Klow
Race: Tauren
Classe: Guerrier
Niveau: 81
Serveur: Conseil des Ombres
Jeu: World of Warcraft
Etat: Termin
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La branche craqua dans un bruit sec puis alla rejoindre ses semblables dans le feu qu’entretenais le tauren. Seul îlot de lumière au milieu de cet océan de ténèbres qui était arrivé avec la nuit.

Une balafre luisante comme une braise apparaissait sur le côté de son visage.

Il tisonnas un peu le feu à l’aide d’une autre branche puis il sorti une carte d’une sacoche et commença à l’étudier à la lueur du feu.

 

J’avait parcouru Nagrand dans tous les sens, et où que je sois la boussole me ramener toujours ici : « Oshun’Gun » la montagne de diamant. Quand à la chaîne, les bruits se faisaient plus distincts. Ca ne pouvait être que là dedans qu’ils se trouvaient. La fin d’une poursuite, la fin d’une promesse … la libération ? Toujours ressasser le même sujet dans sa tête ça peut vous rendre fou ou presque. Cette histoire commençait de plus en plus à me peser ; certes je ne devais pas baisser les bras, ils n’avaient pas mérité de finir leurs vies dans les mains de la légion et je l’avais promis à l’ancêtre. Mais je commençais à en avoir assez, des zones d’ombres étaient apparues, des histoires liées aux elfes de sang rescapés assoiffés de pouvoir qui avaient pactiser avec des démons et en plus je devais supporter les ordres d’un esprit coléreux. Comme j’aimerais tout laisser tomber et vivre simplement …

 

Juste explorer ces contrées, travaillant de ci de là pour me gagner un peu d’argent et surtout vivre tranquille avec les pirates.

 

Hum ? Les animaux se sont tus. Pourquoi ?

 

Le tauren saisit son épée et se relève en scrutant les ténèbres qui l’entourent. Un bruit d’herbe froissait provenant dans son dos le fait se retourner et il assiste alors à l’arrivé d’une créature qu’il connaît bien. Un félin au pelage noir comme la nuit avec deux bandes blanches sur les flancs est en train de rentrer dans le cercle de lumière du feu de camp d’une démarche souple. Les yeux et les griffes de l’animal rougeoient avec l’intensité du métal en fusion, et l’animal s’assoit dans l’herbe en regardant le tauren droit dans les yeux par delà les flammes du feu.

Celui-ci pousse un léger soupir est commence à se détendre quand soudain une légère brise passagère se lève et agite les poils de l’animal. A cette vue le tauren est pris d’un hoquet de surprise et reprends de nouveau fermement son arme en main.

 

- Tu es vraiment belle et bien vivant alors … ou tout du moins ton enveloppe physique … Tu as eu suffisamment de temps pour la refaire ? Ce que je n’ai vu ce jour là n’était qu’une illusion ? Ou le coup n’était t’il pas aussi fatal qu’il n’y paraissait pour quelque chose comme toi ? Qu’importe ! Le vent ne trompe pas, il a agité ton pelage, tu es bien là devant moi.

Le tauren pointe son épée vers l’animal.

- J’ai eu plus que le temps nécessaire pour remarquer que les intempéries ou les phénomènes naturels autres que la surface du sol ou les objets n’influençait en rien ton ancienne forme.

L’esprit qui avait été scindé et de nouveau complet ?

Les deux êtres se regardent fixement sans sourciller.

Comme je le pensais. Alors tu dois tout savoir de ce qui est arriver depuis ?

Le tauren frémit légèrement quand une voix proche du feulement semble sortir de la bouche de l’animal. Pourtant la mâchoire de ce dernier n’a pas bougé le moins du monde comme le reste de son corps.

- Oui mais autre chose faire. Temps venu ! Rentrer de suite dans Oshun’gun accomplir ce que toi venu faire.

- Non !

Un sentiment de surprise traverse le visage de l’animal avant que celui-ci reprenne de nouveau son ‘‘masque’’ impénétrable.

- Pourquoi ?

- Tu ose me demandais pourquoi alors que tu sais parfaitement la réponse. Si tu veux l’ignorer alors je vais te la rappeler. Parce qu’il est inutile de croire que je vais rentrer là dedans seul. Si c’est bien là où ils sont alors ça m’étonnerait qu’ils soient laissés sans surveillance. Pas avec tout le mal qu’ils se sont donnés pour les avoir ! Alors pour cette fois on le fera à ma manière !

