpher: C'est trop loin, mais je peux t'envoyer à Dalaran, tu n'auras qu'à y prendre les portails.
Lykaan: J'accepte.
Volhkar: Non ! Tu restes ici !

Le tauren disparut, ce qui fut assez dur vu sa masse. Il retourna donc à Dalaran...

Lykaan: Bientôt de retour chez moi ! Chez les druides et...AHHH !
Quelqu'un apparait devant lui.
Lykaan: Mais qui êtes-vous?! Et pourquoi les rues sont vides?!
Jean Nicolas: Je vais te punir toi le gros poilu !!
Lykaan: Ahhh !!
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Créé le 30/05/2010 à 10:58:07 - Pas de modification

Le Cristal Chantant 
Chapitre 77 - Une Entrée Fracassante 

Après quelques petites fuites, Volhkar décida enfin d'entrer dans la citadelle de la couronne de glace, suivi par le restant des compagnons: Ludwin, Zlypher, Luvenis et Kraggen. Ils constatèrent bien vite que ce n'était pas les premiers à avoir réussi à entrer. Tirion Fordring, Garrosh Hurlenfer et Varian Wrynn étaient déjà là...

Volhkar: C'est quoi cette merde?!
Fordring: Ah vous voila enfin, champions de la Horde !
Garrosh: C'est pas la Horde, c'est que des elfes et un réprouvé...
Varian: Même pas vrai ! Y'a un humain !
Fordring: Oui bon, on va pas revenir là-dessus.
Garrosh: Jamais je ne leur donnerai la bénédiction de mon chant de guerre.
Volhkar: Sérieux? Le gros orc tout rouge va chanter? Il veut me plier de rire?!
Garrosh: Fais attention à tes paroles.
Fordring: Un peu de calme ! 
Varian: Je refuse qu'un humain aide la Horde à triompher du Fléau.
Fordring: Oui.
Garrosh: Oui !
Ludwin: *se retourne vers Volhkar* Eh bien, je vais vous laisser là alors...
Volhkar: Ah ah ah ! C'est quoi ce délire de me retirer tous mes vassaux?!
Fordring: Tous les quatre, vous allez devoir continuer sans Ludwin.
Volhkar: C'est génial ! Bon allez, on va pas attendre que l'autre nous chante sa berceuse, on y va sans hein !
Garrosh: Je ne prierai pas non plus pour vous.
Volhkar: Je suis athé !
Fordring: Bonne chance à vous, champions ! Vous allez affronter Dardamiel.
Volhkar: Car il a un gros...
Fordring: Non, pas sur lui.
Volhkar: Ah...Alors mon équipe d'elfes de sang sera efficace !
Fordring: Je n'en doute pas.
Volhkar: En route misérables !

Ils traversèrent le passage jusqu'à arriver devant ledit Dardamiel. Jamais ils n'auraient pu imaginer tomber devant pareille connerie: Il n'avait pas de jambe et voletait en l'air grâce à des ailes squelettiques et s'amusait à empaler de pauvres créatures: nains, lapins, lapins nains...C'était horrible, mais comme il avait quatre têtes et qu'apparemment, la vision n'était pas son fort, Volhkar put passer en camouflage...Puis les autres, puisqu'aucune discrétion était nécessaire. Ils montèrent les escaliers et tombèrent dans une salle assez peuplée avec une énorme liche bizarre et plusieurs serviteurs prosternés devant. 

