Azrahen
Race: Elfe de sang
Classe: D?moniste
Guilde: Le Trident du Fou
Niveau: 85
Serveur: Culte de la Rive Noire
Jeu: World of Warcraft
Etat: Termin
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Le Cristal Chantant 
Chapitre 80 - Revanche Glacée 

 


Après une dure journée à entrer dans la citadelle, le petit groupe avait fini par prendre du repos au croisement des chemins. Alors que tout semblait calme, deux personnes s'étaient écartées du reste du groupe...

Nataara: Pourquoi m'avoir réveillée? J'ai déjà dis que je ne comptais pas vous trahir !
Luvenis: Je m'en fiche de ça ! J'ai entendu dire que la médecine druidique était très avancée, c'est de ces talents dont j'ai besoin !
Nataara: Euh, oui. Je me débrouille. C'est grâce à moi que Kruhorn...
Luvenis: *regarde d'un air mauvais la druidesse*
Nataara: Aucune importance.
Luvenis: Je veux que tu ailles voir ce qu'à Zylpher, pendant qu'il est endormi.
Nataara: Tu crois qu'il est malade?
Luvenis: Avant de revenir, on s'est battu contre le clan worgen.
Nataara: Il a été blessé?
Luvenis: Non, pas exactement. On a réussit à s'en sortir sans dégât, mais il semblait à bout de souffle. J'ai demandé ce qui n'allait pas, et il a perdu la tête.
Nataara: Comment ça "perdu la tête"?
Luvenis: Eh bien...Il s'est mis sur moi et m'a demandé si je ne voulais pas "faire qu'un avec lui". En clair il voulait absorber ma puissance.
Nataara: Et t'en as pas profité ?!
Luvenis: Je ne suis pas comme toi.
Nataara: Je suis juste une opportuniste, rien de plus !
Luvenis: Ensuite, quand j'avais compris, je l'ai repoussé et il semblait désorienté.
Nataara: Hum...C'est peut-être un cas de possession. Va falloir aller chercher un exorciste ! *ricane*
Luvenis: *serre les poings* Je te demande pas grand chose pourtant !
Nataara: Bon okay, je vais voir ce que je peux faire.

La druidesse s'éloigna de Luvenis pour se diriger là où dormait Zylpher, paisiblement installé dans un recoin, à l'écart des autres. Elle s'approcha discrètement de lui et resta un long moment à l'observer. Il se mit à bouger de nombreuses fois, mais ses mains restaient toujours immobiles, comme fixées sur son abdomen. Elle les dégagea délicatement et commença à repousser sans brusquerie le fin tissu recouvrant le corps de l'elfe. Il y avait des marques, comme des brulures, six cicatrices de forme identique sur le torse de Zylpher. Elle posa sa main dessus et ressentit alors la puissance des arcanes. C'était comme se sentir renaître, une sensation unique qui est au-délà des mots, mais soudain, le bonheur se transforma en braise étincelante et Nataara fut comme foudroyée par la magie. Elle retira de douleur sa main. Elle regarda ses doigts, heureusement aucune marque était visible. Elle soupira de soulagement avant de s'apercevoir que l'elfe la regardait.

Zylpher: Qu'êtes-vous venu faire ici?
Nataara: *paniquée* Zylpher !
Zylpher: *s'aperçoit que sa tunique est descendue jusqu'à sa taille, ses blessures visibles*
Nataara: Vous allez mourir !?!
Zylpher: *se revêt* On ne peut rien vous cacher.
Nataara: Je suis désolée.
Zylpher: Il n'y a pas de quoi. Je profite de cette puissance empruntée et du sursis qui va avec m'ayant été attribués afin de sauver d'autres vies qui valent bien plus que la mienne.
Nataara: Je suis totalement impuissante face à votre cas. Aucun druide ne peut corriger un surplus de mana, personne ne le peut, encore moins quand il s'agit d'un elfe de sang.
Zylpher: Ma magie devient de moins en moins puissante et pourtant, elle m'épuise de plus en plus. C'est ce qui va me tuer oui, mais j'ai encore le choix: contre qui je déciderai de lancer mon sortilège final. Je pourrai courir me cacher à attendre la fin, mais ça me ne convient pas.
Nataara: Car vous voulez protéger Luvenis.
Zylpher: Oui.
Nataara: Je connais ça aussi, je suis prête à me sacrifier pour lui...*fait un signe de tête vers Kraggen*
Zylpher: Ce ne sera pas nécessaire.
Nataara: Je l'espère. Demain nous avons encore pas mal de chemin à parcourir, je vous guiderai, je connais bien cette citadelle. Reposez vous. *se relève*
Zylpher: Une dernière chose Nataara...
Nataara: Oui?
Zylpher: Elle ne doit jamais savoir ce qui s'est dit entre nous, mentez sur les propos, déformez, inventez, mais ne dites rien qui puisse lui faire regretter ma présence.
Nataara: Elle la regrettera, quoi qu'on fasse.
Zylpher: Promettez-le moi !
Nataara: Hm...C'est d'accord.

La druidesse rejoignit lentement Luvenis, elle changea difficilement son expression morose par un sourire artificiel dès qu'elle fut dans la vision de la démoniste.

Luvenis: Comment va t-il?
Nataara: Tout va pour le mieux, un petit coup de fatigue seulement.
Luvenis: Ah, je me suis inquiétée pour rien.
Nataara: C'est normal !
Luvenis: Merci encore, Nataara.
La druidesse acquiesça avant de continuer son chemin vers l'endroit où elle dormait, elle s'assit et soupira longuement.
Nataara: De rien...

