Suite à une longue et pénible marche à travers les montagnes, le petit groupe avait fini par trouver un petit chalet où il décida de passer la nuit. Mais Nataara se trouvait là-bas, surement les espionnait-elle depuis le début mais à cause de sa tenue de fermier elle avait été découverte par l'ingénieux...le sublime Volhkar...Volhkar le génie génial...

Kraggen: Qu'est-ce que tu fais encore?
Volhkar: *cache le petit livre* Ca se voit pas?! J'écris nos fabuleuses aventures !
Kraggen: Tu dois encore être en train de te lançer des fleurs à chaque mot.
Volhkar: Non c'est faux, toute façon j'aime pas les fleurs, ni les elfes, en particulier ceux qui bossent pour le Fléau.
Kraggen: Je ne suis pas avec ! 
Volhkar: *pouffe de rire* Va dire ça à Nataara !
Kraggen: Comment ça Nataara? Il n'y a rien eu !!
Volhkar: Nataara...la chef du Fléau...enfin, un des officiers...Que se passe t-il?
Kraggen: Rien ! Je pensais que...
Volhkar: *regarde le paladin d'un air inquisiteur*
Kraggen: Ça n'a pas d'importance...
Volhkar: *agite son doigt décharné devant Kraggen* Tu me caches quelque chose !
Kraggen: Euh...mais non ! Oh regarde ! Lykaan ! C'est Lykaan qui vient d'arriver avec le bois ! Salut Lykaan !
Lykaan: *lâche les fagots qu'il tenait* Pourquoi?!!
Kraggen: Pourquoi quoi?
Lykaan: Pourquoi?!! Pourquoi une si grande affection tout d'un coup?!! Pourquoi?!! Hin hin hin ! *monte dans sa chambre en pleurnichant*
Kraggen: Hem...*se gratte la nuque*

Au retour de la druidesse malfaisante, le Fléau fut informé de l'exacte position de la bande à Volhkar. Et Vanarhost, qui dirigeait encore les troupes offensive du Fléau, avait un plan qui cette fois-ci allait peut-être marcher...

Vanarhost: Les pleutres ! Ils ne savent pas à qui ils ont à faire !
Acolyte: Etes-vous certain de vouloir leur envoyer l'héritage?
Vanarhost: Oui, ils payeront. C'est notre arme la plus secrète et impie, bien qu'elle soit pitoyable.
Acolyte: Impie-toyable?
Vanarhost: Tout à fait. Envoyez la sauce et débarrassons nous-en ! Une pierre deux coups !

Un des canons -mais pas le KITU-TOUT- tira une capsule de sauvetage en direction du chalet où résidaient les compagnons, elle tomba près de l'habitation alors que tout le monde dormait, ou presque...

Volhkar: Et c'est alors qu'apparut un homme au visage caché aux allures menaçantes. A sa main il avait un crochet qu'il tendait férocement vers le bas tout en s'approchant de la malle. Le petit garçon s'était recroquevillé à l'intérieur, l'homme le savait car il pouvait entendre sa respiration haletante au travers du bois humide.
Lykaan: *se cache sous les draps* Ça me fait très peur !
Volhkar: Il s'approcha du coffre, pas à pas le souffle du garçon devenait plus pesant, plus lent...Quand soudain !
Quelque chose heurta le mur extérieur en dessous de la fenêtre de la chambre.
Lykaan: Aahhhh ! Ahaaah !
Volhkar: J'ai pas demandé d'aide ! C'est quoi ce merdier?! *se dirige vers la fenêtre*
Lykaan: Non n'ouvres pas ! Y'a le méchant homme qui va venir me tuer comme le petit garçon !
Volhkar: Aucun risque, tu es beaucoup trop gros pour te cacher dans une malle et tu respires comme une vache, ce qui fait qu'il t'éviscérera bien plus vite.
Des bruits se font entendre dans la cave.

Lykaan, après avoir poussé des cris apeurés, sortit de la chambre de Volhkar et courut se réfugier dans celle de Kraggen qui dormait paisiblement...

Lykaan: Kraggen ! Aides-moi ! *secoue le paladin*
Kraggen: Qu'y a t-il?! 
Lykaan: J'ai entendu des bruits à la cave ! Quelqu'un est entré !
Kraggen: Je savais bien que ca allait arriver, Volhkar et toi dans la même chambre...
Lykaan: Il fallait dormir avec moi !
Kraggen: Tu respires trop fort, pas possible de dormir avec toi à coté.
Lykaan: Alors j'aurai pu dormir avec Ludwin et toi avec Volhkar !
Kraggen: Non ! Jamais je ne dormirai dans la même chambre que ce vieux macabé barjo !
Ludwin: *se réveille* Que la Lumière soit ! *appuie sur l'interrupteur, ce qui allume la lumière*
Lykaan: Il est dans la cave ! 
Ludwin: Volhkar?
Lykaan: Non ! Le monsieur au crochet !
Kraggen: Volhkar lui a fait peur et maintenant il nous fait chier...je pari qu'il doit être content à l'heure qu'il est !

Un mur plus loin...

Volhkar: Hi hi hi hi !
. . .