- Moi dire toi rentrer maintenant. Les babines du félin commencent à se retrousser dans un léger feulement de colère.

- Et je refuse ! Ce n’est pas en partant au casse pipe que cela changera quelque chose ! Mort je ne leur serait d’aucuns secours !

Le félin rugit en bondissant vers le tauren, pour ne rencontrer que le plat de la lame de son adversaire qui le repousse et l’envoie rouler dans l’herbe.

- Tu veux te battre ?! Moi aussi ça tombe bien !!

Tout en hurlant le tauren abat son épée vers l’animal, mais ce dernier esquive le coup en bondissant de côté, puis saute de nouveau vers le tauren, qui l’évite en effectuant une roulade vers l’avant et se relève en posture de combat.

- J’en ai assez de cette histoire !! J’en ai assez de ces manigances !! Pourquoi des démons ont-ils attaqués et enlevés les membres d’un paisible clan de tauren !! Qu’est ce qu’ils lient cet acte à des survivants elfes de sang !! Et en quoi résoudre les meurtres de druides du cercle aide t’il dans cette histoire !!

Le félin court vers le tauren et tente de la griffer sur les flancs lorsque la lame de l’épée qui arrive en sifflant vers sa tête l’oblige à se replier pour attendre la prochaine ouverture.

- Et maintenant que je suis arrivé au bout de ce putain de voyage infernale, tu veux que je me jette dans la gueule du loup !! Hors de question !! Cette fois ça se passera comme je l’aurais décidé !!

Le félin en feintant parvient alors à atteindre le flanc du tauren, cependant  il n’a pas le temps de s’éloigner que celui lui abat le pommeau de l’arme sur le crâne de l’animal qui chute à coté du tauren au sol complètement hébété. Le tauren fait alors pivoter son arme dans sa main et l’abat sur la gorge de l’animal, ensuite dans un hurlement et en un éclair il dégage la lame, la refait de nouveau pivoter pour la brandir au dessus de sa tête pour l’abattre sur le cou de l’animal, ce qui le décapite dans un bruit sec et étouffé et une gerbe de sang.

 

Essouffler, une main sur sa hanche ensanglantée, le tauren plante son épée dans le sol et s’appuie dessus. En reprenant son souffle, il fixe la tête de l’animal qui gît au milieu d’une flaque de sang qui dégouline depuis le cou tranché de la bête. Subitement le vent se lève en hurlant sur la plaine envahit par le silence et des 12 tintements métalliques aux sonorités différentes se font entendre, 5 de ses tintements se taisent aussi brusquement qu’elles étaient apparues. Puis les tintements restants disparaissent en s’amenuisant quand surgit à nouveau la voix proche du feulement qui prononce tel un murmure tellement le vent devient hurlant.

 

- Terre-mère accueille … tes … enfants …

 

Le tauren s’effondre à genoux, une main tenant toujours le pommeau de son arme comme un être se raccroche aux bords d’une falaise pour ne pas chuter. Le vent hurlant couvre les cris et les pleurs que celui-ci pousse …

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Créé le 06/01/2010 à 09:01:50 - Pas de modification

La brise se lève et agite doucement les hautes herbes brunies par le soleil ardent. Au loin un kodo et son cavalier avance calmement au milieu des ruines noircies d’un ancien campement. Ni l’un, ni l’autre ne semble souffrir de la chaleur ambiante et semble encore moins prêter attention aux ruines qui les entoure.

Le cavalier, un tauren vêtu d’une chemise et d’un pantalon noir avec une épée attachait à la ceinture, se penche et attrape une gourde attachait à la selle avant de la porter à sa bouche. Après quelques gorgées, il s’essuie doucement la bouche du dos de la main et tire doucement  sur les rennes pour arrêter sa monture. Une fois la gourde rattachait à sa selle, le cavalier soulève légèrement du pouce le devant de son chapeau et observe le sol devant sa monture. Dans l’ombre projetait par le chapeau, une balafre brillante comme une braise parcourt le côté gauche de son visage.

 

Le tauren observe une grande partie de terre noircie qui s’étale sur le sol. Bien que cela semble dater de quelques années, ni la végétation brûlés, ni la terre ne semble avoir subit les effets du temps après les évènements qui les ont rendues ainsi.