Murmemort: *ton blasé* Vous avez su voir à...hum...à travers le sombre voile d'Azeroth, du mensonge recouvrant Azeroth comme un sombre voile...Hum...Vous êtes clairvoyants dans un monde aveugle, et euh...Bref, on est les meilleurs, vive nous.
Damné: Amen.
Volhkar: *apparait juste devant Murmemort* Salut la joyeuse compagnie !
Murmemort: Dardamiel a donc échoué? Tout était écrit alors !
Volhkar: A vrai dire il a manqué de nous voir.
Murmemort: Adeptes ! Laissez-moi régler cela seule ! Je veux votre puissance ! *absorbe l'énergie de ses servants*
Volhkar: Bon ca y est? On peut se taper dessus maintenant?
Murmemort: Je garde ce passage, jamais vous ne passerez !
Volhkar: Okay ! *se précipite sur la liche, mais cette dernière s'entoure d'un bouclier avant*
Murmemort: Ah ah ah !
Volhkar: Aidez-moi un peu ! 
Zylpher: Hum...*incante un puissant sort en direction de Murmemort, mais ce dernier s'évapore au contact du bouclier*
Luvenis: Faut réessayer ! Tous ensemble cette fois !
Malgré tous les efforts du groupe, le bouclier de la liche semble ne pas vouloir céder...
Kraggen: Rien à faire, elle est invincible.
Volhkar: Hum...*examine la salle*
Murmemort: Votre pitoyable magie est vaine ! Rejoignez la cause du Fléau et de bien plus grands pouvoirs vous seront octroyés ! Vous n'êtes pas des vulgaires esclaves du Roi-Liche, vous voyez à travers lui tout comme il voit à travers vous !
Volhkar: Et ça tu l'as vu?! *abaisse un levier caché*
Murmemort: Quoi?!
Un grondement sourd survient, un élévateur situé juste au dessus de la liche commence à descendre.
Murmemort: Non ! Cela ne devait pas se passer comme ça !
Volhkar: La ferme, on me dit que je suis un tas d'os, mais toi...
L'ascenseur écrase la liche.
Volhkar: T'es juste aplatie.
Kraggen: Bien joué !
Volhkar: C'était facile. Bien, maintenant allons à l'étage supérieur !

Ils prirent place sur l'élevateur et attendirent que celui-ci les ait remontés en haut afin de quitter la plate-forme et avancer. Ils étaient sur la muraille et pouvaient constater qu'un combat faisait rage: Le Fléau bien sur, mais aussi la Horde et l'Alliance se tapant encore mutuellement. Un péon arriva vers eux en leur indiquant de le suivre. Ce qu'ils firent sans poser de questions. Un navire de guerre les attendait: Volhkar reconnut de suite le zeppelin de la Horde, dirigé par Saurcroc. Et effectivement, ce dernier était là, debout et fixe.

Volhkar: Bonjour ! Ou bonsoir...il fait toujours nuit ici.
Saurcroc: Prenez place et équipez-vous d'un propulseur distribué par le gobelin juste à coté.
Volhkar: J'aime pas les gobelins, c'est de la camelote leur ingénierie.
Gobelin: *montre ses petits crocs effilés*
Kraggen: Que sommes-nous censés faire avec ça?
Saurcroc: En route ! Faites tourner les moteurs !
Kraggen: On doit faire tourner les moteurs?!
Volhkar: Ils sont cons ces elfes...
Soldat: Navire ennemi en vue !
Saurcroc: Alors comme ça l'Alliance ne veut pas avouer sa défaite face à la Horde?
Un immense zeppelin aux couleurs bleutées se rapproche de celui de la Horde et s'arrête à quelques mètres de lui.
Muradin: Saleté ! Vous allez voir tout le savoir-faire nain pour mener une guerre à son terme ! Tirez ! Et à l'abordage !
Les canons du navire de l'Alliance projetèrent de nombreux projectiles qui touchèrent la coque du zeppelin de Saurcroc. Un petit soldat inutile vint à lui.
Soldat: Seigneur Saurcroc ! L'ennemi à déployé une stratégie à laquelle nous n'étions pas préparés. Il nous tire dessus avec des nains et aborde notre navire à l'aide de boulets.
Saurcroc: Les mioches ! 
Muradin: Imbéciles ! Ce sont des nains qui abordent votre navire, et les boulets qu'on vous tire dessus !
Saurcroc: *ricane*
Muradin: Encore une mauvaise plaisanterie sur les nains et je viens te pourfendre moi-même ! Gelez moi tout de suite. . .
Mage: *ne laisse pas le temps à Muradin de finir* Très bien seigneur ! *enveloppe Muradin dans un bloc de glace
Saurcroc: Vous osez aborder mon navire?!
Volhkar: C'est le moment ! *se propulse jusqu'au navire ennemi et y place de nombreuses dynamites* C'est fait !
Nain: Qu'en pense le seigneur Muradin de tout ça? *désigne les paquets d'explosifs*
Mage: Je ne sais pas, Seigneur? *examine d'un air inquiet l'iceberg*

Le navire de l'Alliance implosa et il fut forcé d'arrêter la poursuite. Le zeppelin de la Horde continua sa route jusqu'à accoster. Saurcroc descendit, puis le groupe. Les immenses portes bloquant le passage vers la citadelle s'ouvrirent et un orc à la peau noire courut à leur rencontre.