Luvenis: *entre dans la chambre* Il y a un...Mais qu'est-ce que vous faites déjà tous ici?!
Kraggen: Lykaan nous a réveillé.
Lykaan: L'homme au crochet est revenu ! Il est en bas ! 
Luvenis: Je te crois ! Kraggen, viens avec nous vérifier !
Kraggen: Mais pourquoi moi? Ludwin est là aussi !
Ludwin: *se recouche* Non, Ludwin n'est pas là.
Kraggen: Allez debout ! *tente de sortir l'humain chiant du lit*
Luvenis: On a pas le temps !
Kraggen: Allons-y sans lui.

Ils descendirent tous les trois les escaliers menant au rez-de-chaussée, il trouvèrent la porte de la cave fermée, tout semblait normal...

Lykaan: C'est entré dans la cave, ça doit surement encore y être !
Luvenis: Alors Kraggen va partir devant pour vérifier !
Kraggen: Mais...Bon d'accord.

Le paladin éclaira comme il put les marches en très mauvais état. Il les descendit prudemment jusqu'à arriver en bas. Après avoir regardé rapidement les alentours, il fit signe aux autres de suivre. 

Luvenis: Il n'y a rien?
Kraggen: Non, juste un énorme trou dans le mur.
Lykaan: Ça ! *désigne la capsule* Dedans !
Kraggen: Je vais voir...Ahem..*s'approche très doucement*
Luvenis: Attention, tu pourrais reculer...
Kraggen: J'y vais à la bonne allure...
La porte de la cave se ferme, les laissant dans le noir complet.
Lykaan: *petite voix* Aaaah ! Il est là !!
Kraggen: Pas de panique Luvenis, je vais tenter de remonter...
Luvenis: J'ai rien dit...
. . .
Kraggen: Voila, je suis arrivé ! *ouvre la porte sans difficulté* C'est le vent, surement.
Luvenis: Bloque la avec quelque chose.
Kraggen: Mouais...*prend un petit bout de bois posé là et le place entre la porte et le mur* Voila...
Luvenis: Reviens ici ouvrir la capsule maintenant.
Kraggen: Oui beh c'est bon ! *commence à redescendre*
La porte se ferme à nouveau, les laissant une fois de plus dans l'obscurité totale.
Kraggen: C'est pas possible ! Attendez ! *remonte vite fait* Aah ! 
Luvenis: Qu'est-ce qu'il y a?!
Kraggen: Quelque chose m'a pincé les fesses !
Luvenis: On a pas envie de savoir les détails ! Ouvre cette porte !
Kraggen: *ouvre la porte en grand et la fixe avec son bouclier* Là elle ne risque plus de se fermer !
Lykaan: Regardez ! Là !! La capsule ! Elle bouge !
Luvenis: Kraggen reviens vite !
Kraggen: *redescend à toute vitesse* Je suis là !
Quelque chose semble s'agiter dans la capsule...
Luvenis: Vas-y...
Kraggen: Je suis pas sur de vouloir...
Luvenis: C'est qui l'homme ici?
Kraggen: Lykaan a plus de poils !
Luvenis: C'est qu'une poule mouillée !
Kraggen: Bon très bien...Je me lance...*s'approche de la capsule*
???: Ah grou grou grou !
Kraggen: Y'a quelque chose dedans !
???: Grou ! 

Dans un geste rapide, le paladin ouvrit le conteneur. Quelque chose lui sauta dessus et le fit tomber à terre, avant d'être éclairée par la lumière que dégageait le brasier tournoyant dans les paumes de Luvenis...

Kraggen: Volhkar?!
Volhkar: ...
Kraggen: Qu'est-ce que tu fiches?
Volhkar: Ahem...*se relève* Je vous ai eu !
Kraggen: C'est quoi tout ça?!
Volhkar: Après que Lykaan ai quitté ma chambre, je suis descendu par la fenêtre afin d'entrer dans la cave, j'ai vu cette capsule vide et j'ai donc décidé de me mettre dedans. Mais j'ai anticipé vos réactions, alors j'ai relié la porte à ce bout de ficelle pour pouvoir la fermer depuis le bas des escaliers, c'est là que j'étais depuis le début. J'ai posé du papier ressemblant à du bois à coté ce qui ne pouvait empêcher la porte de se fermer une seconde fois. Puis je suis retourné à l'intérieur de la capsule.
Kraggen: Tu m'as pincé les fesses !
Volhkar: Oui, j'ai trouvé ça marrant sur le coup.
Luvenis: Et ça ne t'as effleuré l'esprit que cette capsule appartenait surement à quelqu'un qui doit trainer dans le coin maintenant ?
Volhkar: On s'en fiche de ça !
Quelqu'un frappa à la porte d'entrée du chalet...
Luvenis: Qui c'est?!
Volhkar: Le père Noël.
Lykaan: *lève les bras vers le haut* Papa nowel ! *remonte les marches précipitamment, suivi des autres*
Volhkar: Qu'il est con...
Lykaan: *ouvre la porte* Aaaaah !
Une silhouette se tenait debout devant le tauren, un long anorak recouvrant son visage et..un crochet à la main !
Lykaan: Pitié !!
Luvenis: Oh seigneur !
L'homme enlève sa capuche...
Ludwin: Navré, j'ai trouvé ça dehors, devant la fenêtre de Volhkar...
Volhkar: Rends-moi ça ! Ce sont mes affaires, je les avait perdues...
Ludwin: Hum...
???: Niahahahaha !
Kraggen: Encore un de tes tours Volhkar?
Volhkar: Cette fois-ci c'est pas moi !
???: Bouhahah ha !

