Azrahen
Race: Elfe de sang
Classe: D?moniste
Guilde: Le Trident du Fou
Niveau: 85
Serveur: Culte de la Rive Noire
Jeu: World of Warcraft
Etat: Termin
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Les Limbes Célestes

 
Assis à l'angle de ce palais de cristal
Je regarde le ciel d'un bleu anormal
Fendu ci et là par d'obscures cicatrices
Vomissant par vagues d'infectes maladies
Des piliers blanchâtres descend l'infamie
Parsemant le chemin de viles tentatrices

Je posa le pied sur le chaud marbre blanc
J'entendis alors les voix qui me murmuraient
"Viens vers nous. Approche, Ne perd pas de temps"
Me décidant à marcher d'un pas décidé
Je pénétra la bile immonde bravement
Me hurlant avec fureur des obscenités
Des montres m'encerclaient de sourires déments

Oh que la vôute céleste peut être loin
Mais dans les cris tonitruant des créatures
Je percevais encore la voix de cet ange
Continuant à me guider dans l'aventure
Je suivais les conseils de cet écho étrange
Ce son familier m'apportant le bon chemin 

Soudain apparut une horde de démons
Ils criaient mon nom et me tiraient vers le fond
Ces abysses n'étaient-elles qu'une autre chimère
Trompeuse. J'allais donc rejoindre les enfers
Quand un halo clair venu recouvrir ma chair 
Me délivra de cette étreinte des tréfonds

Il m'amena à un paisible sanctuaire
Où toute réalité était indécise
En proie à la confusion je l'entendis
Me grondant des paroles comme le tonnerre
La brume m'engloutissait petit à petit
Tandis qu"elle intensifiait son emprise
La voix me murmura une nouvelle fois
Mais son résonnement bientôt s'évapora.

Au plus profond du coma
Seule résonne ta voix
Qui sans arrêt me hantera
Car le visage de cet écho perdu
Plus jamais plus
Je ne poserai les yeux dessus. 
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Créé le 21/11/2010 à 18:24:10 - Modifié le 25/12/2010 à 01:29:21
Les Muses de Sang

 
Vous les détentrices d'inspiration sombre
Soyez les yeux et l'ouïe de mes propres perceptions
Des ruines anciennes plongées dans la pénombre
J'exhale une volonté d'écarlate suintant
À l'exterieur que je ne pourrai étancher
Les pans sobres qui resteront à jamais tachés
Ne montrent que l'usure inexorable du temps
Une morsure fatale qui après nombre
De secondes avait suffit à m'injecter ce don
À présent et pour le restant plongé dans l'ombre

Je sens le poison parcourir mes frèles veines
Mon corps se convulse alors que la lutte est vaine

Au gré des spasmes me noyant dans l'écoulement
De ce fluide de la vie devenu flamboyant
Me fracassant durement contre le marbre blanc
Métamorphosant l'innocent en chercheur de sang

Transpercés d'une volonté sanguine mes sens
Altérés de visions cessèrent la souffrance

Me relevant enfin après autant d'épreuves
Cherchant du regard la provenance du doux son
Inaudible aux autres et pourtant si tonitruant 
Me laissant guider jusqu'à l'orée de la forêt
Où attendait assise au bord de la rivière
Une fillette puisant l'eau à la lisière
Soudain je sentis cette emprise meurtrière
Me soumettant jusqu'à sa gorge de l'épier
Afin d'en avaler toujours plus profondément
Ce précieux nectar me donnant satisfaction
Ainsi je venais de réaliser mes preuves

Ses mains claires retombèrent mollement au sol
Relâchant l'etreinte après avoir commis ce vol
D'une vie perdue que je n'avais plus une fois
Que l'être n'est plus désigné que comme une proie
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Créé le 21/11/2010 à 18:25:28 - Modifié le 25/12/2010 à 01:28:24
L'Exil

 
Jadis bannies du ciel azur et des astres
Les aurores descendent claires et voyantes
Annoncant le retour de l'éminent augure
Ici bénies du fiel pourpre d'un désastre 
Viennent les horreurs des cendres clairvoyantes
Précédant l'arrivée de l'imminent obscur
D'un souffle céleste l'exil nait plus encore

L'échine croisante aux douces complaintes aimées
En lettres de lierres fait frémir les mots roses
Bravant mille maux pour parvenir leur présent
L'épine croissante aux plaintes des damnés
En maitres de pierre déchirent les moroses
Bavant dix maux pour redevenir leur présent
D'un râle terrestre l'exil n'est plus que mort.