???: Personne ne passera !
Volhkar: J'ai déjà entendu ça quelque part...
Saurcroc: Qui êtes-vous?
???: Alors tu ne me reconnais pas?
Saurcroc: *examine l'orc de haut en bas*
???: Je suis...ton fils !
Saurcroc: Nooooooon !!!
Saurcroc Fils: Rejoins-moi père, et ensemble, nous la mettrons. Oui ensemble, nous la mettrons au four la dinde.
Saurcroc: Jamais je n'accepterai de me rallier au Fléau. Mon fils est mort et je viens ramener son cadavre.
Volhkar: Ce que les mélodrames peuvent m'ennuyer...*se dirige vers l'entrée*
Saurcroc Fils: Personne ne passe j'ai dis ! Je vais prendre votre sang !
Volhkar: Mais non je n'ai aucune maladie grave, en revanche va falloir vérifier pour les elfes.
Saurcroc Fils: Je veux tout votre sang !
Volhkar: Bon écoutes, je suis mort depuis déjà quelques temps, alors j'ai plus une seule goutte de sang dans mes veines. Et puis les trois elfes là, ils te donneront volontiers leur sang ça y'a pas de problème. Mais voila, tu prends de gros risques.
Saurcroc: Abattez-le ! En avant ! 

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Créé le 03/06/2010 à 01:19:19 - Pas de modification

Le Cristal Chantant 
Chapitre 78 - Trahison 

Dans les quartiers encore bien défendus de la citadelle, les dernières forces du Fléau se préparaient à l'arrivée imminente des troupes de la Horde. Dans ses appartements, Fenrez étudiait de nombreux volumes traitant de magie élémentaire. Quand soudain résonna des bruits de pas dans le couloir, la cadence irrégulière de la marche pouvait laisser penser que l'individu en question n'était pas au meilleur de sa forme. Le chaman resta immobile, assis devant une pile de livres poussiéreux en fixant la porte entr'ouverte avec angoisse. Une silhouette apparut enfin, l'être immense recouvert de poils avait peine à tenir debout, il était accoudé au mur et parvint tout de même à entrer dans la pièce. Le regard effrayé, Fenrez regardait de haut en bas l'imposante créature s'approcher de lui.

Fenrez: [Worgen] Kruhorn.
Kruhorn: [Worgen] Tu ne m'appelles plus maitre? Tu ne me demandes pas non plus comme tout bon médecin si mon état de santé s'améliore?
Fenrez: [Worgen] Je suis navré, pour ce qui vous a été infligé.
Kruhorn: [Worgen] Ce n'est pas ce que j'ai pu entendre Fenrez. Ce sommeil forcé fut révélateur. Maintenant je sais reconnaître mes véritables ennemis, ils sont bien plus proches de moi que je l'aurai pensé.
Fenrez: [Worgen] Que dites-vous?!
Kruhorn: [Worgen] Tu travailles contre moi depuis déjà trop de temps, trop de temps dont je ne me souciais que des problèmes extérieurs. Mais maintenant, tout va changer. Le clan s'apprête à de grandes choses.
Fenrez: [Worgen] Vous n'avez pas toute votre tête ! Vous devez retournez vous reposer !
Kruhorn: [Worgen] La vraie folie a été de me défier, Fenrez. Je detruirai une par une les pièces de ton oeuvre. C'est par ta faute qu'ils sont arrivés jusqu'à la citadelle. Par ta faute, tu as ramené un elfe faiblard au sein de cette forteresse, tu lui a donné la puissance et j'ai perdu un oeil.
Fenrez: [Worgen] Le procédé est experimental, la puissance est un venin.
Kruhorn soupira de fureur, avant d'entourer la gorge du vieux worgen d'une main.
Kruhorn: [Worgen] Tu as perdu toute ta puissance, est-ce que c'était une étape prévue de ton plan ça aussi? Alors dans l'ordre logique des choses, tu es une proie facile, même pour un chef affaibli.
Fenrez: [Worgen] Je t'ai élevé quand tu étais encore dans un monde de souffrance et de peur, Kruhorn. Grâce à moi tu as su maitriser la puissance en toi et faire qu'un avec le loup. Mais c'est insuffisant pour gagner cette guerre, il en faut plus, bien plus qu'une simple force.
Kruhorn: [Worgen] Il n'y a rien que tu puisses m'apporter de plus.
Fenrez: [Worgen] Qu'il en soit ainsi. *ferme les yeux*
Kruhorn enfonca ses crocs dans la chair de Fenrez. Le chaman perdit connaissance, sa peau perdit sa teinte grise et les poils la recouvrant disparurent également. Ses machoires s'affaissèrent: il était redevenu humain. Le cadavre du vieillard tomba sur le sol et Kruhorn, sans jeter un seul regard vers son ancien professeur, quitta la pièce en se léchant allégrement les babines. 