Une petite forme apparait devant le groupe, un sourire plaisantin au bord des lèvres.

Volhkar: Qui êtes-vous petit homme?!
???: Je suis...
Des éclairs vinrent frapper le chalet...Oui faut bien donner de l'ampleur à sa présentation ridicule...
???: Je suis le Gnome Effrayant ! Fils du Nain Effrayant !

Deux semaines auparavant, quelque part dans les pics foudroyés. Deux nains marchaient au bord d'une rivière. L'un d'eux tenait à la main un bébé enveloppé dans un drap.

Servant: Cette décision sera irréparable. Mon commandant !
Nain Effrayant: Je le sais bien !
Servant: La guerre ne s'est pas encore produite.
Nain Effrayant: C'est une défaite, il n'y a pas d'autre issue. L'oracle me l'a dit clairement entre deux cigarettes. Je perdrai cette bataille et je ne veux pas que mon fils en souffre le prix fort.
Servant: Alors, tout est fini.
Nain Effrayant: C'est exact. *commence à poser le bébé sur l'eau*

Et maintenant, l'instant Dranaintique...(à lire sur fond de petite musique douce, bien sur)

???: Non ! Ne fais pas ça ! C'est aussi mon fils !
Nain Effrayant: Ne t'en mêles pas ! La décision m'appartient.
Noraj Owns: Comment peux-tu faire ça?! N'as-tu donc point de coeur?
Nain Effrayant: Il a été changé en pierre il y a bien longtemps...
Noraj Owns: Mais mon nainfant, aussi laid puisse t-il être. Il représente notre descendance, notre héritage !
Nain Effrayant: C'est justement la raison pour laquelle il faut qu'il reste en vie. Ulduar tombera, ce n'est qu'une question de temps.
Noraj Owns: Tout ça car une bonaimiène se faisant passer pour une voyante te l'a dis !
Nain Effrayant: Ce destin m'a été révélé qu'après avoir payé trois mille pièces d'or. Il ne peut être que vrai !
Noraj Owns: Non ! Si nous restons ensemble jamais la forteresse ne tombera. Crois-moi Nain Effrayant, nous devons rester liés pour vaincre !
Nain Effrayant: Nous avons semer les graines de notre propre destruction. Nous allons subir l'attaque de Volhkar, mais aussi des elfes de sang ainsi que des murlocs et des géants de glace...
Noraj Owns: Mais nous resterons, jusqu'à la fin, toi et moi mon nainmour.
Nain Effrayant: Oui ! Ensemble ! *enserre sa femme, mais laisse tomber le bébé qui commence à couler*
Noraj Owns: Oh mon beau nain effrayant ! *remarque qu'il y a un soucis* Où est notre fils?
Nain Effrayant: Juste là...Mince !
Le petit était déjà éloigné par le courant.
Nain Effrayant: Le destin l'a voulu...
Noraj Owns: Il fallait lui mettre un panier imbécile ! Il va couler maintenant ! 
Nain Effrayant: Ne t'inquiètes pas, femme ! *étreint la naine une seconde fois*
Noraj Owns: *en fait de même*
Nain Effrayant: Pas d'inquiétude pour ça, il remontera à la surface quand il sera mort.
Noraj Owns: Oh ! *repousse le nain effrayant* Que tu peut être sans cœur !
Nain Effrayant: Qu'ai-je dis qui vaille la peine de mériter ton mépris?
Noraj Owns: Je te hais ! Tu n'es pas digne de moi ! Tu es aussi un mauvais commandant, pas besoin d'avoir des visions prémonitoires pour deviner qu'on va perdre ! 
Nain Effrayant: Noraj...

Et le petit se laissa porter par le courant, l'eau était glaciale, il rentra très vite en hypothermie et suffoqua à de nombreuses reprises, son cœur manqua de lâcher et les extrémités de son corps devinrent très vite gelées et cassantes. Mais par chance, il n'attrapa pas de rhume.
Il alla par l'ouest, se dirigeant impitoyablement vers des falaises abruptes où il s'écrasa violemment. Une nouvelle chance puisque les chocs répétés sur le roc réchauffèrent son fragile corps de nouveau-né, ce qui lui permit de survivre au froid intense.
Mais le vent se leva soudain, il bouscula le bébé et le força à se retourner complètement, il en profita pour se rafraîchir: autant de changements thermiques ont épuisé bébé.
Les grottes qui jonchaient les falaises n'étaient pas toutes vides: une arachnide de la pire espèce vivant fort heureusement ici. Elle remarqua l'abandonné individu et le faucha de ses longues et velues mandibules. Elle avait besoin d'un hôte pour y déposer sa progéniture. Mais le garçon était frigorifié et jamais les dents des petites araignées n'auraient pu trancher la chair rigide du petit. Ce fut un soucis auquel se confronta la grosse arachnide qui ne voulait pas que ses gosses se cassent les dents sur le premier repas. Elle tissa un cocon autour du fils effrayant afin de le faire ressembler à un œuf, plutôt collant et élastique, qu'elle transporta en haut de la falaise où couvaient par centaines des grosses mouettes. Elle déposa le petit cocon dans un des nids en pensant revenir le chercher une fois que l'imposant postérieur du volatile ait fini son travail.
C'est alors qu'elle arriva, une énorme mouette qui fit fuir l'arachnide d'un battement d'ailes suivi d'un "grrriii" . 
L'oiseau s'installa sur son nid et s'endormit rapidement...
La nuit passa et la mère couveuse se réveilla enfin, elle étira ses grandes ailes et prit son envol. Mais ce qu'elle n'avait pas vu, c'est que le faux œuf était resté collé à son cul. Elle emmena donc avec elle le petit et traversa la couronne de glace de haut en bas. Mais soudain, un terrible bruit perça les airs, telle la foudre qui s'abat sur la terre, telle la chantilly qui recouvre le chocolat, une flèche avait transpercé l'oiseau, qui tomba lourdement sur la surface rugueuse du sol. 