Quelques dizaines de minutes passèrent. Un hurlement retentit venant troubler la tranquillité du petit groupe, il provenait de l'aile de couleur verte. Ils se réveillèrent et se réunirent, tous savaient la chose qui faisait ce bruit, ils étaient prêts à la combattre...

Volhkar: Bon, on fait quoi si jamais?!
Nataara: Le seul chemin encore possible c'est celui devant nous, le chemin du sang.
Volhkar: C'est très gai tout ça. Bon, ça va secouer.
Une silhouette s'approcha au loin, sa démarche n'était pas celle d'un mort-vivant, encore moins celle d'un humain. Une colère aigüe était perceptible dans le moindre de ses mouvements: le concierge était de retour avec une redoutable armée de collègues concierges avec lui, un balai dans les mains, un chiffon sur la tête.
Volhkar: Je m'occupe des petits larbins ! *disparait*
Nataara: Je pense que nous quatre on peut venir à bout de lui.
Luvenis: Zylpher le combattra seul !
Les regards de Nataara et du démoniste se croisèrent un bref instant.
Kraggen: Il est là !
Une douzaine de concierges déchainés attaqua le groupe, ils lancèrent une première offensive: le lancé facial de chiffons.
Nataara: Esquivez bien les projectiles !
Luvenis: Mais qu'est-ce qu'ils ont ceux-là?!
Concierge Idiot: Ouh moi ramener coupains !
Concierge: On en a marre de vous ! Vous avez vu dans l'aile couleur vomi?! C'est plein de sang partout, va encore falloir sortir les vampires pour nettoyer ce merdier !
Nataara: Que s'est-il passé?
Concierge: Déguerpissez d'ici ou on va vous chiffonner la gueule !
Nataara: Ohlala non, après on aura plus de visage !
Luvenis: *se passe la main sur la figure* Nataara...
Concierge: Lancez l'attaque !!
Kraggen: Regardez ! Derrière nous, il semble nous appeler?
Luvenis: Mais qui est-ce?!
Au loin...
Volhkar: *agite les bras dans tous les sens en sautillant* Venez par ici, bande de cons !
. . .
Luvenis: C'est peut-être un piège !
Nataara: Ou même pire, c'est peut-être un concierge !
Kraggen: Mais non, c'est Volhkar.
Nataara: Un concierge déguisé en Volhkar ! 
Luvenis: Non, personne n'aurait envie de lui ressembler !
Kraggen: T'as pas tord, c'est notre seule option alors...
Nataara: Vite vite vite ! *se transforme en ours* Monte sur mon dos Kraggen ! On ira plus vite !
Kraggen: Okay ! *s'exécute*
Luvenis: *regarde Zylpher d'un air songeur* Hum...

C'est ainsi que le quatuor s'écarta de la bataille qui faisait rage entre la première moitié de concierges et la seconde qui n'avaient pas encore compris qu'elles étaient alliées. Le groupe arriva donc à passer dans la fameuse aile de sang et déjà, il pouvait entendre d'étranges bruits provenant des pièces à venir...

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Créé le 13/06/2010 à 12:17:27 - Pas de modification

Le Cristal Chantant 
Chapitre 81 - L'Ombre Obscure 

C'est par une belle nuit d'hiver que cinq compagnons vont s'unir afin de triompher contre le mal absolu. Oh oui le mal ab-so-lu. Mais en vérité, ils ne savent pas s'il fait nuit, ni s'ils sont bien en hiver, ni même s'ils sont cinq...