Pendant ce temps, le porte-mort Saurcroc avait été vaincu...

Volhkar: C'est vraiment trop simple !
Saurcroc: Merci, héros. *se dirige vers le cadavre de son fils*
Volhkar: Bon voyons voir ce qu'il a sur lui !
Saurcroc: *marche plus vite et dépasse Volhkar, puis prend son fils et l'embarque avec lui*
Volhkar: Hey mais non ! Mon butin ! *poursuit l'orc*
Saurcroc: *se met à courir et saute dans le zeppelin* Vite ! 
Le zeppelin décolla, Saurcroc fut vite hors de portée de la main décharnée et cupide et Volhkar. Ce dernier cria des injures mais il comprit vite que ça ne ferait pas revenir le père voleur de cadavres. Ils entrèrent donc à l'interieur de la citadelle et tombèrent sur un croisement de trois chemins. Il fallait donc se décider...
Volhkar: Bien, voila. Nous allons devoir nous séparer ! On va faire deux groupes de deux, comme dans tout bon scénario horrifique ! Alors moi avec...
Kraggen: Je vais avec Zylpher.
Volhkar: Pardon?!
Kraggen: Il est puissant, et toi Volhkar, tu l'es aussi. C'est un bon équilibrage !
Luvenis: J'ai mon mot à dire?
Volhkar: Non, pas les femmes.
Zylpher: *se contente de regarder la scène sans rien dire*
Kraggen: T'es sans arrêt en train de rabaisser Luvenis car c'est une femme !
Volhkar: Bon toute facon c'est pas toi qui décides. C'est moi ! Alors tu seras avec Luvenis !
Luvenis: Pourquoi tout le monde veut être avec Zylpher?
Volhkar: Non je ne veux pas être avec cet incapable.
Kraggen: Hum...
Volhkar: Attendez un instant...*réfléchit* Bon très bien, Kraggen avec moi et les deux démonistes ensemble, et puis voila ! Puisque j'ai pas eu le choix de mon coéquipier, je vais quand même avoir le choix de ma voie ! Je prend celle là ! La bleue ! Ca fait ressortir la couleur de mes yeux que je n'ai plus.
Luvenis: Alors on va par là, la verte ! J'aime cette couleur...Venez Zylpher !

Et ils se separèrent donc, chacun allant de leur coté...Retentit alors un cri strident provenant de l'aile bleue, Kraggen reconnut vite à qui il appartenait: c'était Nataara et apparemment, elle avait besoin d'aide. Il courut dans la direction du cri sans se soucier du reste...
Volhkar: *hausse les épaules* Euh...Bon on va par là alors?

Quelques minutes avant, appartements de Nataara...