Quelqu'un s'approcha, apparemment fier de sa proie. Il prit l'oiseau et l'œuf avec lui et marcha un long moment, puis s'arrêta...

Vanarhost: *désigne l'œuf* C'est quoi ça?!!
Goule: Un cadeau du ciel Monsaigneur. Je l'ai trouvé avec l'oiseau en chassant ce matin.
Vanarhost: Donnes-moi ça ! *lance un contrôle mental sur la goule*
Goule: Je suis à vos ordres...*dépose le colis devant le prêtre, qui n'attend pas pour le dépouiller*
Vanarhost: Ça me rappelle mon anniversaire, sauf que l'emballage n'était pas aussi dégoutant...
Goule: *s'en va discrètement*
Vanarhost: Alors c'était donc vrai, il y a vraiment des piafs transportant les bébés ! Mais qu'il est moche !
Bébé: Je ne suis pas un bébé !
Vanarhost: Argh ! Il sait parler notre langue ! Gardes ! Assassins ! Nourrices !
Une troupe de morts-vivants arriva, composée de gardes, d'assassins et...de nourrices?
Garde: Qu'y a t-il Monsaigneur?!
Vanarhost: Est-ce normal qu'un bébé puisse parler?!
Nourrice: Oui, il prononce quelques mots...
Bébé: Je suis le gnome effrayant ! C'est comme ça qu'on m'a appelé !
Vanarhost: Damned ! Un gnome ! C'est encore plus laid ! Prenez-le !
Nourrice: *recule en grimaçant de dégout* Horreur ! Je préfère m'occuper des petits nérubiens livrés ce matin que de cette chose !
Vanarhost: Alors il servira de projectile !

Retour au moment actuel...

Gnome Effrayant: Voila mon histoire !
Volhkar: Ouah... C'est l'histoire la plus con que j'ai jamais entendu !
Luvenis: C'est effrayant !

Volhkar: J'ai une question.
Gnome Effrayant: Oui?
Volhkar: A quoi sers-tu?
Gnome Effrayant: Je connais une personne, mon oncle, dans ses montagnes. Il connait bien la cartographie et pourra vous aider à trouver un chemin direct vers l'antre de ce prêtre.
Volhkar: Tu connais une personne alors que tu viens de naître?
Gnome Effrayant: Mais non ! Je suis né il y a de cela huit ans, mais je n'ai jamais grandi depuis. Mon père à d'abord cru que ma mère l'avait trompé avec un elfe de sang et que j'avais hérité de leur espérance de vie, mais ils ont vite vu que...
Luvenis: Que t'étais très moche !
Gnome Effrayant: Voila, alors la thèse elfique fut écartée. Je n'ai peut-être ni la longévité ni la beauté des elfes, mais j'ai l'intelligence des gnomes ! Ce qui m'a permis d'apprendre à piloter mon premier engin de siège à trois ans. 
Volhkar: Hum...Maintenant je comprends pourquoi l'Alliance a autant de mal à reprendre la forteresse du joug d'hiver...
Gnome Effrayant: Vous êtes jaloux de mon talent, réprouvé égocentrique !
Volhkar: Oh que non mini-teigne !
Gnome Effrayant: Décomposé croulant !
Volhkar: Vermine décérébrée !
Gnome Effrayant: Tas d'os nauséabond !
Volhkar: Lépreux !
Gnome Effrayant: Macabé !
Luvenis: *crie* Ça suffit !
Volhkar: Hmm...
Gnome Effrayant: Grr...
Luvenis: Conduis-nous à ton oncle gnome.
Gnome Effrayant: D'accord, mais le chef, c'est moi !
Volhkar: *marmonne quelques injures en bas-parler*
Gnome Effrayant: Suivez-moi ! *sautille jusqu'à la sortie*

Le petit être les conduisit à un sentier escarpé qui les mena à un sanctuaire perdu entre deux sommets. En ce lieu était assis un vieil homme à la longue barbe grisonnante, vêtu d'une chemise verte à froufrou blancs et d'un chapeau assorti. Il était assez grassouillet, ce qui pouvait être assez visible à ses grosses joues roses et à ses petits doigts potelés, tendus en direction des visiteurs dont un courait vers lui, un sourire émerveillé lui éclairant le visage...

Volhkar: Papa Voile Hiver !
Gnome Effrayant: C'est mon oncle Bernard !
Bernard: Dégages de là petit con ! *repousse le réprouvé*
Gnome Effrayant: Mon oncle, peux-tu m'emmener moi et mes amis à l'Église damnée où réside Vanarhost?
Bernard: Pour ça, il faudra que vous accomplissiez un travail.
Luvenis: On vous écoute !
Bernard: Hem...*prend un parchemin jaune et commence à écrire en prononçant les mots à haute voix* 
Rapportez deux tranches de (Pain de mie] à Bernard. Vous les trouverez sur les horreurs pustuleuses au sud.
Luvenis: Très bien, allons-y vite !