Aux alentours de ce cercle noir, parmi les hautes herbes et les vestiges, un craquement d’os se fait entendre. Le tauren se retourne alors vivement vers le bruit la main sur la poignée de son arme, pour apercevoir un couple de chien de prairie s’extraire précipitamment d’un squelette poussiéreux de centaure et s’enfuir en courant. Le tauren souffle bruyamment avant de relâcher son arme et se remet à contempler la terre noircie.

Au bout de quelques minutes celui-ci se met à parler bas, la brise emportant ses paroles.

 

- Lakota’Mani Ancien, Lakota’Mani clan OmbreGriffe.

Je suis rentré car j’ai fini par tenir ma promesse. Les derniers survivants ont été sauver et ramener aux pitons du tonnerre … Il est vrai que cela m’a pris du temps et que je n’ai pas pu sauver autant de personne que je le voulais … Ni de la façon dont vous l’espériez. Je n’ai pas emprunté le chemin le plus juste, ni le plus droit.

Mes mains ont donnés des morts injustes pour certains, et prit des vies que je n’aurais jamais dû prendre pour d’autres.

J’ai suivi un chemin fait de sang, de cris, de larmes et de flammes pour respecter ce serment. J’ai semé la violence et la mort autour de moi. Mais je ne regrettes aucuns des pas que j’ai posé sur cette voie, car je l’ai choisi de moi-même.

 

Rien que cela suffira à me faire bannir du clan, mais je ne me suis pas arrêté là. Le tauren sourit faiblement.

J’ai également tenter de tuer OmbreGriffe notre esprit gardien. Cela m’étonnerait que j’aie réussi mais je lui ai quand même coupé la tête. Et pour ce genre d’acte que vous considérez comme de la haute trahison je sais que le châtiment est la mort.

Le tauren hausse la voix.

Alors Klow OmbreGriffe mourra sous vos yeux ! Ce nom retournera à la terre ! Ce nom ne sera plus mien et j’arrêterais de le porter ! Et si les dieux et les esprits veulent ma mort pour ses crimes qu’ils viennent eux même rendre le verdict ! Je ne le laisserai pas le couperet tombait sans me battre ! J’y survivrai et vous tuerez tous !

 

Le vent commence à mugir et souffler de plus en plus fort, puis se transforme en une tempête de poussière qui engloutit le tauren.

…..

Le félin observe le vent se calmait, puis mourir. Du nuage encore en suspension dans l’air émerge un tauren qui avance d’un pas déterminé, son chapeau rabaissé en avant lui cache son visage dans l’ombre.

L’animal continue à regarder de ses yeux de braise la tauren qui avance vers lui. Ce dernier semble ne pas le voir et après quelques pas lui passe au travers sans sourciller. Le fauve se retourne pour voir le tauren se dirigeait vers sa monture … malgré tout son attention le fauve-esprit n’a pas entendu une seule variation dans le rythme de son cœur.

Le félin pousse un léger soupir d’agacement et se dirige vers l’endroit où se tenait le tauren un instant plus tôt. La poussière en retombant, laisse apparaître une pierre tombale. Le félin suit des yeux la pierre comme si il lisait quelques choses dessus, et des mots y apparaissent au fur et à mesure.

« Ci gît Klow OmbreGriffe, remercier pour avoir sauver les siens, condamner pour la façon dont il s’y pris pour le faire.

Voyageur qui lisait ceci faite demi tour car vous êtes en un lieu à la limite du monde des esprits. Partez avant de perdre tout chemin de retour.

Pilleur passe ton chemin. Ici ne repose aucun corps, tu n’y trouveras qu’une boussole cassée que seul son propriétaire légitime pourra sortir de ce trou. Pour toi, tout effort sera vain. »

 

Le félin observe la pierre tombale, une chaîne noire posait à son sommet brille au soleil. La brise se lève à nouveau alors que le félin se retourne pour regardait le tauren partir, la chaîne sous la caresse de l’air devient un fin fil de poussière emportait par le vent.

Quand la chaîne disparut complètement, le vent força et ce fut au tour des ruines du campement, des squelettes de centaures et de la terre noircie de partir en poussière emmenait par le vent alors que le corps du félin disparaissait peu à peu.