Nataara: *se revêt d'un alisman qu'elle ajuste devant un miroir* Tout sera parfait.
Quelqu'un entre.
Nataara: Kruhorn ! Tu es reveillé ! J'ai eu si peur que tu ne puisses...*regarde les griffes ensanglantées du worgen* Kruhorn, que t'es t-il arrivé?
Kruhorn: [Worgen] Il le fallait, il s'était opposé au clan.
Nataara: De...Fenrez? Que lui as-tu fait?!
Kruhorn: [Worgen] Son esprit est damné par la traitrise, il ne reposera pas en paix. Mais toi Mère, nous serons toujours ensemble. *fait un pas en direction de l'elfe*
Nataara: Oui bien sur. Pourquoi cela te préoccupes tant?
Kruhorn: [Worgen] Car...*avance encore un peu* Il n'y a qu'un seul moyen pour que ce soit réalisable, Mère. Tu seras toujours à mes cotés, éternellement à mes cotés.
Nataara: Il n'y a...*observe les mains griffues du worgen se serrer par convulsion
Kruhorn: [Worgen] N'aies pas peur. Ce n'est qu'un court passage entre deux états, la fin de celui qui use et le début de celui qui dure à jamais.
Nataara: Je vais quand même dire un truc...
Kruhorn: [Worgen] Ta douce voix me bercera toujours.
Nataara: Pas cette fois ! *hurle de toutes ses forces*

Kruhorn grogna avant de se jeter férocement sur la druidesse. Elle parvint de justesse à esquiver et se transformer en félin, lui donnant assez de vitesse pour pouvoir distancer le worgen blessé. Elle s'arrêta à l'angle du couloir où elle reprit son souffle. Elle entendit plusieurs bruits de pas rapides mêlés à des raclements métalliques. Elle attendit qu'il soit à portée, et au croisement elle lança l'assaut en felin et fit tomber en arrière l'individu.

???: Hey ! Mais c'est une habitude des druides de sauter sur tout le monde ?!
Nataara: Kraggen ! Je suis désolée ! Mais il y a Kruhorn, il veut me tuer !
Kraggen: Kruhorn?! 
Nataara: Faut se cacher ! Il est beaucoup trop fort, même blessé !
Kraggen: Ok, tu connais un endroit ?
Nataara: Oui, par là !

Ils entrèrent dans une petite pièce étroite faiblement éclairée par un rayon de lune provenant de l'unique fenêtre, en hauteur et donc inaccessible. C'est alors qu'une ombre se dessina derrière la porte.

Kraggen: Reste derrière moi ! *tend son arme d'hast devant lui*
La poignée de la porte se tourne lentement.
Nataara: Il ouvre la porte !! *serre l'abdomen du paladin*
Kraggen: *fixe la porte*
La porte s'ouvrit enfin.
???: *ton d'handicapé mental* Daaa ! Trouvés ! A moi d'me cacher !
Kraggen: Crève ordure !! *donne des coups d'arme devant lui*
Nataara: Attends !
???: Argh ! J'ai très bobo !
Kraggen: Vous n'êtes pas Kruhorn?!
Nataara: C'est monsieur le concierge.
Concierge: J'ai besoin balai ! Balai pour balayer saletés !
Nataara: Tenez *donne l'ustensile à l'homme* Navrée, mon ami est un peu tendu !
Kraggen: *n'a pas changé de position depuis tout à l'heure: l'arme droit devant, les dents serrées*
Concierge: Merci M'dame. Ca devient vraiment dangereux ici...*quitte la pièce en refermant la porte derrière lui*
Nataara: Détends-toi !
Kraggen: Je ne peux pas ! Kruhorn c'est pas le même gabarit que ce que j'ai l'habitude de combattre !
Nataara: Je sais ce qui pourrait t'enlever tout ce stress !
Kraggen: C'est pas le moment !
Nataara: Mais il ne nous trouvera pas de toute facon. Autant profiter de ce moment de solitude !
Kraggen: Bon tu as raison, il faut rejoindre les autres.
Nataara: Mais...
Kraggen: Pas un mot de plus ! J'ouvre la porte et on court le plus vite possible jusqu'au croisement entre les trois ailes.
Nataara: D'accord...*semble très décue de l'attitude du paladin*
Kraggen: Trois, deux, un...

L'elfe ouvrit la porte d'un coup sec, le concierge avait disparu. En revanche, un immense worgen bloquait le passage et ouvrait la gueule d'un air affamé en voyant Kraggen...