Et ils repartirent vers le sud en passant par la muraille. Ils tombèrent vite sur une horreur pustuleuse: un monstrueux géant mort-vivant gardant les murs de la couronne de glace. Avec la puissance du groupe combinée à la formidable intelligence gnomique du gnome effrayant, ils parvinrent à vaincre la créature...

Volhkar: Comment on est censé trouver ce que le papa voile hiver demande?
Gnome Effrayant: C'est Bernard ! Et puis, y'a pas plus simple. Faut juste regarder à l'intérieur !
Volhkar: Kraggen vas-y !
Kraggen: Ah non, je ne touche pas à ce truc !
Volhkar: T'as bien pu toucher à autre chose tous les soirs !
Kraggen: Hey !
Volhkar: Pas de temps à perdre, j'y vais ! *entaille la chair de l'horreur et plonge sa main dedans* Boyaux...viscères...intestins...Pain de mie ! je le tiens !
**Volhkar a reçu [Pain de Mie]**
Gnome Effrayant: Très bien, ça en fait un ! Allons trouver le deuxième !
Volhkar: Quoi?!
Gnome Effrayant: Mon oncle a demandé deux tranches de [Pain de Mie].
Volhkar: Il va pas me faire chier papa voile hiver, je vais couper ma [Pain de Mie] afin d'en avoir deux tranches !
Gnome Effrayant: Non !
Volhkar: *coupe son butin en deux*
Gnome Effrayant: Qu'as-tu fait?!
Volhkar: J'ai fait preuve d'intelligence !

Il retourna fièrement au vieil homme qui lui dit:

Bernard: Non mais tu crois pouvoir berner Bernard?! J'ai demandé deux tranches de [Pain de Mie] et toi tu me ramènes deux [Tranche de Pain de Mie] !
Volhkar: C'est la même !
Bernard: C'est totalement différent ! Retournes quêter noob !

Le réprouvé reparti patrouiller sur la muraille en marmonnant des injures. Il trouva vite les deux autres horreurs pustuleuses qu'il éventra afin d'en sortir deux tranches de [Pain de Mie] qu'il lança dans la face du père Bernard qui s'exclama de joie en les voyant arriver à toute vitesse dans son pif.

Bernard: Félicitations, tu as réussi !
Volhkar: Ah beh enfin !
Bernard: Tu as le droit à une suite de quêtes !
Volhkar: Pardon?!
Bernard: Va parler au gnome effrayant afin de lui dire que j'ai repris des forces grâce au [Pain de Mie]. J'ai un moyen de locomotion qui pourrait vous emmener à l'Église sans prendre de risque, mais il est en mauvais état, j'aurai bien besoin qu'il y jette un coup d'œil !
Volhkar: *regarde Bernard, puis le gnome effrayant, planté à quelques mètres* Je crois qu'il vous a entendu...
Bernard: Vas lui dire !
Volhkar: Oh putain ! *se retourne* Bernard se sent très bien maintenant qu'il s'est envoyé mes deux tranches de [Pain de Mie] et il veux que tu jettes un œil à sa bécane derrière !
Gnome Effrayant: D'accord, dis-lui que j'en suis très heureux et que je veux bien lui prêtez mon aide pour réparer son transport.
Volhkar: *fait un demi-tour* Il est d'accord.
Bernard: Ah très bien, il aura besoin de ce tournevis, donnez-lui ! *tend le tournevis au réprouvé*
Volhkar: *soupire et lance le tournevis au gnome qui le réceptionne grâce à sa tête*
Gnome Effrayant: Très bien, je vais le faire.

Quelques minutes passèrent pendant lesquelles le gnome effrayant redonna un coup de neuf à un engin à moteur dissimulé sous un drap. Quand il eut fini, Bernard souleva le tissu et présenta ce qui allait les conduire à l'antre de Vanarhost: un traineau vert conduit par six rênes !

Bernard: Et voila mon traineau !
Volhkar: Père Voile Hiver !
Bernard: Je ne suis pas le père Voile hiver petit empaffé !
Gnome Effrayant: Mon oncle, les rênes ont été réparés, tout va pour le mieux.
Bernard: Alors en route !

Dans la citadelle de glace, les forces du Fléau qui n'étaient pas parties à la guerre en profitaient pour se regrouper, et même si l'ordre avait été très ébranlé par le passage de Zylpher, Nataara faisait tout son possible pour ne pas perdre le face dans cette lutte acharnée. Elle avait réunie une majorité des unités de la citadelle...

Nataara: *devant un tableau* Allez, que dites-vous?!
Acolyte: Euh...E?
Nataara: Eh non ! Pas de E ! *dessine un petit trait sur le bois*
Goule: Yarck !
Nataara: Comment?!
Goule: Yarck !!!
Nataara: Eh non ! Pas de "Yarck" non plus...

Mais dans cette très convivialité, quelqu'un était décidé à plomber l'ambiance...