L'exil, le seul exil menant au grand néant
La réalité n'a plus aucune existence
Ce monde où toute chose n'est qu'evanescence
Parsemé d'un millier de clartés flamboyantes
Brillant encore et toujours plus intensément 
Braillant les désirs enfouis depuis l'enfance
Brulant en un doux brasier toute esperance
S'évaporant pour être de nouveau naissantes

Les lueurs azurées qui émanent du vide
Font apparaitre des nuages immobiles
Aux innombrables reflets d'encre qui vacillent
Exhalant un arc-en-ciel de couleurs livides
L'inspiration réside en cette coquille
Dans cet univers sinueux nommé l'exil

Et même si la nuit je me tiens en éveil
Je plonge encore en cet océan de merveilles. 
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Créé le 21/11/2010 à 18:28:52 - Modifié le 25/12/2010 à 01:27:22
Divania Cauchemardes
 
 
 
Mes cauchemars sont des havres de paix, de fines particules lunaires amassées en un seul point de l'univers où je me recueille et m'inspire pour rendre la réalité plus savoureuse jusqu'à la prochaine nuit. Les portes sont closes; aucune lumière ne filtre. Donc cette noirceur infinie je m'extasie. Oh combien le jour est rude et brulant là où est la nuit douce et fraiche. M'endormant paisible dans la nuée brumeuse, je rève. Aucune infamie ni de miasme infect n'atteigne cette beauté céleste. Ici règne mon imagination, un rapport réciproque entre deux êtres identiques. La peur n'existe pas. Dans mes cauchemars, je vois une prairie verdoyante et surgissant d'une clairière ombragée, un cheval noir s'élançant vers moi. Il veut être monté, son poil est doux sa crinière valse au vent avec de grands yeux sombres brillant au clair de lune. Il part au galop, me conduisant au crépuscule. Un doux mistral parcourt mon visage. Ce rève noir, mon seul espoir au sein de l'obscurité envahissante. Dans la pénombre je m'enfuis de cette réalité décadente, avec mon fidèle destrier qui ne me quittera jamais. Gambadant liberés de toute oppression; atteignants les plus hauts monts, ci et là parsemés de neige. Il me conduit à un sanctuaire, au sommet d'un pic  il s'arrete net. Tombant au sol, affligé d'un mal incurable. Je reste à ses cotés, regardant la sublime créature agoniser. Des larmes perlent le long de son museau, son regard devient terne. La bête sans vie heurt l'herbe blanche. Je l'étreins une dernière fois, jusqu'à mon prochain sommeil, où ses beaux sabots viendront encore et toujours, fouler cette plaine irréelle.
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Créé le 21/11/2010 à 18:48:04 - Pas de modification
Vision Élémentaire


C'était par une soirée d'hiver où les lueurs de la Lune se reflétaient en un éclatant miroir. Dans cette transparence bleutée on pouvait y voir l'océan et au lointain l'horizon avec ses myriades de paysages encore inexplorés. C'est alors que je le vis: ce navire qui voguait sur les flots d'une mer déchainée, les vagues ne cessaient de s'abattre avec fracas sur la coque tandis que l'équipage empreint de frayeur priait les divinités afin que la clémence leur soit accordée. Mais les eaux devenaient troubles et mimant les sables du désert bientôt recouvraient toute vision de ce monde perdu. La tornade martelait la surface d'une puissance inouïe, elle emportait avec elle toute la clarté quand soudain un éclair déchira les cieux puis tournoya sur lui-même jusqu'à se rassembler en une sphère de lumière. Mais elle était instable tant elle projetait dans d'assourdissants grondements des rayons de tout sens qui allaient s'évaporer, puis revenaient pour encore parcourir un peu plus de ces étendues sauvages. Mais en regardant encore de plus près ce soleil, j'aperçus de fins traits lumineux d'où émanait une paisible chaleur printanière. L'horizon n'était plus cette masse informe ne pouvant se distinguer du reste puisque de nombreux vergers y fleurissaient à présent. Les aurores matinales éclairaient la verdoyante prairie où s'écoulaient des feuilles de lierre la rosée et la pluie se déversant sans interruption sur le pré. Les grondements de la terre annonçaient l'inexorable cicatrice terrestre qui fissurait cet espace jusqu'à totalement le faire disparaître. L'éclat n'est plus, le verre s'est brisé. 
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Créé le 21/11/2010 à 18:55:19 - Modifié le 21/11/2010 à 18:56:04
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