 

Avant de disparaître, les yeux de braises du fauve purent voir le tauren retenir d’une main son chapeau soulevait par une rafale, le soleil illuminant son visage et le long trait de poil blanc qui lui parcourait le visage du coin de la bouche à l’œil gauche.

 

Sous le soleil des tarides, un tauren et son kodo surgissaient de nulle part et s’éloignait d’une étendue herbeuse comme les autres.

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Créé le 06/01/2010 à 09:04:49 - Pas de modification

Le tauren observa le promontoire rocheux sur lequel il était arrivé. L’endroit lui plaisait bien. Sur sa droite, on avait une belle vue d’une vallée du Berceau-de-l’hiver ; sur sa gauche, la vue plongeait vers l’océan, et l’endroit était coupé du vent par un gros bloc de pierre.

Défaisant son paquetage, il étala sur le sol une petite collection d’armes. Tout s’y trouver. Épées simples, dagues, épées à deux mains, hache gigantesque, même une faux à l’aura glacial se trouvait dans le tas. Avec calme, il les planta toutes en terres formant un demi-cercle au pied du rocher, finissant par une épée à deux mains de facture sindoreï en son centre.

 

Au pied du rocher, il monta son bivouac avant d’allumer un feu. Puis il s’assit dos au rocher, s’enroula dans sa couverture avant de contempler les flammes d’un air las. Repensant à son existence.

D’un point de vue général, beaucoup de monde l’a qualifierait de courte. A ses yeux, elle semblait avoir durer des siècles, le poussant dans ses derniers retranchements. Lui ôtant toutes forces de continuer. L’histoire de sa vie…

Levant le regard, le guerrier se mit à scruter le ciel. Des gros nuages voilaient le ciel, seul une petite trouée permettait de voir un minuscule paquet d’étoile. La lueur de la lune n’était présente nul part, rendu cette nuit particulièrement sombre. Saisissant le morceau de parchemin coinçait à sa ceinture, le tauren le déroula pour regarder la glyphe qui l’ornait. Avec cela, il n’avait plus même besoin d’écrire. La glyphe se chargeait de ses instants pour les partager avec sa jumelle inscrite dans le journal qui siégeait sur une étagère de l'Athenaeum.

Quiconque regardait la glyphe du journal partagerait ce qu’il vivait en ce moment.

 

Sa quête était un échec.

 

La réponse à sa question était donc celle-ci. Solitaire jusqu’à sa mort.

Il était incapable de continuer. L’espoir était mort et avec lui toute envie de vivre plus longtemps.

Il avait cru, longtemps en arrière, l’avoir trouver. Mais elle était partie. Il l’avait chassé. Les deux versions étaient vraies.

Il se prenait parfois à se demander si cela aurait pu tourner autrement, mais cette histoire là était belle et bien finie. Et il était résolu à mettre un terme à la sienne.

 

Coinçant de nouveau le parchemin à sa ceinture, il tira son sac à lui avant d’en sortir une petite fiole dans laquelle reposait un liquide vert aux volutes noires. La mort serait aussi douce que s’endormir lui avait certifiait l’apothicaire. Débouchant le flacon, Klow en avala le contenu d’un trait, la jeta vide sur son sac et se ré-enroula dans sa couverture, regardant le feu mourir faute de combustible.

En quelques instants, l’obscurité et le froid s’approprièrent de nouveau l’espace abandonné par les flammes. Se prenant à trembler de froid le tauren resserra sa couverture autour de lui, perdant son regard dans le vague. Un léger sursaut de surprise traversa son esprit en voyant surgir des ombres un félin aux yeux de braises.

- Je n’ai plus la force de continuer ainsi. Murmura le tauren en sortant une main de sous la couverture pour la tendre vers le félin.

Le félin s’approcha et se mit à frotter sa tête dans la paume de Klow tandis que ce dernier en profita pour le gratter derrière l’oreille.

- Pardonne-moi.

Remettant sa main sous la couverture, Klow ferma les yeux et s’endormit…

L’elfe observait en silence la glyphe qui ornait la page du livre qu’il venait de prendre sur une étagère. Se sentant pris d’une inspiration subite, il porta le livre a une table d’étude et se mit à écrire la fin de ce livre.

 

FIN

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Créé le 06/01/2010 à 09:09:12 - Pas de modification
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