Fenrez: Maitresse Nataara !
Nataara: *soupire* D'accord, c'était ça le prénom, vous avez gagné !
Fenrez: Maitresse Nataara, il faut que je vous parle !
Nataara: Ah? Tu ne veux pas proposer un mot?
Fenrez: Cessez cette stupidité ! Nous devons nous préparer à la guerre !
Nataara: Je m'amusais pourtant, et je suis certaine qu'eux aussi ! *désigne d'un geste de la main les morts-vivants autour, fixant d'un regard vide le tableau*
Fenrez: Venez !

Le chaman emmena la druidesse aux appartements de médecine, servant généralement aussi d'endroit pour les expériences du Fléau...Ils entrèrent dans une salle d'opération où était allongé un énorme worgen et à coté, un apothicaire examinant la bête.

Nataara: Kruhorn ! Comment va t-il?!
Apothicaire: Il va s'en sortir, la magie dont il a été victime était très puissante empreinte de la magie des démons, il est dans une sorte de "coma réparateur" donc même s'il est incapable de se défendre pour le moment, il reviendra en bonne santé. Mais il a perdu un oeil et j'ai bien peur que l'autre ne soit endommagé. Dans tous les cas sa vision sera réduite et beaucoup doutent déjà de ses capacités à commander les worgens.
Nataara: Que pouvons-nous faire alors?!
Apothicaire: Il y a bien une solution...
Nataara: Non !
Apothicaire: *ramène un meuble où sont entreposés derrière une vitrine un nombre très conséquent d'yeux* Voila mon échoppe, choisissez celui qui vous plait le mieux et je le recoudrai dès que possible.
Nataara: Oh ! On se croirait au shopping ! 
Apothicaire: Il y a le marron ici, pris sur un humain de Stromgarde il y a deux jours, très bon état. Ou alors celui-ci, le bleu clair, arraché à un aveugle...en fait je crois que ça ne va pas aider.
Fenrez: Maitresse Nataara...
Nataara: Hum navrée monsieur l'apothicaire, le worgen veut discuter avec moi !

Ils s'isolèrent quelques mètres plus loin de sorte à ne pas être entendus du médecin ni d'une possible autre personne...

Nataara: Qu'y a t-il?!
Fenrez: Je suis certain que c'est une très mauvaise idée de lui recoudre un autre œil.
Nataara: Pourquoi ça?!
Fenrez: C'est une blessure de guerre, et bien que notre clan n'ait pas fait preuve de beaucoup d'honneur par le passé, une marque de guerre reste, aussi bien dans l'esprit que sur le corps. C'est un moyen pour nous de canaliser la rage jusqu'à avoir rendu la pareille à celui qui nous a infligé cette disgrâce.
Nataara: Alors il faudrait laisser Kruhorn comme ça?!
Une oreille de Kruhorn sembla bouger, l'espace d'un instant.
Fenrez: Réfléchissez à ce que l'apothicaire a dit, beaucoup de worgens doutent du commandement de Kruhorn, ce serait un bon moyen de reprendre l'autorité qui vous est due.
Nataara: Les worgens sont à mes ordres !
Fenrez: Faux, ils n'obéissent qu'à la parole de Kruhorn, et c'est Kruhorn qui daigne vous obéir. Je sais que vous avez peur de lui, tout autant que moi. Je suis très lié à ce clan et dans les périodes difficiles comme celles-ci, laisser la direction à quelqu'un d'intelligence est bien plus prudent.
Nataara: Ce n'est pas vrai, je n'ai...
Fenrez: Mon peuple va mourir, il les précipitera vers l'abysse. Je ne vous demande pas d'abattre Kruhorn, seulement de lui ôter toute chance de reprendre son poste.
Nataara: Humpf...C'est d'accord...

L'elfe revint auprès de l'apothicaire du Fléau et annula l'opération. Ils quittèrent tous la pièce, laissant Kruhorn seul...

Tandis qu'à l'extérieur de la citadelle, au nord des murailles, volait un étrange transport relativement voyant: plusieurs lumières rouges clignotèrent comme des signaux indiquant leur position à tous les ennemis, principalement les archers du Fléau, restés en hauteur qui prirent le vaisseau pour cible.

Luvenis: Regardez ! Ils nous attaquent !
Volhkar: Les imbéciles dégénérés ! Les flèches ne peuvent pas aller à cette hauteur, faudrait avoir la force d'Hercule pour pouvoir nous atteindre !
Luvenis: Hercule n'existe pas, c'est juste un personnage que tu as lu dans tes fictions.
Volhkar: Si ! Il existe !
En bas...
Chef Archer: Allez ! Abattez-moi cet engin !
Archer: Il est a beaucoup trop haute altitude monseigneur !
Hercule: Moi je vais les avoir ! *tend son arc vers le ciel*
En haut...(non ce n'est pas une chanson)
Volhkar: On arrive quand?!!
Une flèche frôla de justesse l'appareil.
Volhkar: Voyez ! Je vous l'avez dit ! 
Luvenis: Comment on peut se défendre?!
Bernard: Oh oh oh ! Il y a des cadeaux à l'arrière du traineau, allez vous servir les enfants !
Volhkar: *sautille jusqu'à un gros paquet d'objets enveloppés dans un plastique vert* Parfait ! *prend un des "cadeaux" et le laisse tomber en bas*
Une explosion retentit...
Bernard: Oh oh oh ! C'est la fête !
Hercule: *se relève péniblement* Argh, je suis touché ! Mais je ne mourais pas une seconde fois en vain ! *prépare son arc et tire*
La flèche touche le traineau en plein dans un renne, l'appareil bascule...
Bernard: Nous allons nous écraser tout près de l'Église. Accrochez vous !
Système: Chute imminente, fissure dans le moteur numéro 3. Veuillez retaper le mot de passe pour autoflagellation.
Bernard: C'est pas le moment saloperie de machine !
Le traineau est à quelques mètres du sol, la collision est inévitable...