Volhkar: Qu'y a t-il de ce coté là?
Nataara: Des créatures de la nuit, les pires de toutes. Une espèce ancienne terrée dans l'ombre de la nuit sombre aux soirs de pleine lune éclairée par les treize chandelles d'un lustre en cristal...
Volhkar: Ça suffit !
Nataara: Je me suis laissée emportée, désolée. J'ai juste réuni tous les mots qu'ils aiment utiliser dans leurs discours...
Volhkar: Qui ça "ils"?
Nataara: *recule de plusieurs pas en voyant Volhkar*
Volhkar: Hum?! Je ne suis pas bien coiffé?!
Nataara: C'est derrière vous !!
Une ombre s'approche de Volhkar.
Volhkar: *murmure* Ne faites aucun mouvement, surtout, restez calmes...*parle à voix haute* Qui êtes-vous?
Deux mains cachèrent la vision de Volhkar en recouvrant ses orbites vides.
???: Devinez !
Volhkar: Ah ah, vous voulez jouer à ce petit jeu...Hum...Maman?
???: Non !
Volhkar: Popa?
???: Non plus.
Volhkar: Vous me posez une colle.
???: Argh imbécile ! 
L'ombre se déplaça rapidement jusqu'au centre de la pièce, où deux autres vinrent la rejoindre. Puis trois individus apparurent...
Volhkar: Des elfes de sang?!
Keleseth: Imbécile ! Nous sommes les plus terrrrribles monstres de tout Azeroth et bien au-delà !
Valanar: Oh ça oui ! Nous avons fondé depuis des lustres déjà...
Nataara: Voyez, je vous l'avais dit !
Taldaram: Cessez d'interrompre Lord Valanar sale catin !
Valanar: Merci Prince Taldaram. Comme je le disais donc, Nous avons fondé depuis des lustres déjà notre propre culte de la nuit, nous sommes l'espèce la plus sombre que même des chandelles ne pourraient éclairer. La lune a prédit votre arrivée le treize de ce mois-ci, une nuit absolue d'hiver vous vous confronterez au Mal et périrez tel du cristal qu'on broie sous notre pied. *fait un signe de main vers Keleseth*
Keleseth: Voyez ma puissance mortels !! *pose un cristal par terre* Ca, c'est vous ! *écrase le minerai d'un coup de pied, mais ce dernier reste intact*
Taldaram: Keleseth ! *aide son ami à casser le cristal* Ouch ! Je me suis fait mal au pied...
Volhkar: C'est ça les impitoyables créatures de la nuit?
Keleseth: Imbécile !
Valanar: Nous sommes les plus imprévisibles et nocturnes chasseurs. Vous êtes traqués dorénavant par notre culte: les saiyens !
Taldaram: *chuchote à Valanar* Non, rappelles-toi que ce nom nous avait été refusé car on ne voulait pas faire d'histoire avec un certain monsieur Toriyama.
Valanar: *murmure* Hum oui exact...
Volhkar: Vous allez accoucher? J'ai pas que ça à faire d'écouter des pitoyables elfes de sang !
Valanar: Nous sommes les San'layn ! Et nous ne sommes pas des elfes de sang, mais de puissants vampires !
Volhkar: Oh ça y est, ça recommence... 
Keleseth: Imbécile ! 
Volhkar: *se retourne vers le groupe* Vous inquiétez pas, ce ne sont que des elfes prépubères se prenant pour des suceurs de sang, j'ai déjà vu ça avant !
Valanar: Nous sommes des véritables vampires !
Volhkar: Ça reste à prouver...
Valanar: Nous avons un préfixe à notre nom pour montrer notre grandeur dans la hiérarchie de la noblesse, et par dessus tout, nous buvons du sang !
Keleseth: *se désaltère grâce à une fiole remplie d'un liquide rougeâtre*
Nataara: Il faut faire attention ! Ils sont dangereux !
Volhkar: Ok, alors si vous êtes des "vrais vampires", voyons voir...ça ! Ingénierie de Volhkar à l'attaque ! 
Le réprouvé balança une petite grenade qui explosa en éclairant la pièce de puissants rayons solaires.
Taldaram: Argh la lumière ! *se cache les yeux*
Volhkar: Ça ne vous fait rien?!!
Valanar: Si, la lumière du jour dévoile notre véritable nature, regardez notre peau comme elle brille !!
Volhkar: C'est pas des vampires ça?!
Keleseth: Imbécile ! Bien sur que si !
Luvenis: Arrivera t-on à les vaincre?
Valanar: Vous n'avez d'autres choix que de vous rendre ! 
Volhkar: Bof...non...Pas trop envie.
Taldaram: Alors vous subirez notre assaut vampiresque ! Keleseth en avant !
Le prince se téléporta derrière Kraggen et pressa ses dents sur le cou de celui-ci en faisant mine d'aspirer.
Kraggen: Hey !! *se débat*
Keleseth: Je t'ai mordu ! T'es un vampire maintenant !
Kraggen: C'est dégoutant ! Il m'a fait un suçon ! *essuie la salive*
Keleseth: Imbécile tu es un des nôtres à présent !
Taldaram: *balance ses bras d'avant en arrière* Il est des nô-o-treuh.
Volhkar: C'est bien pire que je ne l'aurai imaginé. Ces trois-là sont gravement atteint par la Twillightite aigue.
Luvenis: Que peut-on faire?
Volhkar: L'épidémie s'était déjà amorcée il y a quelques temps au sein de Lune d'Argent, au début, les forces de défenses ont cru à une mauvaise plaisanterie, jusqu'à ce qu'un jour une elfe de sang à moitié dénudée s'était jeté sur Thrall pour le mordre durant une de ses expédition aux Tarides.
Kraggen: C'était Jaina Portvaillant, rien à voir avec un vampire !
Volhkar: Ah bon?! Oui bon ça ne change rien à l'histoire. Après ça, l'alerte à été sonné dans toutes les grandes villes d'Azeroth. Mais c'était déjà trop tard, Lune d'Argent était infestée de ces immondices que même la lumière du jour ne pouvait repousser.
Nataara: Qu'ont-ils fait alors?
Volhkar: Le dernier espoir résidait dans une ancienne prophétie disant qu'à chaque génération une fille était l'élue afin de vaincre les vampires. Nous avons donc cherché cette fille et nous l'avons lâché dans une ruelle de la capitale elfique, la carnage commença alors et plus du tiers de la population d'elfes de sang a succombée. Peu de temps après, Arthas passa par la capitale et les autorités de Lune d'Argent firent passer la baisse énorme de la population pour un acte du Fléau, mais il n'en est rien...
Valanar: Oui bon, on pourrait revenir à nous? C'est quand même nous qui sommes les princes vampires ! Rien à voir avec ces vermines qu'on peut laisser derrière nous !
Nataara: Fermez-la !
Volhkar: Il dit pourtant vrai, l'élue est devenue folle et a été internée dans l'hôpital psychiatrique dans les contreforts de Hautebrande. Mais de toute façon, aucun pieu ne peut venir à bout de ces trois là.
Valanar: Tout à fait !
Volhkar: Je n'ai pas d'autre choix. Éradication !
Le seigneur réprouvé sorti une carabine à répétition qu'il actionna devant les trois vampires. Ces derniers furent propulsés en arrière par la puissance de feu de l'arme. Il tira jusqu'à ce que sa carabine n'ait plus de munition, puis la jeta par terre. Les trois princes gisaient par terre, apparemment morts...
Volhkar: Et voila le travail !
Nataara: Impressionnant...
Zylpher: Vite, il faut continuer. *marche vers le couloir que protégeaient les princes* 
Luvenis: Je vous suis !
Volhkar: *s'arrête devant la petite fiole laissée par Keleseth, la prend puis lèche le fond* Hum...Ketchup !
Et le groupe repartit, la distance entre lui et le Roi-Liche se rétrécissait de minute en minute, mais il n'avait plus beaucoup de temps...