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Créé le 06/06/2010 à 00:05:33 - Pas de modification

Le Cristal Chantant 
Chapitre 79 - Intoxication 

Kruhorn: [Worgen] Gentils elfes, vous me servirez de diner.
Kraggen: Restes derrière moi Nataara !
Nataara: J'avais pas l'intention d'aller lui faire un bisou !
Kruhorn: [Worgen] J'aime quand une proie se fait désirer. Elle se débat, ça rend la chair encore plus savoureuse.
Kraggen: C'est toi qui va mourir ! *tend sa lame devant lui*
Kruhorn: [Worgen] Le faible paladin serait bien plus convainquant s'il n'était pas rempli de peur.
Kraggen: Qu'est-ce qu'il dit?!
Nataara: Il dit que t'es pas crédible à cause de ta tremblote.
Kraggen: Hey mais il m'a compris !
Nataara: Euh...ouais. Toi mourir, mourir toi.
Kraggen: Crève ! *avance d'un pas*
Un coup de patte du worgen avait suffit à ce que le paladin lâche prise sur son arme, qui virevolta jusqu'à s'encastrer dans un mur. Kraggen recula et remarqua l'absence de Nataara derrière lui. Kruhorn combla le peu de distance qui restait entre eux et repoussa le paladin contre le mur. Le choc fut brutal et Kraggen retomba lourdement sur le sol. Il ouvrit un œil et remarqua la présence de la druidesse juste derrière Kruhorn.
Kraggen: Nataara...
Nataara: Ne touche pas à mon petit ami vilaine bête ! 
La druidesse en appela à ses pouvoirs de la nature pour faire apparaitre de grosses racines qui étreignirent les jambes et les poignets du worgen. Le paladin en profita pour se relever et courut rejoindre Nataara. Tous deux fuirent dans les couloirs, l'emprise sylvestre n'allait pas durer longtemps avec la force de Kruhorn, il leur fallait se dépêcher...

Durant ce temps, dans l'aile opposée qu'avait choisie Luvenis, les deux démonistes marchaient silencieusement. Le regard fixait au lointain de Zylpher ne croisa pas une seule fois celui de Luvenis, malgré les efforts de celle-ci pour se faire remarquer...

Luvenis: Votre lacet est défait !
Zylpher: Attendez ! *s'arrête*
Luvenis: *pense* Enfin quelque chose qui marche...
Zylpher: J'entends quelque chose, plus loin dans le couloir.
Luvenis: Savez vous de quoi il pourrait s'agir?
Zylpher: [Thalassien] Oui, des worgens. Ils sont tout autour de nous et nous empêchent de repartir. Il faut continuer, c'est un piège mais aussi le seul moyen d'en réchapper.
Luvenis: [Thalassien] Combien sont-ils?
Zylpher: [Thalassien] Difficile à dire avec tout ce boucan. Mais préparez-vous à affronter une armée entière.
Luvenis: [Thalassien] D'où l'expression se jeter dans la gueule du loup !
Zylpher: . . .
Luvenis: *se racle la gorge*

Ils continuèrent à marcher. Luvenis lança quelques rapides regards sur les murs où étaient installée d'énormes tuyaux, manque de bol ils étaient transparents et Luvenis aperçut plusieurs worgens "dissimulés" derrière. Mais suivant les directives de Zylpher, elle continua sans se soucier du piège qui les guettait. Jusqu'à arriver dans une pièce d'assez moyennes dimensions. L'énorme portail de fer tomba, la seule issue était close et à présent, on pouvait voir nettement les bêtes affamées sortirent de leur planque, des filets de bave coulant de chaque coté de leurs mâchoires grandes ouvertes.

Zylpher: Luvenis, vous ne devez pas rester ici.
Luvenis: Je souhaite vous aider.
Zylpher: Ce risque est inutile.
Luvenis: J'insiste.
Zylpher: J'ai dis non ! *repousse la démoniste contre la cloison massive* C'est pas quelque worgens qui vont m'impressionner.