Dans les épisodes précédents...

???: Il est temps pour toi, jeune chevalier qui a tant fait souffrir, de prouver ta valeur. Va secourir des mains de la Fée Carabosse l'élue de ton cœur. Par cet acte tu montrera ton allégeance à notre cause. Renie le Roi-Liche qui t'a tant possédé et déclare ton indépendance à sa volonté.
. . .
Vanarhost: Mon apprenti, je t'ai enseigné l'art du combat, tu va me faire le plaisir de me retrouver cette elfe et me la ramener au plus vite !
Jeune Chevalier: Compris.
. . .
???: Je suis Ludwin Benalorth. Je suis un croisé.
Volhkar: Un humain !!
Ludwin: On m'a chargé de contrecarrer les plans diaboliques du nain effrayant.

Le traineau du père Bernard s'était écrasé contre le sol, à quelques mètres de l'entrée de l'Église et bien qu'ils se trouvèrent à présent derrière les lignes ennemies, les alentours semblaient vides...

Volhkar: *descend comme possible* Eh bien ! Quel atterrissage !
Luvenis: Ma robe est toute froissée...
Kraggen: Ça va, je n'ai rien !
Ludwin: Moi non plus, par chance Bernard a installé un airbag qui a amorti tout le choc !
Lykaan: *se masse le dos en pleurnichant* C'était pas un airbag...
Volhkar: Mais je m'en contrefiche de vos niaises histoires ! Je veux savoir où se trouve Bernard !
Bernard: Je suis là ! *sort de la soute à bagages* Pas de casse, tout va bien ! *se tient droit un peu devant le traineau*
Volhkar: Bien, que devons-nous faire maintenant?!
Bernard: L'Église n'est qu'à quelques mètres ! Vite, il est temps de faire cesser la folie de Vanarhost !
Volhkar: Oui c'est pour ça que nous sommes ici, mais viens-tu?!
Bernard: L'Église n'est qu'à quelques mètres ! Vite, il est temps de faire cesser la folie de Vanarhost !
Volhkar: J'ai compris, mais je te demande...*se rapproche et crie dans les oreilles du vieil homme* JE TE DEMANDE SI TU VIENS AVEC NOUS...!?!
Bernard: . . .
Volhkar: Hum...
Les deux se regardèrent dans les yeux durant une vingtaine de secondes...
Bernard: L'Église n'est qu'à quelques mètres ! Vite, il est temps de faire cesser la folie de Vanarhost !
Volhkar: Oui chut chut chut ! Il faut que tu viennes car ton transport *regarde les rennes*... enfin le moteur et l'essence tout ça, ça va exploser !
Bernard: L'Église n'est qu'à quelques mètres ! Vite...
Volhkar: Bref, allons-y, il est complètement autiste ce Bernard ! 
. . .
Luvenis: T'es sur qu'il faut le laisser là-bas? Il aurait pu nous guider.
Volhkar: On va pas le porter, et toute façon je n'ai pas pu le bouger, il était comme enraciné au sol...
Une explosion retentit.
Kraggen: Le traineau !
Volhkar: Ouais beh...Je l'avais prévenu !

Ils entrèrent enfin dans l'Église, la porte était déjà ouverte. Il y avait plusieurs rangées de colonnes et un passage principal désigné par un long tapis rouge qui menait à l'autel où était agenouillé, en plein prière impie, le prêtre des ombres Vanarhost.