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Créé le 15/06/2010 à 20:12:10 - Pas de modification

Le Cristal Chantant 
Chapitre 82 - Souffrance 


La défaite des "princes vampires" avait amenée leur "reine vampire" à se cacher derrière une porte aux allures vampirique. C'est une nouvelle bataille vampiresque qui allait commencer et pendant que Volhkar, Kraggen et Nataara tentèrent de trouver un moyen pour dégager le passage, Zylpher et Luvenis s'étaient éloigné du groupe...

Luvenis: Vous vouliez me dire quelque chose Zylpher?
Zylpher: Je n'ai plus beaucoup de temps. Ça vous paraitra sans doute précipité, mais...
Le démoniste plongea sa main dans une de ses poches et en ressortit une petite boite qu'il tendit avec hésitation vers Luvenis.
Zylpher: Je tenais à vous offrir ceci. Prenez.
Luvenis regarda longuement l'étrange conteneur, mais malgré la surprise que suscitait un présent de l'elfe, elle l'accepta en prenant la boite et l'ouvrit: c'était une bague. L'anneau, d'un noir brillant, était fait en onyx et une petite émeraude était enchâssée dedans, la jeune femme pouvait voir son reflet dedans malgré la transparence de la pierre.
Luvenis: Elle est magnifique ! Mais;..Pourquoi ?
Zylpher: Je serai toujours auprès de vous, vous ne m'oublierez pas.
Luvenis: Merci beaucoup Zylpher !
Zylpher: C'est moi qui vous doit des remerciements, sans vous je serai déjà mort dans la forêt du chant de cristal.
Luvenis: C'était normal de vous avoir secouru. Vous m'êtes bien plus de fois venu en aide: souvenez vous avec Vanarhost !
Zylpher: Je ne l'ai jamais aimé...
Luvenis: En tout cas, merci. 
Zylpher: Il ne faut pas trainer, la porte sera bientôt ouverte.
Luvenis: Pourquoi ne l'ouvrez-vous pas avec vos pouvoirs?
Zylpher: Je les préserve, je n'ai pas envie de m'épuiser complètement à cause d'une porte ! *sourit*
Luvenis: Oui, c'est sur !
Une explosion retentit. 
Volhkar: Ingénieur Volhkar à trouvé la solution à ce petit contretemps ! 
Une seconde explosion fit trembler les murs, le petit portillon délimitant le territoire de Lana'Thel implosa de toute part.
Volhkar: Victoire à l'ingénierie Volhkarienne !
Nataara: On aurait pu aussi euh...passer par dessus?
Le réprouvé fixa l'elfe en grimaçant.
Nataara: Tu sais, avec un enjambement...
Volhkar: Stop ! Vous me dégoutez avec vos "enjambements" !
Nataara: Mais je..
Volhkar: La ferme ! Je ne veux plus rien entendre !
Nataara: Je disais juste que...
Volhkar: LA LA LA LA LA !
Nataara: *parle plus fort* On aurait pu garder ces explosifs pour...
Le seigneur réprouvé appuya ses paumes contre ses oreilles qu'il n'avait plus et chanta à tue-tête en s'éloignant de la druidesse.
Nataara: ...pour plus tard.
Kraggen: On doit le suivre?
Nataara: Aucune idée...
Quelques minutes après...
Volhkar: Hey les elfes ! Venez voir ça comment c'est étrangement bizarre !

Le quatuor elfique rappliqua aussitôt au pied du macabé qui était bouche bée devant une sorte de...