L'une des bêtes sauta vers l'elfe, elle fut très vite mis à terre par la puissance arcanique logée en Zylpher. S'en suivit un terrible combat et, malgré la certaine aisance du démoniste à abattre ses cibles une par une très rapidement, il tomba très vite à genou. Les worgens restant profitèrent de ce moment de faiblesse pour redoubler leurs assauts, mais furent une nouvelle fois repoussés: la démoniste s'était avancée jusqu'à l'elfe.
Luvenis: Prenez ma main, Zylpher.
L'elfe obeit sans rien dire, la puissance conjuguée des deux êtres permit de venir à bout des worgens, ceux qui restaient s'etait déjà enfuis dans les conduits, la porte s'ouvrit enfin. Puis vint un long silence, Zylpher n'avait pas bougé...
Luvenis: On a réussi, Zylpher !
Le démoniste fut en proie à une toux sèche, il suffoqua.
Luvenis: Zylpher...Vous n'allez pas bien?! *se penche vers lui*
Zylpher: Luvenis...
Luvenis: Qu'y a t-il?! Répondez !
Zylpher: Luvenis...
Luvenis: De quoi?!
D'un geste de Zylpher, Luvenis tomba à la renverse. Le démoniste bloqua les poignets de la femme au sol, et bien qu'elle ne pouvait plus bouger, elle ne se débattit pas pour autant. Le regard d'un vert flamboyant de Zylpher sembla plonger dans le sien. 
Luvenis: Que faites-vous?!
Zylpher: Vous êtes très belle. Et je sais que vous ne diriez pas non de ne faire qu'un avec moi.
Luvenis: Comment ça?!
Il pencha sa tête et inspira lentement.
Zylpher: Vous sentez bon.
Luvenis: Vous...Vous aussi.
Zylpher rapprocha un peu plus son visage, jusqu'à ce que ses lèvres frôlent celles de Luvenis.
Zylpher: Accepterez-vous de me donner votre pouvoir?
Luvenis: Mon...pouvoir?
Zylpher: Ce ne sera pas long.
Luvenis: Non ! 
La démoniste commença à se débattre, elle venait de comprendre les véritables intentions de Zylpher. Celui-ci lâche enfin prise. Il recula de quelque mètres en marche arrière, son regard effrayé balayant la pièce confusément.
Zylpher: Je ne voulais pas...Pardonnez-moi, Luvenis.
Luvenis: Que vous arrive t-il?!
Zylpher: Je ne sais pas...*se relève promptement* Nous devons partir rejoindre les autres.

Il commença à marcher d'un pas rapide vers la sortie, suivi par Luvenis. Ils retrouvèrent le reste du groupe au carrefour des ailes: Volhkar, regardant d'un air mécontent le reste des troupes, Kraggen, semblant essoufflé et apeuré et...

Luvenis: Nataara?!
Nataara: C'est moi !
Luvenis: Quelqu'un peut-il m'expliquer ce qu'elle fiche ici?!
Kraggen: Elle m'a aidé à m'enfuir. Sans elle je serai mort !
Volhkar: Faut-il préciser que sans elle tu n'aurais pas courut partout comme une cible facile?!
Kraggen: Je l'ai entendu crier !
Volhkar: C'est vrai que généralement, quand on entend un ennemi crier faut s'inquieter et le secourir.
Kraggen: Ce n'est plus notre ennemi. Elle est avec nous !
Volhkar: Qu'est-ce qui nous le prouve?
Nataara: Je suis avec vous !
Volhkar: Me voila rassuré.
Kraggen: Elle nous sera d'une aide très précieuse !
Volhkar: C'est génial ça ! J'ai déjà pas assez d'elfes à m'occuper, voila qu'une quatrième arrive, c'est un véritable cauchemar. Bon assez parler pour aujourd'hui, nous dormirons ici, ce n'est pas très confortable alors je prendrai le reste de couvertures. Faites comme vous voulez mais ne faites pas de bruit, pas envie d'entendre vos...vos trucs.
Kraggen: Il se ne passera rien.
Volhkar: Mouais, disons ça comme ça.
Nataara: Il se ne passera rien !
Volhkar: *soupire* Sombre nuit.

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Créé le 10/06/2010 à 13:13:17 - Pas de modification
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