Volhkar: Félon nous te tenons ! Finissons-en vite !
Vanarhost: *se relève* Volhkar, vous avez pris votre temps.
Dans un lourd grincement, les portes de l'Eglise se fermèrent.
Vanarhost: Nous sommes tous prisonniers.
Volhkar: Je vais me faire une joie de te rajouter à ma longue liste des défunts !
Luvenis: Ah ça non, il est à moi ! Il va voir pour tous ce qu'il m'a fait !
Vanarhost: Vous ne vous en doutiez peut-être pas, mais sur le toit de cette installation se trouve un canon nommé KITU-TOUT. Nous avons raté le premier tir mais il est de nouveau prêt à tirer. Alors je vous conseillerai de ne pas trop me désappointer.
Volhkar: Ils mourront tous quoi que nous fassions.
Vanarhost: C'est un raisonnement réaliste.
Ludwin: *s'avance* Maitre? Me reconnaissez-vous?
Vanarhost: Jeune Chevalier?
Ludwin: Oui, je me suis égaré.
Vanarhost: La brebis revient à son berger ! Maintenant elle va pouvoir être guidée et retrouver le chemin du troupeau !
Volhkar: *chuchote* Il est complètement fêlé, ça ne sera pas un combat facile.
Ludwin: Ramenez-moi vers les ténèbres !
Vanarhost: Oui mon enfant, le tout puissant Saigneur t'écoutes ! Il est près de toi !
Ludwin: *regarde autour de lui* 
Vanarhost: C'est une image, crétin !
Ludwin: Ah...
Vanarhost: Cesses de bavardages ! Activez le grand canon anti-matière KITU-TOUT !
Kraggen: *chuchote à Volhkar* Il faut l'en empêcher !
Volhkar: On ne peut rien faire pour le moment !
Vanarhost: *se met à rire hystériquement* Bande de navets mal oxygénés, vous n'avez toujours rien compris ! Vous avez perdu cette guerre, il ne reste rien de vos minables forces, j'ai gagné et le Fléau sera toujours victorieux puisque je suis là !
Ludwin: Non ! *frappe le prêtre en pleine face, mais ce dernier se dissipe avant*
Volhkar: Où est-il?!
Vanarhost: Je suis l'ombre, rien ne peut m'atteindre car ici, c'est le Mal qui règne !
Volhkar: Aucune arme peut-être, mais la magie si ! 
. . .
Volhkar: Servez à quelque chose les paladins !
Kraggen: Ah euh...*dégaine son arme d'hast*
Volhkar: Ça peut porter des armes d'hast un paladin?!
Kraggen: Bien sur que oui !
Volhkar: T'énerves pas, je disais juste ça comme ça...*regarde ses deux masses*
Vanarhost: Trouvez-moi ! Hihihih ! Je suis caché ! Hihihih !
Kraggen: *remue l'air avec sa lance*
Ludwin: On le trouve pas !
Volhkar: Luvenis !
Luvenis: Ah oui ! *fait apparaitre un brasier en plein milieu de l'Eglise*
La lumière dégagée par les flammes illuminèrent la nef principale.
Vanarhost: *caché derrière Lykaan* Trouvez-moi ! Hihihih !
Lykaan: *sursaute et cours dans tous les sens*
Volhkar: Il est là !
Le temps que Volhkar ait dit ça, le prêtre s'était de nouveau dissipé en une masse d'energie ténébreuse.
Kraggen: *plante son arme dans la boule d'ombre*
Vanarhost: Aie ! Ça picote ! *réapparait juste en face du paladin* Saleté ! Tu m'as eu ! Mais ça ne fait pas de toi quelqu'un de plus vivant que moi, bien au contraire. *ricane*
Le prêtre se dissipa lentement, avant de disparaitre complètement...
Lykaan: Il est bien mort cette fois?!
Volhkar: *regarde le paladin d'un air incompréhensif*
Luvenis: Oui, c'est fini.
Ludwin: *regarde dans une sorte de hublot* Seigneur Volhkar, le canon ! Il faut qu'il tire !!
Volhkar: Comment?!
Ludwin: Venez voir ça !
Volhkar: Hum?!
Le seigneur réprouva s'approcha de l'humain qui lui laissa regarder ce qui l'inquiétait tant: tout une armée de morts-vivants en train de fêter leur victoire, et en se dirigeant vers eux...
Volhkar: Oh bordel de merde !

Plus au nord...
Mort-Vivant: Nous l'avons remportée ! La guerre est gagnée ! Pour la Dame Sylvanas !
Chef Réprouvé: Oui ! Et pour le seigneur Volhkar qui nous a conduit jusqu'ici !
Réprouvé: Hourra pour eux deux !
. . .
Volhkar: Alors l'autre cinglé disais vrai, je n'ai pas gagné cette guerre...
Ludwin: Seigneur...
Volhkar: Mais ce n'est pas pour autant que je la perdrais ! Comment ça marche ça?! *examine le canon*
Ludwin: C'est complexe !
Gnome Effrayant: Vous m'avez laissé là-bas bande d'enfoirés !
Volhkar: C'est pas le moment !
Gnome Effrayant: D'un bref coup d'œil, je dirai que le mécanisme n'est pas complet.
Volhkar: Oui oui, retourne planter des choux.
Gnome Effrayant: Il manque un fusible à cet endroit là ! *pointe du doigt l'activateur du canon*
Ludwin: Seigneur ! La relique !
Volhkar: Oui je l'aurais deviné tout seul ! 
Volhkar placa le fusible à sa place, le canon commença à faire des grondements sourds avant qu'une voix ne résonne à travers toute la cathédrale.
Système: Canon KITU-TOUT paré au tir de barrage, pointé vers le nord.
Volhkar: Parfait ! Nettoyez moi toute cette merde ! *appuie sur le gros bouton rouge*
. . .
Chef Réprouvé: Hey regardez ! C'est quoi cette lumière là-bas?!
Réprouvé: Je sais pas, peut-être un feu d'artifice concocter par notre seigneur Volhkar !
Le canon tira et annihila toute forme de non-vie là où l'onde de choc se propagea...

Un peu plus au sud-est, dans la citadelle de glace...

Carabosse: Alors comme ça, Vanarhost a échoué. Mais il a pu tirer une dernière fois au canon, ce qui a décimé les 
forces réprouvées. Nous n'avons plus que les troupes de garnison restées à la citadelle pour défendre le trône.
Nataara: A vrai dire, Fenrez a perdu tous ses pouvoirs et Kruhorn n'est pas non plus dans l'état de se battre.
Carabosse: Tout ça était bien prévisible Nataara. Mais nous sommes encore là, nous !
Kraggen: Oui, jamais ils n'atteindront mon Roi.
Nataara: Notre Roi !

Dans une chambre de médecine de la citadelle, un patient ouvrit le seul œil qu'il lui restait. Il poussa un long hurlement d'une rage qu'il s'apprêtait bientôt à déverser...