Lana'Thel: Mouhahaha ! Je suis Lana'thel !
Volhkar: Ouah...C'est vraiment trop...trop...trop...
Lana'Thel: *bombe le torse fièrement*
Volhkar: Trop...C'est trop quoi...
Lana'Thel: C'est toi qui est de trop ! Mouhaha !
Volhkar: Bon allez, t'es un vampire j'imagine, alors vas-y, fais ton petit discours qu'on en finisse vite.
Lana'Thel: Je ne suis pas un vampire ordinaire ! Je suis celle, la seule et l'unique, qui a crée les vampires ! Oui tout à fait, c'est ma progéniture et pourtant, avec tous ces enfants, je garde un corps svelte et sexy, un mot: liposuccion. Je maitrise dans tous les domaines la succion, après tout, je suis la reine !
Nataara: Impossible ! 
Volhkar: Oh non, c'est reparti...
Lana'Thel: Comment?! Y a t-il une âme assez folle pour s'opposer à ma domination?
Nataara: Moi ! *avance de plusieurs pas* Et c'est pas une grosse dinde qui va m'impressionner !
Lana'Thel: Comment?! La seule chose que tu va sucer c'est les tulipes ! Et par la racine mégère !
Nataara: Ah ah ! Et ça se croit forte ! J'ai eu plus de six cent de compagnons différents, de chaque race de chaque âge et des trois sexes ! Je copulais déjà avec plusieurs partenaires en même temps quand tu n'étais encore qu'une vierge dénaturée priant pour son salut !
Lana'Thel: Peut-être, mais moi, j'ai inventé Edward !
Nataara: Edward?
Lana'Thel: Eh oui ! Je choisi n'importe qui, je le fais devenir vampire et j'écris des romans sur mes fantasmes avec !
Nataara: "tain...Elle m'a battu là...
Lana'Thal: Ha aha ah ! Et je distribue cette offrande à toutes les minipouf dans le monde !! Voyez mon courroux s'accomplir ! Votre fin est imminente, mais qui vais-je choisir pour être la nouvelle vedette vampirique?! Hum...voyons voir ce qu'on a là ! *fixe Kraggen*
Nataara: Il est à moi celui-ci ! 
Lana'Thel: Ça ne fait rien ! Ce n'est pas lui que je souhaite de toute façon...*épie Zylpher de haut en bas avec avidité*
Luvenis: *se met entre les deux* Gardez vos regards pervers loin de lui !
Volhkar: Et moi, je compte non?
Lana'Thel: Houla non, je crois que même le meilleur nécromancien n'arrivait à vous rendre séduisant !
Nataara: Dis ton vrai nom grognasse !
Lana'Thel: J'ai beaucoup de noms ! Je suis un peu comme, comme Cendrillon !
Nataara: Elle n'a qu'un nom.
Lana'Thel: Lequel?
Nataara: Beh...Cendrillon?
Lana'Thel: Ah ah ! Tu es si naïve ma jeune enfant !
Volhkar: Trêve de plaisanterie ! Rends-toi et tu auras une mort digne ! 
Lana'Thel: D'accord.
Volhkar: Pardon?!
Lana'Thel: J'ai dis d'accord, je me rend ! Mais seulement si vous me donnait un des deux elfes ici présents !
Nataara: Vous ne toucherez pas à un cil de Kraggen !
Volhkar: Bon prenez Zylpher alors !
???: Non ! Il est à moi ! A MOI SEUL !! 
Lana'Thel: Bon je vous laisse !
Une énorme silhouette courut à vive allure, il était derrière Lana'Thel mais la vampire, effrayée, s'envola jusqu'à être en sécurité dans les hauteurs.
Kraggen: Encore?!
Nataara: Fuyez !!

Il battirent en retraite mais malgré ça, Kruhorn continuait toujours à gagner du terrain sur eux. Ils n'auraient jamais le temps de se mettre à l'abri...Ils quittèrent la pièce de Lana'Thel pour se diriger vers celle des princes mais au couloir entre les deux, Zylpher s'arrêta brusquement et fit volte-face à l'animal qui n'était plus qu'à une centaine de mètres. Luvenis remarqua son absence à ses cotés et fit demi-tour elle aussi, mais avant d'avoir pu rejoindre le démoniste, celui-ci dressa une barrière magique. Luvenis pouvait voir Zylpher, qui était juste devant elle, à cinq mètres. La barrière semblait fine, mais sa puissance parvenait aisement à empêcher la femme de continuer. Le démoniste lança plusieurs sortilèges à l'encontre du worgen, il les esquiva aisement, bien que sa progression fut ralentie.
Luvenis: Zylpher ! Que faites-vous?!
Zylpher: Mon devoir, rien de plus. Il me veut? Alors qu'il vienne.
Luvenis: Laissez-moi vous aider !
Zylpher: Non. J'y ai beaucoup songé. C'est comme ça que cela doit se passer.
Luvenis: Ensemble, on peut le vaincre j'en suis sûre ! Laissez-moi vous rejoindre !
Zylpher: Non. Laissez-moi maintenant, partez. J'ai besoin de concentration.
Luvenis: Ne faites pas ça ! Zylpher !!
L'elfe ferma les yeux et leva lentement les mains. Les maléfices fusaient de toute part dans un déchainement d'éclairs noirs. L'agilité de Kruhorn n'était pas suffisante et un bon nombre de sortilèges lui brulèrent la peau, d'autres encore vinrent l'écorcher jusqu'au sang. Mais il continua, ne ralentissant pas la cadence, il s'élança, chaque bond semblait être plus douloureux que le précédent. Le démoniste finit par perdre l'équilibre et retomba à genou, Luvenis savait ce que ça représentait, mais il se passa une chose dont elle ne s'était pas attendue: une énorme boule d'énergie commença à se former au dessus du démoniste. Luvenis pouvait ressentir la puissance arcanique émanant de celle-ci. Elle semblait drainer la magie elle-même hors du corps de Zylpher, il s'affaiblissait de seconde en seconde à une vitesse démentielle. 
Luvenis: Zylpher ! Laissez-moi vous aider !
Zylpher: Aidez-moi, en vous sauvant, Dame Luvenis.
Dans un fracas assourdissant, la barrière qui maintenait Luvenis écartée de ce déferlement magique se brisa en mille cristaux restant en suspension dans l'air. La femme profita de cet instant pour courir rejoindre Zylpher. Le démoniste tendit la main vers Luvenis mais au moment où ses doigts frôlèrent les siens, le corps entier de Zylpher s'évapora jusqu'à être totalement aspiré par la sphère qui grossissait de plus en plus, les éclairs en jaillissant devenaient de plus en plus menaçant. Luvenis restait là, à regarder l'intense lumière quand elle sentit une main se poser sur son épaule et la pousser violemment vers l'arrière.
Nataara: Il faut nous en aller maintenant !
Luvenis: Je dois rester auprès de lui, il le faut.
Nataara: On ne peut plus rien faire ! Venez vite !!
La druidesse tenta de trainer avec force la démoniste, mais celle-ci se débattit et retourna auprès de la sphère qui commençait étrangement à rétrécir, tout en devenant encore plus lumineuse.
Luvenis: Je dois rester ! Je dois rester !!
Nataara: Ce n'est pas Zylpher ! C'est une masse d'énergie prête à exploser ! Il faut nous mettre à l'abri !
Luvenis: Il le voulait, je sais qu'il est là.
Nataara: Zylpher est mort !
Ses mots résonnèrent dans l'esprit de Luvenis, ils se bousculèrent jusqu'à y laisser un grand vide. Ils n'avaient plus de sens, plus aucun tant qu'ils étaient ensemble. La sphère allait bientôt atteindre son intensité maximale, des puissances instables s'en échappaient...

 

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Créé le 20/06/2010 à 03:58:52 - Modifié le 20/06/2010 à 04:11:17

Le Cristal Chantant 
Chapitre 83 - Visions Perdues 

Luvenis ouvrit un œil, elle s'était assoupi sur un vieux matelas troué dans une petite pièce étroite. Elle se leva en s'étirant longuement les bras et alla ouvrir les volets obstruants les fenêtres. La nuit avait cessé, le soleil pointant à l'horizon éclairait la ruelle en fins rayons de lumière. Elle se trouvait dans une petite auberge de Lune d'Argent, celle qu'on disait "pour les moins aisés", mais il y avait quelque chose qui n'allait pas avec le souvenir qu'elle avait de la ville: cette auberge avait été complètement détruite lors du passage d'Arthas.

Elle descendit l'escalier aux marches glissantes et bancales et s'écroula sur le comptoir devant elle. Elle demeurait là, la tête entre ses bras en laissant échapper par murmures des mots qui allaient, espérait-elle, lui faire retrouver la mémoire. Elle se perdit dans les songes jusqu'à ce qu'une main viennent se poser sur ses cheveux...
???: Mademoiselle?
Luvenis sursauta et repoussa d'un geste craintif la main: elle appartenait à la gérante de l'auberge. Cette dernière la regardait étrangement, presque avec peur...
Luvenis: Je suis confuse. J'ai très mal dormi.
Gérante: Oh non, c'est mes matelas qui ne sont pas à votre aise? Ou bien est-ce cette odeur?!
Luvenis: Non ! J'ai fait de mauvais rêves, et je ne suis pas certaine de m'être réveillée...
Gérante: Ah, contre ça, j'ai ce qu'il vous faut !
L'aubergiste débouchonna une bouteille d'hydromel laissée dans un placard à la porte désarticulée et en servit tout une cruche à la démoniste.
Luvenis: Merci, je ne pense pas que...
Gérante: Buvez ! Ça ne peut vous faire que du bien !
L'elfe regarda brièvement le visage de la gérante: elle avait l'air vraiment inquiète, sans doute le respect envers le client qui était un des principes de la maison. Elle remplit un verre avec l'alcool et le but d'un trait, puis elle le reposa sur le comptoir.
Gérante: Quel charmant garçon !
Luvenis: Pardon?
Gérante: Il vous a accompagnée ici hier au soir, c'est même lui qui a payé. C'est un charmant garçon.
Luvenis: Qui était-il?
Gérante: Je n'en sais rien, je ne l'avais jamais vu auparavant. Il ne doit pas être de la capitale.
Luvenis: Comment était-il?! Vous a t-il dit son nom?
Gérante: Non, il a juste payé et vous a déposé ici. Vous ne semblez pas en forme. C'est possible que vous ne le connaissiez pas.
Luvenis: Blond, cheveux longs, peau claire ?
L'aubergiste ricana.
Gérante: Nous sommes à Lune d'Argent ma chère, sachez que ce n'est pas les clients de ce profil qui manquent. D'ailleurs j'aimerais bien qu'à l'avenir on arrête de croire à ce stéréotype bidon: mieux vaut un mâle brun avec les cheveux courts. Enfin après je dis ça, mais vous savez...
La démoniste ne l'écoutait plus à présent, non pas que ce qu'elle racontait n'était pour elle qu'ineptie, mais il y avait une voix lui murmurant en langue elfique des paroles incompréhensibles. Elles se rapprochaient d'elle, jusqu'à devenir hurlements et déchainement de colère.
"Tu l'as tué de sang froid. Meurtrière en qui ton reflet ne cessera de trancher. Ta punition sera pour l'avoir regardé mourir sans avoir rien fait."
Luvenis: Arrêtez-ça !
L'elfe ferma les yeux et se colla les paumes contre son crâne. Tout était si douloureux maintenant...
Gérante: Navrée, je me suis égarée.
Luvenis: Je...Je dois m'en aller.
Gérante: Dois-je comprendre que vous ne reviendrez plus?
Luvenis: C'est probable oui.
La démoniste sortit en toute hâte, la gérante en profita pour laver la seule choppe utilisée en marmonnant d'un ton triste.
Gérante: C'est idiot ! Juste pour une affaire de préférence masculine...
. . .
A la citadelle de glace, dans le même temps, dans une autre réalité...
Nataara: Viens ! On ne peut plus rien maintenant ! Il faut sauver nos vies !
Le regard de Luvenis se fixa en direction de la sphère arcanique. Il était vide...
Nataara: Si tu ne veux pas coopérer, alors je vais devoir utiliser la force ! 
Nataara se transforma en félin et pris la démoniste sur son dos. Elle courut à vive allure en direction du croisement des ailes, là où attendait le reste du groupe. Une explosion retentit alors, suivie d'un grondement sourd et de plusieurs fracas: le couloir était en train de s'écrouler, Nataara n'eut pas le temps de lancer un regard en arrière, elle pouvait sentir l'onde brulante de la déflagration, elle redoubla de vitesse et put s'en sortir sans dégât apparent. Le chemin était inaccessible à présent, il ne restait plus qu'une seule voie possible que le groupe n'avait pas encore totalement exploré: l'aile bleue.
. . .
La démoniste erra dans les ruelles de la capitale, dans l'espoir de retrouver celui qu'elle cherchait, même si elle n'était plus persuadée de savoir qui était cette personne. Elle prit un enchainement de chemins hasardeux et vit au loin un elfe de sang qui semblait correspondre à ses attentes...Elle alla vers lui sans brusquerie et l'interpella.
Luvenis: Hé toi !
Pris de surprise, l'individu sursauta avant de lancer un regard furieux vers la démoniste.
???: Mais qu'est-ce qui te prends de faire peur aux gens?!
Luvenis: *adresse un large sourire à l'elfe*
???: Et ça te fait rire en plus?!
Luvenis: Zylpher !
???: Moi c'est Azrahen. Bon maintenant qu'on a fait connaissance Zylpher, tu seras gentille de me laisser finir ma dispute avec l'autre?
Luvenis: Non, je suis Luvenis et je cherche Zylpher.
Azrahen: Je ne suis pas Zylpher, tu t'es trompée. N'insistes pas !
Luvenis: Mais alors...
Les voix dans sa tête reprirent de plus belle. Sa vision sembla devenir floue et la douleur de plus en plus intense.
"Tu ne l'as pas sauvé dans le futur, comment y arriverais-tu dans le passé?"
. . .
Kraggen: Elle reprend conscience !
Luvenis se réveilla enfin, Nataara et Kraggen étaient devant elle en la regardant comme une bête de foire. Elle avait mal à de nombreux endroits, mais ce n'était rien. Elle se releva avec l'appui du paladin et scruta les alentours: Volhkar était assis un peu plus loin, en train de s'amuser à disséquer un rat mort-vivant, et rien.
Nataara: Ça va aller? J'ai bien cru qu'on aller y passer toute les deux !
Luvenis: Et Zylpher?
La druidesse secoua la tête.
Luvenis: Je l'ai tué.

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Créé le 25/06/2010 à 12:59:57 - Pas de modification

Le Cristal Chantant 
Chapitre 84 - Kruhorn 

Quelques années auparavant, Lordearon. Un enfant se faisait attacher par des chaines à la clôture d'un enclos à bovin. Aujourd'hui, c'est une bête sanguinaire qui ne désire que la mort de tous ses adversaires. Je vais vous raconter une histoire poignante. Tout a commencé dans cette ferme donc, quelques hectares de terre battue où gambadait joyeusement un jeune garçon dans les hauts épis de blé, j'ai toujours dis que cette scène était cliché, m'enfin continuons...

Et c'est alors qu'il senti quelque chose et bien que le troupeau de moutons n'était pas loin, il savait que ça ne provenait pas d'eux. Il se mit à courir et voila le plus triste: il piétina sauvagement dans sa course un grand nombre d'épis de blé, le monstre était né. Il criait beaucoup, ce qui permit à son père de le détecter tel un gros radar sonore, son père se posta à la fin d'une rangée de pâquerettes (faut bien les nourrir les vaches aussi) et attendait. Les hurlements de son fils se rapprochaient et il apparut devant lui en traversant un champs d'asperges. Il y avait quelque chose de pas net dans sa démarche...
Père: Ce n'est pas normal tout ça.Il se rappela tout de même qu'il avait pris sa fourche préférée. La distance entre lui et son fils se réduisait se secondes en secondes quand soudain...
Kruhorn: Papa !
Père: Ça suffit !
Et d'un coup, il assomma d'un coup de fourche dans la tête son fils et le ramena à la maison: l'enclos. Pour y être attaché.
Père: Elles sont neuves, je viens juste de les acheter chez l'épicier du coin.
Et il revint chez lui, avec sa femme, là où ils eurent une petite conversation.
Mère: Mais qu'est-ce qui t'as pris de l'attacher?
Père: Il m'a agressé. J'ai bien cru qu'il allait même me mordre !
Mère: Comme c'est embêtant.
Père: Il a écrasé du blé, des asperges et des asticots. Ça ne devient plus possible, va falloir envisager l'idée que notre fils est possédé par Sargeras.
Mère: Oh non, pas Sargeras !
Père: Kil'Jaeden.
Mère: Ah, c'est mieux.
Père: Je ne sais pas quoi faire.
Mère: Il faut appeler un exorciste !
Père: Pour quoi faire? Il va nous faire payer une fortune juste pour mouiller avec son eau du robinet notre fils.
Mère: Oui beh s'il pouvait faire trempette avec notre fils, ça lui remettra peut-être les idées claires.
Père: Mais c'est terrible ce que tu dis là. On a plus assez d'argent, tu comprends pas ça grognasse? 
Mère: Mais, ce que tu as gagné avec les bénéfices dû à la non-nutrition de Jacob par rapport à l'expansion notre nouveau champ de patates?
La femme désigna un squelette, assis à la table du salon.
Père: J'ai tout dépensé dans une chaine, avec option menottes intégrées. Nous sommes fauchés et les pertes engendrées par l'écrasement de nos économies pourraient être fatales, nous n'avons qu'une seule solution...
Mère: Mangeons notre fils !
Père: De quoi?
Mère: Je dis ça comme ça...

Le lendemain, un vieil homme arrivait devant la porte, son habit, une robe longue et noire, descendait jusqu'à ses chevilles velues et il portait à son cou une sorte de croix...
Mère: Oh Monsieur le prêtre ! Je suis si ravie de vous voir aussi rapidement.
Prêtre: Ma chère Lucette, sachez que le Seigneur est aussi ravi de rendre service.
Père: Mon Père !
Prêtre: Appelez moi Dudule. Où est le garçon?
Père: Dans le jardin, j'ai dû l'attacher à l'enclos pour ne pas qu'il...enfin..
Dudule: Nul besoin d'explication, c'est la procédure habituelle. Conduisez-moi à lui.
Ils se tinrent devant la fenêtre du salon donnant directement sur le jardin.
Père: Il dort paisiblement...
Dudule: je vais aller le voir sans le réveiller, soyez surs que le Seigneur saura le sauver.
Quelques minutes plus tard, il revint...
Dudule: J'en ai fini pour le moment.
Père: Mais pourquoi lui avoir enlevé son haut et déchiré son pantalon?
Dudule: Ça fait un peu sauvage, pensez à Hulk !
Mère: Owi Hulk le tout-vert, j'adoore ! 
Dudule: Parfait, je reviendrai ce soir, d'ici là, ne le touchez pas !
Mère: Très bien monsieur Dudule.
Dudule: C'est Hulk qui achète un nouveau plastron, mais en sortant du magasin son plastron s'accroche à un grillage, il s'aperçoit du drame et dit: "Putain j'suis vert !"
Mère: Ha ha ah ah ! Vous êtes pas possible mon père ! *rigole à en pleurer*
Dudule: Bien, à ce soir !
Le prêtre s'en alla et le père regarda son fils par la fenêtre...
Père: Il remue les bras.
Mère: *ton psychotique* Alors faut lui couper !!
Père: Allons chérie, nous n'allons pas manger notre fils.
Mère: Que peut-on faire alors?
Père: Nous pouvons encore aller lui parler.
Mère: Et l'engraisser pour qu'il soit un tendre garnement !
Père: Oui, il faut le nourrir et l'abreuver.
La femme montra deux seaux, un rempli d'eau, l'autre rempli de viscères animales.
Père: C'est quoi ça?!
Mère: Je l'ai éventré moi-même avec un taille-crayon, il n'a pas souffert.
Père: De qui?
Mère: Brutus voyons ! *ricane fièrement*
Père: Tu as tué notre chien de troupeau sombre conne !
Mère: Oh non, pas comme le dernier !
Père: Va falloir en racheter un autre maintenant. J'en ai marre de toi, si j'avais su que la gente féminine était aussi con j'aurai fini à l'Église comme Dudule. Mais pour le moment, je vais voir mon fils auquel je tiens !
Mère: N'oublies pas les seaux.
Père: Et toi sèches tes yeux, s'il voit que t'as attrapé un fou rire alors qu'il est dans la mouise, il pourrait mal le prendre.
Mère: Oui désolée, jamais plus je ne rirai comme une dinde.
Elle se passa rapidement la manche sur les yeux et les deux parents allèrent au jardin où l'homme déposa les deux seaux à coté de Kruhorn. Puis s'en alla avec sa conne de femme. Le soir arriva, et le prêtre revint. Mais il ne constata aucune amélioration, ni même une dégradation dans le comportement de l'enfant, en revanche, il ne pouvait pas dire la même chose de la mère, qui elle grimpait au plafond en poussant des hurlements gutturaux, la conclusion du pasteur se fit claire: dépression.

Tout allait bien, les jours se suivaient...enfin les deux prochains, car au soir du deuxième jour, l'enfant recommençait ses hurlements, la père crut tout d'abord à une rechute de sa femme, mais non, c'était évident et voila que le démon qui possédait son fils allait ressurgir. Il appela donc le père Dudule, qui le calma à coup de pierre dans la gueule, ce n'est que la version rapportée par le curé...Et le lendemain matin, la mère découvrit son fils plein de blessure.
Mère: Aujourd'hui, je vais aller huiler mon garçon !
Et elle repartit vers son fils et l'imbiba d'huile en lui faisant croire que c'était de l'eau. Puis elle s'en alla une fois sa connerie achevée, et le soir...
Père: Que mange t-on pour diner?
Mère: Je n'ai rien préparé !
Père: Pardon?
Mère: On va manger notre fils ! Je l'ai huilé ce matin, puis je l'ai laissé mijoter. Il est prêt à être mis au four maintenant !
Père: Bon ça suffit, je vais exorciser Kil'Jaeden moi même s'il le faut !

Le père quitta le salon et se dirigea vers l'enclos en faisant un détour par l'atelier où il prit son fusil de chasse préféré (le seul qu'il avait en fait). Mais l'huile avait permis au dernier moment à Kruhorn de se libérer des liens et arracher la tronche de son père. Puis il rentra dans la maison et monta les étages -je parle bien de Kruhorn, pas du père décapité-, sa mère était agenouillée, en train de prier...
Mère: *pense à voix haute* Quelle cruche, si seulement j'avais fait mon baptême.
Et c'est à cause de ça qu'elle mourut elle aussi. C'est une fin tragique et surement trop trop décalée pour être lue de tous, c'est pourquoi je pose un avertissement: à toutes les âmes sensibles,ne lisez pas ce texte. Abstenez vous et aller plutôt lire l'original qui est rigolo: 
http://rp.azrelia.fr/xazhunaar/index.php?page=jrn&ctg=260 .

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Créé le 30/06/2010 à 00:12:26 - Pas de modification
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